Préambule

Un peu après notre retraite, nous avions assisté à la conférence de M. Alain de la Porte dans le cadre des Conférences « Connaissance du Monde » à la Salle des Cinq Fontaines de Delle (90) sur les Chemins de Compostelle.

Bien sûr, le fait d’y assister était un signe.

Après la conférence, nous sommes restés auprès du conférencier pour lui poser des questions et lui acheter un DVD et un ou deux bouquins.

Il nous a dit quelque chose qui nous a marqués : « Vous êtes déjà sur le Chemin, la preuve, vous êtes ici ! Je ne sais pas quand vous le ferez, mais je sais que vous le ferez ! »

A cette époque j’allais assez souvent en région parisienne pour des raisons associatives, et j’avais profité de cela pour m’inscrire auprès de la Société Française des Amis de St-Jacques de Compostelleau centre de Paris.

J’avais donc reçu un dossier du pèlerin comprenant La crédential, les premiers conseils et une liste des hébergements sur le chemin au départ du Puy-en-Velay, un des premiers point de départ du Chemin, en fait, sans doute le tout premier historique…

Nous nous sommes procuré auprès d’Intersport Andelnans : sacs à dos, chaussures Merrel (Jojo est Québécoise, donc canadienne), bâtons de marche Guidetti toujours en service 11 ans après, de même que des ponchos pouvant inclure le sac à dos et présenter deux types de fermetures donc permettant 3 ou 4 façons de les porter en fonction des conditions météorologiques.

Nous avions acquis également un guide de randonnées, celui de Rando Editions du Puy-en-Velay à St-Jean-Pied-de-Port, qui n’est plus édité selon mes recherches.

Nous avions décidé de démarrer au Puy et de tester le plaisir ou non, que nous aurions à faire ce chemin, et décider ensuite, de poursuivre ou non l’aventure. Le test devait durer une douzaine de jours de marche…

Ah oui, souffrant d’apnée du sommeil, je dois emporter mon appareil à PPC (pression positive continue) ce qui rajoute 3 à 4 kg à mon sac à dos, et nécessite d’avoir accès à une prise de courant à proximité de la couchette qui me sera atribuée…

Nous avons pris contact avec la Ville du Puy-en-Velay pour pouvoir stationner notre voiture dans de bonnes conditions : pas de problème, le cas était bien prévu !

Conclusion

Cela nous a plu ! Nous avons appris aussi que la préparation, notre préparation n’était pas au point.

Il est clair que nous devrons en tenir compte pour l’an prochain.

Bien sûr, nous avons été séduits par ce chemin magique et nous sommes allés, par tronçons, de 2011 à 2015, jusqu’aux Pyrénées (Roncevaux) en cinq ans, puis, en 2016, nous avons décidé d’essayer d’aller au bout du chemin à Muxia.

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