Découverte du Pays de Guérande

Préambule

Cet article est la suite de la re découverte du Puy-du-Fou. En effet, comme le Puy-du-Fou est proche de la Loire-Atlantique où réside un ami de plus de 30 ans, plus précisément en Pays de Guérande, nous avons décidé de profiter de notre avancée en sa direction pour aller le visiter, après naturellement nous être assurés qu’il était bien disponible à cette période. Dont acte !

Nous avons donc passé les 3 derniers jours au Puy-du-Fou et nous nous retrouvons à l’hôtel aux Herbiers

Dimanche 25-10-2020 – vers Piriac-sur-Mer et surprise

Nous prenons le petit-déjeuner alors que René et Angèle le terminent. Nous partons sur la route avec comme objectif de bien profiter de notre balade qui va nous mener à Piriac-sur-Mer chez Rodrigue, où nous pensons arriver en milieu d’après-midi.

Un premier arrêt près d’une église (Sainte-Florence ?à retrouver avec le carnet de bord de Jojo) lui permet de photographier une statue de Jeanne d’Arc, de beaux vitraux d’une facture qui me paraît inhabituelle, et des fonds baptismaux.

Second arrêt à St-Philibert-de-Grand-Lieu (anciennement Déas) pour voir s’il y a de quoi déjeuner. Nous nous stationnons à coté de l’abbatiale et marchons vers l’église et en chemin, nous voyons une superbe 4CV Renault noire.

C’est jour de marché et Jojo visite l’église pendant que je reste à l’extérieur puis nous achetons deux boites de masques jetables quasiment sur le parvis.

Nous retournons vers l’abbatiale du 9ème siècle que nous prenons bien le temps de visiter, de même que le jardin des simples attenant.

Pour le déjeuner, rien ne nous inspirant, nous continuons notre route jusqu’à Machecoul au début du département de Loire-Atlantique, où nous arrêtons à l’entrée et toquons à la porte de La Bicyclette d’Argent. Nous sommes reçus correctement par un jeune homme qui nous installe dans une salle vide. Nous y déjeunons de façon agréable et repartons sur la route qui longe au mieux le littoral.

Nous nous arrêtons au bord de la mer aux Moutiers-en-Retz, en revenant un peu vers le sud-est pour nous garer à peu de distance (Stationnement de Lancastria) d’un quai en bois qui s’avance dans la mer… C’est une zone manifestement placée sous la protection de l’écologie locale. Le calme est saisissant et nous profitons des parfums maritimes.

Nous revenons ensuite vers le village et, l’église étant ouverte, nous en profitons pour la visiter, la chasse aux fonds baptismaux de Jojo étant ouverte en permanence !

Et nous voyons une pancarte montrant la Lanterne des morts, une des dernières en fonctionnement. Il s’agit d’un monument historique. Le lien mène à une page qui en dit beaucoup plus.

Nous reprenons la route pour traverser la Loire sur le pont de Saint-Nazaire, très spectaculaire.

Nous sommes en Pays de Guérande, et passons en ville sans nous y arrêter. Voici déjà La Turbale.

Nous quittons le route principale pour nous garer non loin du port de plaisance et partons nous balader le long des quais dans le vent et dans la lumière magique du bord de mer.

Un café nous tend les bras, nous négligeons la terrasse pour nous réfugier à l’intérieur… Nous ne nous y attardons pas outre mesure l’atmosphère ne nous ayant pas réchauffés comme nous l’espérions sans nous le dire, et repartons sur les quais.

Il est maintenant temps de nous rendre chez Rodrigue.

Accueil chaleureux de Rodrigue et de son amie « invitée privilégiée » Annie, dont nous avions fait la connaissance au camping à Agon-Coutainville dans la Manche quand Rodrigue avait profité de notre relative proximité de la région nantaise pour nous revoir.

D’entrée de jeu, ils nous annoncent une surprise. En effet, peu de temps après David, Houria et leur fille nous rejoignent : quelle belle surprise ! Nous savions que Rodrigue et David avaient gardé contact, mais nous ne savions pas ou avions oublié que David avait déménagé en région nantaise. Peut-être que Charly nous en avait parlé…

Toujours est-il que nous nous retrouvons avec beaucoup de plaisir et que nous partageons le repas préparé par Annie. Nous prenons une photo de tout le groupe – merci le déclencheur temporisé ! -que nous formons, soit 7 personnes avec le masque le plus souvent.

Pour bien profiter de la journée de demain car Rodrigue et Annie nous ont convaincus de rester toute la journée de demain et de ne repartir que mardi, nous nous couchons assez tôt.

