Vers l’ouest et retrouvailles en mai 2024

En mai 2024, nous avons une excellente occasion de joindre l’utile à l’agréable : de belles retrouvailles !

Préambule.

Nous faisons partie de Belfort-Québec, régionale de la Fédération France-Québec/Francophonie. En février, avec Jojo, nous avions assisté au Conseil National élargi aux présidents de régionales. Dire que nous avions apprécié ce moment serait mentir.

Heureusement il y a eu le temps pour visiter les passages couverts de Paris et assister à une conférence par une bénévole autour du chantier de Notre-Dame de Paris ! Notre dernière AG de mars 2024 a confirmé le malaise de notre régionale vis-à-vis de la fédération.

Il n’empêche, assister à son Assemblée Générale à Laval, ville de Mayenne que nous ne connaissons pas, présente le triple intérêt de :

  1. visiter la ville de Laval en partie, au moins son quartier médiéval ;
  2. assister à cette AG rassemblant au moins 200 participants et dont le président de Laval-Québec nous avait fait la promotion en février, en soulignant en particulier les « à-côtés » comme la visite du village médiéval de Sainte-Suzanne-et-Chammes ;
  3. pouvoir rapidement aller visiter nos amis de l’ouest de la France, Charly et Kathleen, Kathleen que nous ne connaissons pas encore car elle n’avait pas pu accompagner Charly pour nos 50 ans de mariage, David et Houria et Rodrigo et Annie, revus tous les quatre en 2020 après notre visite au Puy-du-Fou. : de belles retrouvailles en perspective.

Après contacts avec nos amis, nous sommes convenus du programme suivant, ayant appris tardivement que Rodrigo et Annie seraient finalement disponibles :

  • jeudi 9 mai : Arrivée de Lebetain à Laval
  • vendredi 10 mai : première journée de l’AG de fa Fédération France-Québec / Francophonie
  • samedi 11 matin : fin de la partie statutaire de cette AG
  • samedi 11 après-midi : route vers Pénestin, à la limite du Morbihan et de la Loire-Atlantique, à l’embouchure de la Vilaine
  • dimanche 12 matin : aller à La Baule, chez David et Houria participer avec Charly, Kathleen, Rodrigo et Annie au BBQ de midi
  • lundi 13 matin : faire nos « au revoir » avec David et Houria et aller à Ste-Suzanne-et-Chammes pour en visiter la partie médiévale
  • mardi 14 : rentrer à la maison pour être disponibles pour nos différentes réunions à partir du 15 mai.

Autre élément de contexte : j’ai été opéré le 11 avril d’une prothèse totale du genou gauche et encore en soins : exercices divers, piqûres, glaçons autour du genou 3 fois par jour… et le besoin de nous arrêter souvent en voiture pour permettre de me dégourdir la jambe… Jojo a appris avec les infirmières comment m’administrer les piqûres et me chouchoute.

Voici le détail de cette tournée, finalement très très agréable.

Jeudi 9 mai – Aller vers Laval

Nous partons un peu avant 8h du matin pour pouvoir prendre notre temps, en particulier, pouvoir nous arrêter pour dégourdir les jambes en particulier celle qui a été opérée.

Nous avons décidé d’éviter la région parisienne, et donc nous enchaînons : A36, A31, A36 puis A19 vers Orléans.

En consultant le GPS, je vois qu’il y a une possibilité de revenir vers Le Mans sans aller vers Blois et Tour. Il se trouve que la route en question tient plus de la route de campagne que d’une route nationale ! Nous nous retrouvons à traverser la Beauce, assez plate, avec des villages qui semblent peu actifs…

Nous nous arrêtons cependant à Fains-la-Folie ; à noter que nous avons vu l’expression « la Folie » à plusieurs reprises !

Nous sommes interpellés par une petite place arborée assez jolie qui jouxte des bâtiments qui semblent médiévaux. Jojo fait donc un petit reportage de ce lieu qui sort de l’ordinaire. Voyez plutôt son amour des gallinacés ! Hélas, l’église est fermée. Dommage, elle promettait d’être intéressante à visiter.

