Ce 9ème chapitre Québec 2024 met l’accent sur le séjour à Ripon chez Roger et Carmelle avec un aller par le Chemin du Roy à partir de Berthierville à Repentigny et retour via St-Mathias pour rendre visite à Jean-Paul et Nathalie.
Ven. 6/09 – J. 28 – Aller chez Roger et Carmelle avec Francine
Nous partons assez tôt et récupérons Francine au bas de chez elle. Nous prenons l’autoroute Bombardier (la « 55 ») vers le nord et visons le traversier de Sorel-Tracy pour franchir le Saint-Laurent de manière à nous épargner la traversée de Montréal ou du Canal Lachine dont la gestion du péage est tout sauf simple pour des touristes comme nous.
Cette autoroute 55 a ses deux chaussées relativement éloignées l’une de l’autre ce qui donne l’impression de rouler sur une simple route.
Il s’agit également de monter à Francine qui ne le connaît pas, le Chemin du Roy qui longe le fleuve. Ce faisant nous devrons passer dans le village de Lavaltrie, d’où vient la jeune et talentueuse musicienne Justine rencontrée lors du FIMU de cette année.
Nous sommes partis sans avoir pris le temps de déjeuner réellement, et nous avons envie de profiter du voyage et de nous arrêter en route pour capturer des boites à lettres spéciales ainsi que pour déguster un déjeuner québécois avec Francine.
Ce que nous faisons au « Café Favori », petit restaurant sympathique et accueillant à Saint-Guillaume sur la route 239, occasionnant un léger détour sur la rue principale.
Ce petit village est d’allure sympathique avec des rues bordées de belles maisons avec galeries, et portant des noms qui nous parlent : rue Saint Basile !
Repartant de là, je me fais « gronder » car le GPS nous emmène par le chemin du ruisseau, en gravelle, assez étroit dans le standard québécois. Nous sommes « nulle part ». Un coude à droite à 90° nous met sur le Chemin du petit ruisseau… Un autre à gauche nous met, lui, sur le petit rang !
Nous arrivons à Saint-David par un autre rang et traversons la rivière Yamaska sur le pont métallique Camille Parenteau, d’un style assez courant dans la région.
Arrivés au traversier, à Sorel, nous apprenons qu’il y a des mouvements de grève et qu’un seul traversier fait la navette au lieu de deux qui se croisent en temps normal sur le fleuve.
Nous allons patenter là près d’une heure. Heureusement, nous sommes partis assez tôt ! En effet, nous sommes attendus vers 19h chez Carmel et Roger. Par bonheur, il y a là, tout près un petit parc sympathique au bord du fleuve où nous discutons avec un pécheur qui profite du beau temps. Un porte-conteneurs passe lentement devant le quai et nous faisons un petit reportage sur ce lieu. Il y a même une maquette du fleuve et des îles environnantes.
La traversée se fait sans problème, jusqu’au démarrage pour sortir du traversier : Jojo ne parvient pas à démarrer le moteur de la Jetta. Il a fallu l’intervention d’un jeune préposé du traversier pour faire entendre raison au moteur… Nous quittons le bateau bons derniers.
Le chemin du Roy nous déçoit quelque peu, en effet le bord du fleuve est rarement visible car l’habitat est très dispersé tout le long ou presque du fleuve ; de plus voulant pique-niquer, nous ne voyons aucun lieu plaisant pour ce faire, avant Repentigny. C’est dans le parc Rochefort que nous trouvons l’endroit idéal pour nous restaurer.
Reprenant la route, d’abord par des voies rapides, longeant l’aéroport de Mirabel, nous décidons de longer la rivière des Outaouais à partir de St-André-d’Argenteuil Est, en aval de Carillon avec son lieu historique. Nous faisons une halte technique à la Halte Municipale de ce lieu.
Nous y avons une excellente vue sur la faune de la rivière du nord un peu avant son confluent avec la Rivière de Outaouais.
