Suite du Chemin de Compostelle en Galice
Jeudi 23 août – Sarria – Portomarín
Réveil à 6h50 ! Bonne nuit mais rien n’est prêt : pas de préparation de gourde. Petit-déj’ en catastrophe à la cuisine bien achalandée et départ vers 7h50, 20 mn après les « Saverne », Dominique et Martine.
Le chemin se fait bien de façon générale. A partir de maintenant, l faut avoir deux sceaux sur la crédential pour espérer avoir la Compostella…
Nous rencontrons une petite famille avec une petite fille qui porte une robe avec un papillon… Elle sera, pour Jojo, miss Butterfy… Les parents sourient ce nom… Ce sont probablement des états-uniens.
Selfy obligatoire à la borne 100 km. Mais une âme charitable nous prend en photo… Elle est plus réussie ! Contact avec les enfants qui sont en Bretagne.
A un arrêt sympa, nous croisons une états-unienne assez âgée qui marche un peu et se trouve toujours par la suite à notre hauteur ou presque… le patron me donne un grand bol de cacahuètes.
Le relief est assez marqué et le chemin parfois difficile.
Nous choisissons l’itinéraire de droite pour arriver à Portomarín où nous allons au gîte provincial Albergue de peregrinos de Portomarín dont Jojo déplore une fois de plus le manque d’intimité dans les sanitaires des dames.
Nous choisissons des lits assez retirés. Lessive, sieste, douche pas nécessairement dans cet ordre, et petit verre vin ou panaché .
Nous revoyons Dominique et Monique à la pharmacie. Nous prenons la cena sur la place près de l’église.
Vendredi 24 août – Portomarín – Eirexe
Réveil trop tôt pour le petit-déj’. Nous le prenons sur la grand place et attendons le lever du jour. Nous voyons des hordes de tourigrinos.
Nous nous arrêtons à Gonzar : café et œufs frits, puis, pour le sac quelques provisions, fruits secs, etc… et café et panaché à Ventas de Narón. La promenade est difficile pour moi alors que Jojo est parfaitement à l’aise.
Nous parcourrons un chemin environnée de forêts calcinées
A l’arrivée à Eirexe, un pèlerin sur le retour se moque de mon accent français : Camino est différent de Camiño. Nous n’avons fait que 17km aujourd’hui. Demain Melide ? À 22 km…
Les repas se passent au petit restaurant en face du gîte municipal, comme en 2016. Lessive, sieste, douche comme d’habitude.
Samedi 25 août – Eirexe – Melide
Lever maladroit de ma part, j’ai fait du bruit ! Bon petit-déj’ dans le même restaurant que la veille (le seul du bourg).
Belle balade tranquille. Où sont passées les hordes d’hier ? Arrêt café à A Brea (Lestedo) avec une petite tortilla.
A Leboreiro nous visitons une belle (à l’extérieur) chapelle. Nous en sommes déçus. Ce ne sera pas la seule fois ce jour. Le bar avant Furelos est fermé, nous étions pourtant dus pour une petite pause.
Juste après un petit casse-croûte, nous franchisons un pont médiéval comme les aime Jojo juste avant Furelos, et nous faisons la pause bienvenue dans le village.
Le gîte est en pleine ville, à un carrefour important. Il ressemble à un ancien hôtel reconverti. Mais c’est un mauvais choix : en effet, il n’y a pas d’intimité pour les douches et cela manque de lavabos : 1 seul par étage.
Cena au restaurant du bas de l’immeuble après avoir fait une promenade dans les rues principales, mais pas que, de la ville… Rien de bien marquant, c’est quelque peu décevant.
Dimanche 26 août – Melide – Arzúa
Nous échangeons avec les autres occupants du dortoir : ils sont espagnols ou italiens. Ils ont fait St-Jacques en 3 fois…
Petit-déj’ au même endroit que la veille pour la cena. Des gens soûls entrent en « beuglant » ! Joyeux !
Très belle balade pour commencer la journée dans une petite brume. Arrêt à Boente au même resto pour le sello et le café accompagnant la tortilla du matin.
Très belle montée avec un jeune qui revient de Santiago, français mais habitant depuis longtemps en val d’Aoste ; il se sent plus italien que français. Bel échange.
L’arrivée sur Arzúa est pénible après un pot sympa dans un site très agréable, à Ribadiso de Baixo.
Installation au gîte Xunta de Galicia (Albergue de peregrinos de Arzúa ). Verre de vin et salade mixte non loin du gîte sur une place ombragée. Sieste, pas de lessive ce jour.
Repas le soir à l’entrée de la ville