Ensuite, c’est l’aire de repos de Villeray qui nous accueille ; elle est très agréable, bien conçue : le plan pris en photo par Jojo en atteste !

Il est près de 17h quand nous arrivons à Laval. Comme d’habitude, je n’ai pas bien lu le très beau document de présentation de Roland Bouvet, Président de Laval-Québec, et nous nous présentons d’abord à la salle de l’Assemblée, l’Espace Mayenne, très moderne, alors que le rendez-vous pour l’accueil du jeudi soir est le théâtre en centre-ville !

Nous repartons donc vers le théâtre et longeons la Mayenne et passons sur le viaduc ferroviaire caractéristique. Des travaux sur le pont sur la rivière rendent le parcours un peu délicat, mais nous arrivons assez facilement à stationner non loin du théâtre.

L’équipe est là en force, il y a déjà beaucoup de monde et nous récupérons nos sacoches et bulletins de vote individuel et d’association régionale (oui, je suis président de Belfort-Québec : j’ai droit à 4 votes pour nos 20 membres). Tout le monde a le sourire, c’est chaleureux.

Il fait beau, voire chaud : nous en profitons pour aller dans le vieux Laval médiéval et ses rues en côtes, pavées, et ses maisons en colombages. C’est superbe.

En haut de la côte, nous profitons de l’ouverture de la Cathédrale de la Sainte-Trinité pour la visiter.

Il y a un beau triptyque ainsi que de beaux fonds baptismaux. Jojo se fait un plaisir de faire son reportage, un peu gâché par le manque de chemin de croix : elle recherche la station VI où Véronique essuie le visage du Christ. Notez l’orgue, tout-à-fait spécial !

Je lui demande de photographier la porte Beucheresse, vestige de remparts. Nous passons dessous pour revenir à la voiture, et regagner l’hôtel.

La préposée à l’accueil est très aimable, accueille sans aucun problème mon souhait de voir mes « glaçons » placés dans leur congélateur et en averti ses collègues pour le lendemain. Cet hôtel est un Campanile largement rénové : voire l’usage de la carte pour avoir du courant dans la chambre.

De plus, Jojo, descendue fumer, lui demandant s’il y a panne de courant, elle lui indique de devoir placer la carte magnétique dans le logement placé à cet effet à l’entrée de la chambre pour débloquer l’arrivée du courant ; elle complète, constatant que Jojo descend souvent, en lui confectionnant une seconde carte d’accès à la chambre.

Nous allons dîner au Buffalo Grill tout près de l’Espace Mayenne, et revenons nous reposer.

Vendredi 10 mai – Première journée de l’AG FFQ/F

Nous nous présentons à l’Espace Mayenne où a lieu l’Assemblée Générale de notre FFQ/F. Le café d’accueil – ou le jus de pomme local – complète bien le petit déjeuner très très complet (salé & sucré) de l’hôtel, pris en présence d’autres participants à l’AG.

Laval-Québec a voulu cette AG cette année qui marque le 40ème anniversaire du jumelage de Laval (Mayenne) avec Laval (Québec) et de sa Régionale. De ce point de vue, son travail et celui de son équipe est superbe. Il, elle a reçu nombre de félicitations et de bravos.

Cet article n’a pas vocation à faire le CR de cette assemblée. Disons tout de suite que les chiffres sur l’état de la Fédération ne sont même pas présentés : nombre d’adhérents, nombre de régionales en activité, celles qui sont en sommeil ou dont l’agrément a été suspendu, etc.

Un bon point cependant, le rapport d’activité du nouveau binôme responsable du Prix Littéraire, auquel Belfort-Québec est très attachée, étant l’une des 6 régionales fondatrices…

A midi, nous zappons le repas communautaire pour déjeuner sur le stationnement de notre pique- nique de la veille, bien gardé dans notre glacière.

L’après-midi est beaucoup plus intéressant avec deux conférences après la présentation par le jeune Maire de Trois-Pistoles (Québec) Philippe de sa ville située au bord du Saint-Laurent en 4 diapositives dont une racontant la raison de ce nom.