A partir de là, nous suivons la route 344 jusqu’à Grenville-sur-la-rouge puis la 148 qui prend le relais du bord de la rivière. Et maintenant, nous ne flânons plus ; nous pouvons tout juste capter quelques panneaux signalétiques routiers significatifs, et maisons intéressantes : voyez plutôt !
Il est près de 18 h quand nous arrivons chez Carmel et Roger, non s’en s’être arrêtés quelques instants afin de rectifier telle ou telle apparence, juste avant leur maison !
Après les effusions habituelles, Roger, qui a besoin d’aller nourrir les poules, m’entraîne vers son atelier non sans détailler les travaux qu’il a fait avec son fils sur le toit de ce bâtiment. Jojo qui a nous a suivi, fait un petit reportage photo sur le mini poulailler et sur l’atelier de menuiserie.
Roger a pris sa retraite, son fils ayant repris le flambeau, mais je le sens très actif, prêt à donner le coup de main adéquat.
Le repas est pris dans la bonne humeur ; Carmel est une bonne cuisinière qui a plaisir à cuisiner, et cela se ressent tout naturellement. En soirée, Francine, qui est l’amie de collège de Carmel, lui donne un coup de main pour la vaisselle…
Nous sommes surpris car, faisant chambre à part, comme semble-t-il, beaucoup de couples, ils nous offrent leurs chambres, ils se réservent d’aller dormir dans l’érablière dans la toute nouvelle cabane qu’ils ont construite ce printemps, tout près de la cabane à sucre familiale.
Nous refusons a priori, mais ils insistent disant qu’il n’y a pas d’eau ni d’électricité dans cette cabane, juste un poêle ce qui ne nous fait pas peur, nous avons déjà fait du camping. Ils n’en démordent pas et nous finissons par accepter.
S’il fait beau demain, nous devrions faire du canoë sur la rivière Petite Nation… Il est temps de dormir ! Bonne nuit !
Sam. 7/09 – J. 29 – Canoë sur la rivière « Petite Nation » ?
Aujourd’hui, il pleut ! Mais que cela ne nous empêche pas de déguster le succulent déjeuner de Carmel ! Il est très différent de celui « traditionnel » québecois, mais c’est une valeur sûre. Il est tellement succulent que j’en redemande !
La matinée se passe à l’intérieur, attendant une éclaircie qui ne vient pas. Pendant que Roger s’occupe dans la cuisine, après avoir précisé que la petite maison (voir photo) a été jointe à la bâtisse, logis de leur fils, Jojo en profite pour montrer à Carmel deux ou trois exemplaires du Famileo que les enfants nous offrent tous les ans à Noël : c’est un périodique aux 4 semaines et nous en sommes à plus de 64 numéros !
C’est sa façon de lui monter des facettes de notre famille et surtout de nos enfants et petits-enfants dont certains participent à ce Famileo.
Jojo, toujours curieuse, demande à visiter la fameuse cabane que Roger a bâtie cette année. Nous partons donc en expédition avec parapluies dans le chemin boueux qui mène à l’érablière, ce chemin qu’ils, Roger et Carmel, ont emprunté hier soir et ce matin.
Si l’expédition est … glissante, la découverte de la cabane est impressionnante : il s’agit vraiment d’une petite maison avec mezzanine, poêle et literie, fauteuils et canapés, de quoi passer du bon temps au chaud en hiver. Elle est juste à coté de la cabane à sucre familiale.
Roger allume le poêle qui est toujours en état d’être allumé ; l’opération est donc rapide et effectivement, il fait très vite bon dans cette petite maison. Rapidement, Jojo s’endort sur sa chaise, Francine et Carmel s’allongent sur les deux canapés et Roger et moi discutons de choses et d’autres.
Jojo se réveille, évalue la situation et décide de plonger dans le petit lit derrière mon siège. Peu de temps après, Carmel émerge et propose le jeu de lettres Banagrams. C’est un jeu de plateau, qui se joue sans plateau… différentes façons de jeu permettent de personnaliser le plaisir.
