Ce cinquième article de notre séjour Québec 2025 est partagé entre mon anniversaire et notre balade sur la Côte Nord, séparés par un repas à la Taverne Alexandre avec Francine et Yves.
mer. 9 juil. 25 – Anniversaire à la Brasserie du Grand Lac Brompton
C’est aujourd’hui que je fête mes 80 ans, 4 fois 20 ans comme le dit Jojo. Je confirme à la Brasserie le nombre prévu de convives, et nous allons chercher à Cookshire-Eaton Gaby à qui nous avons téléphoné la veille de se tenir prête pour 11h.
Le patron de l’établissement, Serge, au moment de mon appel pour réserver depuis la France, avait indiqué qu’il fêtait également son anniversaire (c’est ma fête aussi ce jour-là, m’a-t-il dit !). La cousine Lise ne vient pas, nous apprendrons plus tard qu’elle pensait que c’était dimanche ! Dommage.
Finalement, nous sommes 17, Luc et Lynn, les neveu et nièce de Jojo et leur conjoints, sont en vacances ; ils ont planifié de nous revoir le 18 au camping les Jardins D’Eau où Lynn et Daniel ont leur roulotte à l’année.

Certains d’entre nous ont croisé d’autres convives, mais la glace, s’il y en avait une au départ, est vite retombée, et les discussions vont bon train ! La formule du jour est « chacun paie son écot ! », mais Jean-Paul paie notre part sans nous en parler.
Voici quelques photos de ce moment convivial en carrousel (ou diaporama !)
Nous prenons un peu de temps pour faire la photo de groupe traditionnelle avant que les premiers convives qui habitent assez loin, ne repartent. André me dit qu’il est surpris par le raccourcissement de notre séjour, mais que nous allons trouver un moment pour nous revoir avant notre départ. A cet effet, il me demande de lui communiquer notre calendrier. C’est aussi le cas d’Alain et Sylvia.

Je me rends compte que Jean-Paul connaît l’endroit depuis longtemps, car il animait avec un ami, un rassemblement de plusieurs centaines de motards. Il en parle avec le patron. Je vais saluer celui-ci et lui souhaiter bon anniversaire : il m’apprend que ce sont ses 40 ans, la moitié de moi ! C’est un homme souriant, très sympathique. C’est lui qui prend cette photo de groupe.
Dans le stationnement devant la brasserie, les discussions continuent et nous avons du mal à nous quitter.
Il est temps de raccompagner Gaby à Cookshire-Eaton. Elle nous offre un rafraîchissement sur sa terrasse un peu à l’abri du soleil. Nous ne nous attardons pas et revenons pour passer la soirée chez Francine et Yves.

J’en profite pour illustrer les dégâts de l’hiver sur les rues qui sont marquées par de vrais sillons, sur la rue Belvédère Nord, juste à coté de chez eux !
C’est à ce moment là qu’ils m’offrent une belle carte de fête et deux livres de Jacques Houle :


- Les Premiers Canadiens T.01 De la Nouvelle-France à la révolution de 1837-1838
- Les Premiers Canadiens T.02 Du Canada-Uni au référendum de 1995
Ils se rendent compte que Jojo semble oubliée… alors, le Tome 2 sera offert en réalité à Jojo pour son anniversaire à venir. Extra ! De toutes façons, nous sommes tous les deux très intéressés par – et heureux de – ce double cadeau. Merci Francine, merci Yves !
jeu. 10 juil. 25 – Invitation à la Taverne Alexandre
Nous invitons ce jour Francine et Yves à dîner (midi) à la Taverne Alexandre pour sa fameuse viande fumée.
A l’apéritif, Jojo remarque sur la table d’à coté, deux hommes attablés devant une grande bière et un gros saladier de pop-corn… Elle se lève et va piocher dans leur saladier… Ils rient de bon cœur. A leur départ, ils déposent le reste encore important de leur saladier sur notre table, devant Jojo.
Jojo fait un reportage sur cet établissement et un serveur sympa nous prend les 4 en photo.
Revenant à la maison, un arrêt au Centre commercial Belvédère permet de faire quelques courses, de noter la promotion des articles canadiens dans le contexte politiques USA-Canada, de passer aux toilettes et de passer devant un salon de beauté qui vante ses services pour femmes voilées : intéressant.