1 – Canada-Québec où en est-on ?

Avec Christian Rioux, journaliste québécois correspondant du quotidien montréalais Le Devoir à Paris ; ce que j’en retiens, c’est la question des référendums dont le dernier perdu de très très peu, alors que le premier avait, malgré le faible score relatif, un air de victoire !
La pression immigrationniste n’est pas en faveur d’un succès à un éventuel nouveau référendum.

2 – Le Québec dans la francophonie

Avec Alexandre Muselly-Bédard attaché aux affaires francophones à la Délégation Générale du Québec à Paris : comme nous pouvions nous y attendre, le Québec est très très actif dans le monde de la francophonie, et on souhaite à demi-mot que la France en fasse plus malgré le faste de Villers-Cotterêts.

Ce furent deux conférences riches à peine relatées par quelques diapositives présentées trop rapidement et prises au vol..

L’après-midi s’est poursuivi par la réception à l’Hôtel de Ville de Laval par la première adjointe au maire, celui-ci étant retenu par une fête de famille à laquelle il ne pouvait pas renoncer, mais il avait tenu à présenter ses excuses et présenter la ville et le jumelage avec Laval (Québec) par une vidéo fort bien tournée.

Des bus (3) nous ont conduits à la mairie en groupe. Bien entendu, le jeune maire de Trois-Pistoles au Québec, Philippe Guilbert, en était ; j’avoue avoir raté l’information pour les raisons de sa présence à Laval.

Cet accueil a permis à Michèle Boisvert,  déléguée générale du Québec à Paris, de dire quelques mots avant de clôturer le lendemain cette AG.

Moment sympathique plombé par la faiblesse du pot de l’amitié … Jojo et moi n’avons pas pu avoir accès à ce pot.

Les bus nous ramènent à l’Espace Mayenne pour retrouver nos voitures.

A l’hôtel, il se fait déjà tard et nous profitons du « casse-croûte » (pour ne pas dire « snacking ») agrémenté par un verre de rosé, et d’un café pour Jojo, proposé par la réception.

Samedi 11 mai – Matin, suite de l’AG

De retour à l’Espace Mayenne après un autre superbe petit-déjeuner à l’hôtel, le café est toujours bienvenu.
L’AG se poursuit avec un peu de chahut… toujours pas de chiffres officiels pourtant demandés, simplement murmurés. Il y a eu quand même deux moments festifs entourant le très bon discours de Michèle Boisvert :

1 – la récompense attribuée à Corinne Tartare, dite par Jean-Pierre, son mari pour toute son œuvre sur la culture et surtout le Prix Littéraire dont elle avait fait un monument reconnu ! Moment fort en émotion, j’ai vu Jean-Pierre pleurer ! Corinne devient ainsi le premier Membre d’Honneur de la Fédération ! De l’avis de Belfort-Québec, mais pas que, elle le mérite amplement, au vu des bravos qui ont soulevé l’assistance.

A noter que les 4 sages et la Déléguée Générale du Québec à Paris – qui soutient activement la FFQ/F dont le Prix Littéraire avec la récompense du lauréat – entourent Corinne sur cette galerie. Superbe moment !

Le discours de Michèle Boisvert, DGQP, entourée ensuite des officiels du jour… ci-dessous

2 – La présentation par Roland Bouvet de toute son équipe : là aussi, les félicitations, les bravos n’ont pas manqué ! Merci Roland et à ton équipe !

Ah, en aparté, je demande à l’un des 4 sages, anciens présidents, s’il pense que Michel Cotnoir, le président réélu, va enfin écouter les conseils sollicités ; la réponse est « je ne le pense pas »… Cela confirme le sentiment de malaise envers cette fédération… c’est vraiment trop triste !

Et il convient de noter qu’il n’y a eu que 4 candidats pour 10 postes à pourvoir, beaucoup d’administrateurs, très actifs, ayant décidé de ne pas se représenter. Cela donne à penser…

Samedi 11 mai, après l’AG de France-Québec, aller vers les amis !

Nous prenons la route rapidement vers Pénestin sans prendre le temps de manger ; les quelques galettes ou gaufres belges nous suffisent.