Très rapidement, mes 21 lettres, faciles, il est vrai, sont disposées selon les règles du jeu ; quant à Carmel et Roger, ils sont pris avec des lettres difficiles qui les obligent à tirer d’autres lettres, ce qui augmente un peu leur difficulté… Ils finissent par abandonner, un peu surpris par la rapidité avec laquelle j’ai pu me débarrasser de toutes mes lettres…
Nous revenons à la maison nous sans passer par l’abri de jardin monumental et bien sûr, par la cabane à sucre. Celle-ci permet la confection de boites (« cans ») de sirop d’érable avec la marque de la famille, toutes réservées pour la famille.
Nous dînons tous ensemble vers 16h30 et Carmel nous fait le plaisir de jouer au piano. Hélas, la photo est floue !
Roger me demande de le suivre dans l’atelier, car il prévoit de démouler le foyer ovale qu’il a coulé en béton réfractaire pour remplacer celui du poêle de la maison. C’est une opération délicate et je peux servir de « petite main ».
L’opération faite, il rapporte le résultat dans la maison mais décide de prendre le temps de faire les choses tranquillement après notre départ de demain. Tout le monde souhaitant du café, je me porte volontaire pour moudre le café sur un moulin à main Peugeot.
Nous passons un très agréable moment à discuter de choses et d’autres, à jaser, comme on dit ici, avant de nous retirer pour la nuit, non sans avoir salué Roger et Carmel regagnant leur cabane, visitée cette après-midi.
Dim. 8/09 – J. 30 – Retour de Ripon et visite de JP et Nath
Nous avons convenu la veille, pour pouvoir visiter Jean-Paul et Nathalie pas trop tard dans l’après-midi sur la route du retour, ne pas partir après 10h du matin.
Le lever est aux alentours de 7h45 et prenons le déjeuner vers 8h… encore un excellent moment très joyeux. Notre petit groupe a été immortalisé par un cliché pris au retardateur lors de ce déjeuner festif. Roger a confectionné un casse-noix tout à fait original : il en fait la démonstration !
Mais avant de partir, nous nous sommes portés volontaires pour la vaisselle, autre occasion de partager des fous-rires !
Nous prenons le temps que prendre quelques photos de la maison (photo de la corde à linge réglable en hauteur !) et du parc entre les différents bâtiments avant de reprendre tout le groupe en photo sur le perron de la maison au moment des « aurevoirs ».
Il est temps de repartir, il est 10h. Nous longeons un moment la rivière Petite-Nation et ses rapides. Arrivés au bord de la Rivières des Outaouais, à Montebello nous passons devant la vieille gare restaurée en Office du tourisme sans nous arrêter.
Juste après, nous passons devant la traverse Lefaivre – Montebello (Fassett), la première avant celle rencontrée plus loin en face de Carillon à Pointe-Fortune sur cette rivière majestueuse. Les bords de cette rivière sont superbes et les propriétés bien jolies sur ses rives. La signalétique routière est parlante.
Nous passons par Montebello et Hawkesbury et faire le plein d’essence juste avant le pont sur la Rivière des Outaouais à Grenville à la station Ultramar dont j’ai la carte de fidélité, avec de belles réductions, juste devant le pont vers Hawkesbury. Beaucoup de fermes comme Jojo les aime.
A noter que Pointe-Fortune est sur la frontière Ontario (que nous quittons) – Québec (que nous regagnons).
Nous visons de passer par la 201 Sud vers Salaberry-de-Valleyfield pour éviter le pont-à-péage sur le St-Laurent sur l’autoroute 30, trajet qui semble plus naturel, mais le paiement du péage est un vrai casse-tête, pour revenir vers la 30 pour aller visiter Jean-Paul et Nathalie à St-Mathias-sur-Richelieu.
