Ce dixième et dernier article de notre séjour Québec 2025, nous voit quitter cette belle région des Cantons de l’Est, rendre la voiture, prendre l’avion et être accueillis par Josselin à Bâle-Mulhouse. C’est aussi l’occasion de faire un court épilogue sur ce séjour, bousculé…
mer. 23 juil. 25 – Rendu de la voiture et envol de retour
C’est le jour du retour, plus précisément du jour du vol de retour, en fin d’après-midi. J’ai averti l’agence de location que nous passerions rendre la voiture vers 12h30 13h.
Comme d’habitude, Jojo prend son café sur le balcon. Elle profite de l’endroit et du temps, mais son visage marque de la tristesse…
Nous partons un peu avant 9h par l’autoroute 55 Sud et 10 Ouest, et le temps étant plutôt agréable, nous avons de belles vues sur les monts de chaque coté de l’autoroute autour de Magog. Nous quittons cette belle région…
Nous croisons à deux reprises une voiture de police arrêtée derrière une voiture ayant commis une infraction : la police est vigilante !
Bien sûr, nous nous arrêtons à Farnham, enfin au centre commercial à la sortie 55 de l’autoroute. Nous passons chez McDonald’s où nous dégustons chacun un EggMcMuffin, celui de Jojo avec du bacon. Un camion de livraison met clairement en valeur les produits du Canada ; c’est de bon ton compte tenu des relations avec le grand voisin du sud…
La route est maintenant en plaine agricole et longée par une ligne à Très Haute Tension (4 brins) et suit le chapelet des collines montérégiennes. Se reporter à l’article précédent sur ces collines.
Arrivés au carrefour DIX30 (croisement des autoroutes 10 et 30), un REM nous double pour s’arrêter quelques centaines de mètres plus loin. Ce REM est récent, nous l’avons vu se construire dans les toutes dernières années. Il est grevé, semble-t-il, par beaucoup d’incidents ; il doit être encore en « déverminage. »
Nous sommes à proximité du nouveau pont Champlain, magnifique. Je descends de voiture pour le photographier alors que Jojo en profite pour fumer une cigarette. Mais notre itinéraire pour gagner Repentigny, siège de l’agence de location, passe par le long du fleuve et par le Pont Jacques-Cartier.

Le pavillon de la France de l’exposition Universelle de Montréal est entrevu et j’arrive à le capter au passage. Sur le pont Jacques-Cartier, la vitesse est limitée à 50km/h et c’est rappelé dans les deux langues, en alternance. Nous aimons beaucoup ce pont à l’architecture métallique.
En ville nous gagnons la rue Sherbrooke et la suivons vers l’est (route 138). Elle passe auprès du Stade olympique, du parc Maisonneuve et du Village Olympique. A noter que ce village a causé la perte d’un parcours de 18 trous du Golf municipal de Montréal où j’ai joué avec mes collègues.
Puis nous arrivons Place Versailles, près du quartier où Jojo a été hébergée par son grand frère pendant qu’elle suivait les cours de l’UQAM (Université du Québec à Montréal). C’est l’année où Jojo, située sous le balcon de l’Hotel de Ville, a assisté en direct au discours célèbre du Général de Gaulle ! Ce qui lui a valu le « panier à salade » et à la colère de son grand frère.
Des travaux nous ralentissent en nous obligeant à une déviation, heureusement, bien passée finalement. Nous sommes toujours sur la route 138 qui franchit la rivière des prairies par le pont Le Gardeur. Quand nous passons cette rivière par l’autoroute 40 Est le pont est alors le pont Charles-de-Gaulle !
Nous devons nous arrêter au supermarché Métro de Charlemagne pour acheter de la viande fumée et du fromage en « crottes » (qui fait qwik-qwick quand on le presse entre deux doigts) pour la poutine des enfants.
Je me trompe dans mon guidage de Jojo et nous sommes obligés de faire demi-tour. Mon erreur vient sans doute de notre arrivée par la route 138 au lieu de l’autoroute 40 : dans ce cas, l’accès à ce centre commercial est quasi immédiat. Un très très long train de marchandises passe sur le pont au-dessus de nous : il a 4 ou 5 locomotives !
Nous faisons le plein d’essence à la station en face de l’agence de location Hallé. Les formalités sont assez rapides, mais nous attendons le chauffeur qui doit nous ramener à l’aéroport. Il s’appelle Jean et nous nous connaissons déjà !
Nous discutons de sa vie bien remplie. Il se rappelle qu’en tant que membre de la SAQ (Régie des Alcools du Québec) il a parcouru la France dans tous ses vignobles et toutes ses exploitations, tous ses chais. Et il a accompagné des groupes de touristes en tant que guide au Québec.
A l’approche de l’aéroport, un avion Air Transat passe au-dessus de nous.
Nous enregistrons rapidement les bagages et patientons. Nous nous sustentons chez Burger King comme d’habitude. Nous passons les contrôles de sécurité qui ont été améliorés. Je signale ma prothèse de genou, mais cela ne change rien au protocole qui, lui, a changé avec de nouveaux appareils.
Nous décollons avec quelques instants de retard ; et comme le temps s’y prête, Jojo prend quelques photos à travers le hublot à l’arrière de l’appareil, d’abord au sol, puis au-dessus de l’aéroport, enfin au-dessus du fleuve St-Laurent.
Vers le milieu du vol, beaucoup de turbulences… la voix du commandant, commentant cet état de fait, est rassurante. Mais c’est vers ces moments là que Jojo a eu de gros malaises que l’hôtesse, assise juste dernière nous, a cherché très gentiment à soulager, sans trop de succès.
jeu. 24 juil. 25 – Arrivée à Bâle-Mulhouse et visite à Frahier
En vol, au-dessus de la France, je règle l’heure de l’appareil photo de Jojo. Le mien est démonté dans le caddie en porte bagages à main. Je ne m’en apercevrai que beaucoup plus tard. Mes photos en France avaient 6h de retard !
Jojo, entre deux sommes, prend quelques photos du ciel et de l’écran devant elle.
A l’approche de Bâle-Mulhouse, l’avion est beaucoup plus bas et nous apercevons le paysage. Au sol, nous sommes à l’heure : 7h30 !
Josselin, pris dans des embouteillages a quelques minutes de retard. Il s’en excuse, mais je lui avait conseillé de bien prendre son temps… Il n’y a donc aucun problème.
Dès notre arrivée à la maison, Jojo installe le beau drapeau de jardin offert par Sylvia pour son anniversaire en avance. Il est superbe et présente, bien sûr, des cardinaux.
Sylvie a bien entretenu la maison et le jardin. Nous trouvons un panier rempli de prunes précoces…
Dans l’après-midi, après une petite vérification, nous nous invitons pour un café à Frahier chez Josselin et Isabelle. Apolline est là qui dessine… Nous sommes de retour !
Epilogue
Ce séjour a été bousculé par le raccourcissement qu’il a subi. Nous n’avons pu avertir la famille et nos amis au Québec qu’en même temps ou presque que notre arrivée. Cela a perturbé la planification de leur été… d’où l’impression que nous avons ressentie très fortement que notre séjour a été déséquilibré, étant plus dense vers la fin qu’espéré…
En réalité, ce raccourcissement nous a seulement empêché de parcourir la superbe route Cabot Trail en Nouvelle-Ecosse ! C’est sans aucun doute remis à plus tard ! Tout le reste a été quasi respecté. En effet, le tour du Lac St-Jean par Péribonka et Dolbeau-Mistassini n’a pas pu être effectué car nous avions pris beaucoup de temps dans Petit-Saguenay… ce que nous ne regrettons pas du tout.