Nous faisons un arrêt touristique et de « dégourdissage » des jambes à Redon. Après un arrêt rapide à l’office du tourisme tenu par deux jeunes femmes agréables, nous parcourrons la grande rue avec ses maisons à colombages jusqu’au pont sur le canal de Nantes à Brest qui traverse le fleuve côtier La Vilaine, pont où nous faisons demi-tour pour revenir sur la place Duchesse Anne à proximité de l’hôtel de ville et de l’église monumentale Saint-Sauveur et y prendre un café.

Il est temps de reprendre la route. Ce qui nous occasionne le trouble d’un automobiliste forcené qui nous double trop vite et qui stoppe devant nous suite à l’appel de phare de Jojo… il se range dans une entrée de champ, nous laisse passer et nous suit… Nous sentons une menace et bifurquons sur une petite route un peu plus loin pour ne pas prendre de risque. Ouf, il est passé tout droit.

Nous arrivons à Pénestin et stationnons près de l’église Saint-Gildas que Jojo se fait un plaisir de visiter, (reportage station 6 du chemin de croix, fonds baptismaux, etc.) tandis que je profite de l’arrêt pour me dégourdir les jambes.

Nous sommes à 400m à vol d’oiseau de chez Charly et Kathleen. Dans leur impasse, la rue du Pignon, les maisons sont curieusement numérotées. Le 72 est tout au fond à droite ce qui n’était pas évident !

Charly nous accueille le premier et on voit arriver sur le perron Kathleen dont nous faisons connaissance. Sa chevelure blanche est tout à fait remarquable. Le tutoiement est immédiat, apparemment, Charly lui a beaucoup parlé de nous.

Ils nous présentent leur maison de vacances, acquise relativement récemment, proche de la plage, 300 m, et dont les alentours immédiats sont en voie d’aménagement. Le reste est tel que l’ancien propriétaire l’avait bien organisé. Elle est conçue pour vivre totalement au rez-de-chaussée. Nous avons une chambre d’amis mansardée au premier étage avec une protection pour les jeunes enfants en haut de l’escalier. Nous sommes superbement reçus, très chaleureusement.

J’ose demander de placer mes « glaçons » au congélateur, ce qui est fait ; je me satisfais de me masser avec le gel à base d’arnica réfrigérant indiqué par ma Kiné.

Kathleen a voulu bien faire les choses et a préparé, après la soupe, du confit de canard aux pommes rissolées, plateau de fromage et dessert.

Mais la discussion aidant, et comme ni les uns et les autres n’avons l’habitude de bien manger le soir, c’est sans étonnement que nous passons de la soupe au plateau de fromage. Ce n’est qu’au moment de desservir, que Kathleen se rend compte de son oubli, le canard et ses pommes de terre, de l’oubli collectif, je devrais dire !

Nous recevons un message d’Houria nous prévenant que la météo de demain ne sera pas aussi favorable qu’espéré, et qu’il convient que nous prenions nos précautions.

Il est temps de nous reposer les uns et les autres.

Dimanche 12 – Mer et BBQ chez David et Houria

Après le petit déjeuner, je fais une séance de glaçons sur le genou opéré sur le banc en arrière de la maison pendant que Jojo profite de la vue de la pelouse et du moulin voisin transformé en logement. Il a de la classe.

Après quoi, nous partons pour la plage de la mine d’or de Pénestin. Elle est très spectaculaire avec des falaises aux couleurs variées, et propices au vol de parapentes, lesquels ne se privent pas de nous faire une démonstration à 4, puis 5 puis 6 !

Nous passons là, avec Charly et Kathleen, un excellent moment sur la plage.

Il est temps de gagner La Baule chez David et Houria. Le marché hebdomadaire d’Asserac nous oblige à un petit détour.

Nous cherchons quelque peu l’entrée de la maison de David et Houria. Rodrigo y est déjà alors Il nous sert de « placier  en stationnement »… La propriété est superbement aménagée en utilisant très bien le relief. Houria a dressé la table pour le BBQ sur la terrasse sous un grand pin. Il fait frais et il y a un peu de vent, ce qui explique nos tenues pendant le repas. Ces retrouvailles sont par temps frais, mais très chaleureuses !