Au carrefour du Chemin des Patriotes et de l’autoroute 10 (des Cantons de l’Est), nous nous arrêtons pour pique-niquer à la Halte du Richelieu, juste à coté du Bureau d’information touristique de Richelieu (Tourisme au Cœur de la Montérégie) et du Parc de la Pointe aux écrevisses, situé sur la rivière Richelieu.
Le drapeau des patriotes flotte à coté de celui du Richelieu. Nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres de chez Jean-Paul, auquel nous avions annoncé les voir vers 14h si cela leur convenait. Nous sommes dans une terre agricole, et c’est bien affiché !
Nous arrivons chez Jean-Paul et Nathalie. Roxane est là avec son poupon de près d’un an, venu au monde depuis notre dernier passage…
… de même qu’Yves qui a décidé de venir à la rencontre de sa chérie Francine.
Le bébé est bien sûr dans les bras de sa mamie Nath qui s’apprête à aller reconduire Roxane chez elle à Montréal… Nous avons juste le temps de faire quelques câlins au bébé et à Roxane, et assurons Nathalie de l’attendre pour la revoir davantage. Jean-Paul est complètement conquis par le bébé. Roxane est rayonnante.
Nous prenons quelques photos avant qu’Yves et Francine repartent vers Sherbrooke, dont une de la seule fratrie réunie.
Avant qu’Yves et Francine repartent rejoindre leurs chats et chienne, nous faisons une photo de nous 5.
Entre temps, Jojo et Jean-Paul ont pu avoir une discussion comme on peut en avoir entre frère et sœur : le cœur sur la main. Il a évoqué ses projets professionnel, lui qui est à deux doigts de la retraite, évoqué sa petite fille, la prunelle de ses yeux, etc.
Au retour de Nathalie qui a fait vite pour nous retrouver – il est près de 16h45 quand elle nous revient -et juste avant de partir, Nathalie et Jean-Paul offrent un ensemble de petits pots de confitures/gelées bien présenté.
Après avoir passé un excellent moment avec Jean-Paul et Nathalie, il est temps pour nous de repartir pour Sherbrooke, bien contents d’avoir pu concrétiser le fait de nous revoir pendant notre séjour au Québec raccourci.
Lun. 9/09 – J. 31 – Salon de quilles
Nous nous levons assez tard, et nous prélassons à la maison. Le premier travail de ce matin, en fait, il est près de midi ! est de capter en images les oiseaux attirés par Jojo sur le balcon par des graines ou autres douceurs pour nos amis à plumes.
En particulier, elle est très attirée par le Cardinal, normal pour elle qui porte le nom de Lévesque ! Mon zoom est assez faible, et comme je ne veux pas effrayer l’oiseau, je prends la photo de l’intérieur du salon… Le résultat est quelque peu décevant, mais je m’en contente. En effet, c’est mon appareil qui a réussi à le capter !
Nous avons convenu avec Francine, Yves et Joanne, de nous retrouver au salon de quilles sur la King-Est pour une belle partie qui risque d’être totalement médiocre, car nous n’avons pas d’entraînement et quant à moi, mon genou m’inquiète un peu : comment vais-je faire, moi qui suis normalement aussi souple qu’un « verre de lampe à huile ».
Nous débutons l’après-midi avec une allée de grosses quilles… Les boules sont lourdes, pour tout le monde… Les résultats ne sont pas brillants, c’est le moins qu’on puisse dire ! J’ai ‘impression de m’être fait mal au bras droit ! Nous demandons à pouvoir aller sur une allée de petites quilles ; une allée se libère au bout d’assez peu de temps et nous en profitons pour faire les 2 autres séries de 10 cases.
Le retour en ville nous donne l’occasion de profiter des pentes importantes des rues de la ville de Sherbrooke, de même que noter leur dégradation ! Mais aussi de profiter du superbe nouveau pont sur la Magog : le Pont des Grandes-Fourches.
Nous passons la soirée chez Francine et avons droit à une superbe tarte chaude avec une boule de crème en glace dessus… Les gourmands se sont régalés ! Je pose Yves devant sa médiathèque.