Lundi 26-10-2020 – Visite de la presqu’île de Guérande

Rodrigue ayant gardé une activité de consultant, il a besoin de deux heures ce matin. Annie profite de ce laps de temps pour nous faire faire le tour de Piriac-sur-Mer.

Nous passons au centre historique, un peu sur le port de plaisance, entrons visiter l’église Saint-Pierre où une maquette de trois-mats est suspendue à la voûte, et suivons un peu le fameux GR34 qui suit le littoral depuis le Mont-St-Michel jusqu’à Saint-Nazaire.

Annie est un excellent guide et nous passons là un très bon moment. Jojo se fait plaisir en prenant des photos des détails intéressants : personnages avec masque, enseignes de commerce, etc.

Au cours de cette découverte, nous apprenons qu’il y a eu du vignoble à Piriac-sur-Mer. Surprenant, mais finalement, pas tant que cela : nous ne sommes pas si loin de la région du Gros Plan Nantais.

De retour à la maison, Rodrigue est disponible pour nous faire découvrir le Pays de Guérande. Nous débutons par la Pointe du Castelli, en stationnant place du Castelli, puis une plage/dune caractéristique d’un rivage breton, la plage de la mine, je crois.

La balade nous conduit ensuite tout près des marais salants, à la pointe de Pen Bron. Nous nous arrêtons pour continuer à pied jusqu’à l’extrémité de la presqu’île en face du Croisic qu’on imagine toucher de la main…

Nous remontons en voiture pour nous rendre à l’exploitation point d’accueil du tourisme en marais salants : Terre de Sel. C’est très pédagogique sur les techniques anciennes et nouvelles (la brouette n’a été utilisée qu’à partir du moment où la roue a été montée sur pneumatique !).

En même temps une boutique autour du sel et de ce qu’on peut en faire nous permet de faire des achats en pensant aux enfants… et à nous (caramel au beurre salé oblige) !

Mais pour visiter le marais, le temps nous manque et Jojo est un peu frustrée de ne pas pouvoir prendre de photos caractéristiques, les alentours immédiats de ce site n’inspirant pas beaucoup la photographe qu’elle est. Ces marais salants EST la signature du Pays de Guérande !

La route nous invite à Guérande pour une visite assez rapide de la ville. Nous prenons quand même le temps d’aller dans l’enceinte des remparts et visiter la collégiale St-Aubin, intérieur et extérieur.

Intérieur avec les fonds baptismaux, de magnifiques gisants, de superbes vitraux

Extérieur avec de curieuses statuettes placées sur des perches et figurant les métiers de la région : une vraie découverte.

Ensuite, nous allons déjeuner tous les quatre au Bistrot des Remparts, tout près de la porte monumentale de la vieille ville. Un bon moment sympathique.

Nous sommes rentrés par le chemin des écoliers, en fait, il s’agissait d’aller à Karcabellec acheter des huîtres, tout à coté d’une école de charpente maritime… Nous nous promenons le long du petit canal qui mène à l’eau ouverte, et revenons à Piriac-sur-Mer par la côte. Superbe balade.

Inutile de dire que nous nous sommes régalés avec le repas fruits de mer concocté par Annie, assistée de Rodrigue !

Là encore, la route du lendemain étant assez longue, nous nous couchons relativement tôt.

Mardi 27-10-2020 – Retour à Lebetain

Nous nous levons assez tôt, pas trop tout de même !

Petit-déjeuner, adieux avec promesse de garder le contact plus souvent, et nous partons assez tôt, car il n’est que 8h40 quand nous arrivons aux marais salants, Jojo espérant faire aujourd’hui les photos qu’elle n’avait pas pu faire la veille.

Nous nous arrêtons au début de la zone des marais et retournons sur la « route spéciale mono-double sens » des marais jusqu’à Terre-de-Sel. Mais le temps ne se prête pas vraiment aux belles photos, enfin, telles que Jojo aurait aimer en prendre…

Elle en prend cependant quelques unes et nous reprenons la route, cette fois-ci sans plus de tourisme, car il reste plus de 900 km à faire.

En route nous remarquons un grand cheval en fil de métal gigantesque et une description du jeu de la Boule de Fort.

Arrivés à la maison, nous constatons avec plaisir que le puzzle très compliqué offert par Francine et Yves et dépeignant une partie de hockey entre gamins, est très avancé, beaucoup, beaucoup plus qu’à notre départ ! Sylvie est passée par là ! Extra.