Je découvre que l’apéritif Spritz est vraiment populaire, en particulier chez les dames ! L’ambiance est celle de retrouvailles heureuses. Nous apprécions vraiment ces moments forts. Je découvre que David est Compagnon du Devoir, cette formation n’est pas que technique, mais aussi étique et promeut des valeurs telles que la solidarité, la fraternité et la générosité. Nous nous trouvons rapidement en phase, lui et moi. Un vrai bonheur.

Houria est une autre parfaite maîtresse de maison et David est un pro du BBQ : nous sommes donc gâtés, chouchoutés. Tous ces kilomètres pour vivre ces moments là, c’est peu cher payer !

Annie et Rodrigo se retirent, non sans préciser que leur maison de Piriac-sur-Mer (voir l’article) est toujours ouverte !

C’est autour de Charly et de Kathleen de repartir chez eux. Nous restons donc à deviser les quatre, Jojo, Houria, David et moi. Nous décidons d’aller nous balader le long de la mer à Pornichet.

Le front de mer est en travaux et la marche avec béquille est plus délicate, mais cela me fait du bien : respirer l’air marin est salutaire ! La lumière sur la rade est magnifique. Nous décidons sur le retour – pas question d’aller jusqu’au port voir le bateau de David cela rajouterait 2km à la balade : Houria est raisonnable pour moi et ma béquille – de prendre un pot chez Nina-à-la-plage…

Nous le prenons sur la plage, sous une espèce de tente, ou salon toilé. Là encore, le Spritz retient l’attention d’Houria, David prenant une bière. C’est encore un moment agréable, sans presse. Mais il semble que notre serveur nous ait oublié : je vais donc régler la note mais vais devoir attendre un peu : la saison n’est pas totalement lancée et le rythme estival n’est pas encore pris !

Rentrés à la maison, David et Houria nous montre ce qu’ils ont prévu pour nous héberger : un petit studio avec mezzanine qu’ils ont aménagé pour leur fille dans une dépendance : nous y seront merveilleusement bien.

Nous dînons ensemble agréablement en continuant sur les projets de David, qui a récemment fermé son entreprise d’assistance à maîtrise d’ouvrage, mais qui ne se décide pas à renoncer à travailler. D’ailleurs, il a rendez-vous dans 2 jours avec l’adjointe au maire de Laval que nous avons rencontrée lors de l’accueil en mairie lors de notre AG de FFQ/F. Jojo promet de lui faire parvenir des photos de ce personnage.

Lundi 13 mai – Vers Ste-Suzanne-et-Chammes

Après le lever, nous gagnons la maison où David est déjà parti faire son jogging, et Houria sert le café. Nous placotons, comme cela se dit au Québec, avec Houria pendant que nous prenons le petit-déjeuner. J’en profite pour faire une séance de glaçage de genou. Voyez le glaçon sur le genou, photo ci-contre. David a réduit son parcours sans doute en pensant à la route que nous devons prendre.

Nous remercions chaleureusement David et Houria de leur accueil magnifique et promettons de rester en contact.

Il est temps de prendre la route.

Nous prenons rapidement la route de l’océan vers Châteaubriant et Château-Gontier. Le trafic est fluide. Nous faisons un petit arrêt à La Grigonnais où Jojo a vu un bel arbuste, et une belle église, ce qui me permet de me dégourdir les jambes. Hélas, l’église est fermée. Nous repartons.

Il est près de 11h15 quand nous arrivons à Châteaubriant. Jojo a repéré un Tabac Loto pour y jouer. Nous trouvons une place de stationnement assez rapidement Place de la Motte et allons nous balader, d’abord vers le Tabac qui nous indique des lieux intéressants pour casser une croûte…

Ce faisant, nous passons devant une belle église… pour constater que l’adresse indiquée pour le casse croûte est fermée le lundi. En revenant, nous faisons le tour de l’église pour constater qu’elle est ouverte ! Nous en profitons pour la visiter. Nous pensons à notre fils Nicolas, puisqu’il s’agit de l’église Saint-Nicolas sur une belle place, elle aussi nommée Saint-Nicolas.

