Chemin de Compostelle 2-18 – Sauvelade

Suite du Chemin de Compostelle en Aquitaine

Mercredi 18 juillet – Arthèz-de-Béarn – Sauvelade

lever de soleil sur le ch de Compostelle

Lever 5h et petit-déj’ que nous avions acheté la veille à 6h. Préparation : je ne trouve pas mon appareil photo et nous devons attendre l’ouverture de ce restaurant pour le récupérer. Nous en profitons pour admirer la vue sur les Pyrénées.

Le patron nous dit nous avoir cherché la veille pour nous le restituer, mais n’a pas pu nous retrouver. En tout cas, l’appareil est bien là et le patron est bien content de nous le remettre !

Rencontré un randonneur volontiers donneur de leçon sur la crête qui descend vers Mirabel. Petite halte à Maslacq dans le square avant d’aller visiter l’église en peu hors-chemin. Puis, reprise du chemin, avec la forte montée prise avec respect juste en quittant le Gave de Pau vers Lestelle.

Bel accueil au Petit-Làa. Juste après la lessive, nous sommes convié dans le couvent qui jouxte le gîte et l’église en travaux de rénovation à une conférence sur l’histoire de l’Abbaye. Cette conférence est interrompu par un coup de vent et pluie et c’est le sauve-qui-peut pour récupérer sa lessive déjà sèche.

Nous sommes dans une chambre de 2 lits et l’assiette du repas est très belle.

Jeudi 19 juillet – Sauvelade – Navarrenx


Rien à signaler jusqu’à Navarrenx, où l’on goûte avant de prendre un pot à la Taverne de St-Jacques.

Le gîte est le même qu’il y a 3 ans. Nous avons oublié d’acheter à la poste l’enveloppe de renvoi des guides à la maison : ce sera à faire à l’arrivée à St-Jean-Pied-de-Port lundi matin.

Nous revoyons Marylène de passage au retour du travail, et qui nous trouve plutôt fatigués. La chaleur, lui disons-nous.

Et puis, Jean-Baptiste et Maryse, parents de Christophe nous invitent au restaurant, à cette même taverne St-Jacques. Ce sont de très bons moments passés ensemble. Nous reformulons l’invitation de les recevoir à la maison à Lebetain.
Nous achetons du répulsif.

Vendredi 20 juillet – Navarrenx – Aroue

Nous faisons un usage modéré du répulsif, mais il est bien utile.

A Aroue, il y a 3 ans, nous avions fait étape à la ferme Bohotegia. Le gîte municipal d’Aroue est quasi complet ; nous avons pourtant notre « chambre » à deux lits.

Le repas est assez bizarre, car chacun prépare son repas à partir de ce qu’il a acquis à l’épicerie du gîte mais il est pris en commun. L’hospitalier Philippe fait preuve d’un bel esprit.
Surprise, vers 21h, nous voyons un pèlerin arriver avec deux chiens, manifestement tous les 3 sont épuisés.

Tout le monde lui donne quelque chose à manger après la séance d’initiation de Qi Dong. Nous lui donnons en particulier du fromage qu’il déguste en toutes petites lamelles… Nous lui disons d’en prendre plus, mais il dit qu’en Espagne – il arrive de Madrid et se dirige vers Taizé – le fromage est très cher et que c’est comme cela que son père lui a appris à en manger. Il dormira sous le préau où sont installées les grandes tables.

Samedi 21 juillet – Aroue – Ostabat (Ferme-Gîte Gainekoetxea)


Pas de nouvelles de Marylène. Nouvelle étape avec deux raccourcis, c’est jouable, … et réussi !

Le premier est d’aller vers l’ouest avant de repiquer vers le sud et retrouver la trace un peu après Olhaïby. La seconde en passant par Uhart-Mixe bien que la variante de l’escargot ait été désaffectée. Le chemin est retrouvé proche d’une stèle, environ 2 km au sud de la stèle de Gibraltar.

Arrivés à Ostabat, nous n’avons pas envie de nous arrêter à l’entrée du village, où nous nous avions fait étape il y a 3 ans. Au cœur du village, nous prenons un pot dans un café et offrons une boisson à Vincent, un pèlerin trouvé sur place, si je peux dire.

Plus loin, nous trouvons un gîte, ferme Gainekoetxea, que nous trouvions trop cher il y a 3 ans, mais qui s’avère être le seul disponible dans ce village, même si c’est un peu plus loin ; quasiment sur le chemin.

Nous confirmons, c’est plus cher, mais le gîte est bien agencé. Quand la patronne, Lucie, voit le tampon d’André, elle nous dit que c’est un ami. Ce que démentira André par la suite.

Le repas se fait en commun, agrémenté par les chants basques du patron, avec essai d’entraîner tout le monde. Nous voyons que nous avons retrouvés Christine l’autrichienne et Kurtz le suisse allemand, tous deux travaillant leur français.