Nous passons tout près de là sous la porte « habitée » Porte neuve appelée aussi Porte Saint-Nicolas pour redéboucher sur la Place de la Motte…

Nous voyons les traces des commémorations du 8 mai où se trouve une gerbe de la petite-fille Helen du Général Patton. Jojo repère un petit resto à l’allure sympathique.

L’intérieur, convivial conforme l’impression, la qualité du service également. Nous déjeunons tout-à-fait agréablement pour un prix tout-à-fait raisonnable.

Nous reprenons la route en direction de Château-Gontier, et ratons le château de Châteaubriant. Nous faisons demi-tour au rond-point de la sortie de la ville pour stationner tout près de ce château, en fait quasiment en face d’un monument aux morts et d’un kiosque à musique. L’ensemble est charmant et marchons vers le château en cours de restauration. Il a vraiment belle allure, contrastant avec le théâtre de verre, très moderne, de l’autre coté de la place !

Nous arrivons à l’entrée de Château-Gontier une heure et demie après. Une belle église nous surprend : elle est ouverte, mais nous l’avons déjà dépassée. Nous poursuivons quelques 3 400 m vers un petit café, histoire de prendre un café. Nous faisons demi-tour pour retourner vers l’église : de toute façon, notre route impose ce demi-tour !

La visite de cette église Saint-Martin de Tour est intéressante. Jojo se régale en prenant des photos. Moi aussi.

Nous reprenons la route vers Sainte-Suzanne, atteinte vers 15h30… Nous trouvons la chambre d’hôte « Chez Zabou » prise un peu au hasard sur Booking en remplacement de l’hôtel repéré malheureusement complet. Cela s’est finalement avéré un bon hasard, car nous n’avons que des compliments à faire à Isabelle et à Bernard, récemment installés en chambre d’hôtes : un peu plus d’un an.

Nous nous installons et montons de suite sur la colline siège de la ville médiévale. Bernard nous assure qu’Isabelle sera bien là à notre retour pour le repas fixé à 19h.

Beaucoup de commerces sont déjà fermés après la longue fin de semaine de l’Ascension, mais, heureusement, sur la belle façade de l’office de tourisme, je trouve quelques brochures/dépliants dont je réserve un exemplaire à nos hôtes.

Déambuler dans ces vieilles rues est très agréable. Je pénètre dans la cour du château féodal mais me fait repousser : il est déjà 17h30 ! Revenu vers le bas de la Grand-Rue, nous empruntons le chemin de la poterne au pied des remparts. Nous rencontrons des jardiniers et devisons quelque peu avec une dame… Je remarque en bordure du chemin un appareillage maçonné qui permet de gagner les jardins depuis ce chemin. Astucieux et très bien conservés.

Le temps passant vite, nous regagnons la voiture pour le dîner « avec Zabou » et Bernard.

Nous passons là-encore un excellente soirée avec des personnes attentionnées, à l’écoute, aimant voyager avec leurs hôtes… Ils placent mes glaçons dans leur congélateur personnel, celui à la disposition des clients n’étant pas assez froid.

Il est temps d’aller nous reposer dans l’attente de la longue route de demain.

Mardi 14 mai – Retour à la maison

La nuit est suffisamment reposante pour l’un comme pour l’autre. Zabou est là avec Bernard pour le petit déjeuner, fait-tout somptueux, comme nous les aimons en route : salés et sucrés. Nous prenons nos hôtes en photos et promettons de leur donner d’excellentes notes sur Booking, ce qui a été fait.

C’était une halte inattendue, mais au combien agreable.

Nous reprenons la route, en évitant cette fois, non seulement la région parisienne, mais aussi les petites routes de Beauce ! Nous nous arrêtons quelques fois pour nous dégourdir, compléter le plein d’essence, etc.

Il est relativement tôt quand nous arrivons à la maison, très très satisfait de ce « Tour de l’Ouest 2024 » marqué par de belles retrouvailles !