Je communique avec Carmelle pour finaliser notre venue chez eux. Je lui confirme avoir résilié notre réservation à l’Auberge Petite-Nation, pour dormir dans leur refuge proche de leur cabane à sucre dans l’érablière.
Nous nous rendons chez Francine et Yves et notons la dégradation en ornières de la rue Belvédère Sud près de chez eux bien mises en valeur par l’éclairage de fin d’après-midi.
Dans la soirée, Yves nous passe le film « Magique » avec Anthony Hopkins. Je l’avais déjà vu, mais je ne m’en souviens pas de suite. Ce sont les crimes qui finissent par arriver qui me rafraîchissent la mémoire… une soirée bien meilleure qu’avec « Cruising bar »…
ven. 11 juil. 25 – Balade sur la Côte Nord dans Charlevoix
Depuis la France, j’avais réservé les 2 motels pour pouvoir accueillir Francine dans notre balade, comme les années précédentes. Malheureusement, Francine a eu quelques ennuis de santé qui ne l’incitent pas à nous suivre. Vraiment dommage pour nous 3.
Le pique-nique dans la voiture de même que les trolleys, nous partons un peu avant 7h en direction de l’autoroute 55, l’autoroute Joseph-Armand Bombardier. Au passage je réussis à capter une portion du visage peint en murale sur une maison non loin du condo, près de la voie ferrée.
L’autoroute Joseph-Armand Bombardier est en travaux, mais cela ne gêne pas trop notre progression : nous arrivons assez rapidement à l’aire de service de Melbourne. Le parvis de cette station est maintenant non fumeur et Jojo s’installe à sa lisière, près d’un banc.



Nous voyons qu’un des restaurants rapides installés ici a laissé sa place à une sorte de petit musée assez intéressant sur les environs immédiats. Nous mangeons un sandwich à l’œuf et bacon et repartons.
Passée la section de la 55 commun avec l’autoroute 20 Montréal – Québec, où Jojo propose de faire le Chemin du Roi entre Trois-Rivières et Québec, nous faisons halte pour une cigarette sur une aire de contrôle de poids lourds. Bien sûr, il y a toujours rappel des consignes de sécurité…
Ensuite, c’est le franchissement, spectaculaire, du Pont Laviolette sur le Saint-Laurent.
Nous suivons autant que possible cette route 138 qui slalome dans les vieilles rues de Trois-Rivières qui présente de temps en temps de belles maisons anciennes, comme celle-ci juste après un de ces coudes qui permet de longer le fleuve.

Plus loin, nous passons sur la place Pierre-Boucher déjà vue lors de notre venue à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Notre prochaine halte est à Champlain, près du fleuve, un petit parc tout à fait charmant, en face de Gentilly, ville située de l’autre coté du fleuve. Nous y entamons la balade des « villages sacrés, gourmands et créatifs », tout en voyant passer des cargos, étonnamment peu nombreux ce jour là au vu de ce que nous a dit Alain.
Un peu plus loin, c’est Batiscan et la visite de l’église où une jeune fille nous explique cette animation. Nous constatons que cette église est la 3ème bâtie ici.
Ste-Anne-de-la-Pérade, célèbre pour la pêche des petits poissons des chenaux, est tout proche, juste après un pont délicat à passer en hiver car il s’agit d’un tablier en grille métallique pour laisser passer la neige, du moins est-ce l’explication que j’en donne.
Au passage nous apprécions de voir que quelques maison anciennes sont conservées le long de ce Chemin du Roy.
A Neuville, une halte auprès de la mairie pour fumer, nous permet d’assister sous un abri style marché couvert, à des jeux d’enfants d’une colonie de vacances ou équivalent québécois.
Nous traversons Québec sur cette route 138 sans trop de problème. Au passage, nous sommes très étonnés de voir des officines de Syndics autorisées en insolvabilité !
Notre route nous conduit devant la Chute de Montmorency en face de l’entrée du Pont de l’Île d’Orléans en travaux. Nous cherchons à pique-niquer dans la halte routière associée au bureau d’information touristique de la Côte-de-Beaupré.
Le parc au bord du fleuve, un peu en aval du pont de l’Île d’Orléans, est tout à fait charmant et nous cherchons toujours à nous y arrêter. Il y a beaucoup de monde. Mais le temps de stationner et de sortir nos affaires, un banc de pierre tout au bord de l’eau se libère. Nous en profitons.
L’eau est lisse comme un miroir. Nous passons là dans le calme malgré l’affluence, un excellent moment de repos après la route. En sortant du parc, nous passons à l’information touristique tenue par un jeune homme qui entame la discussion à cause de mon accent. Jojo est intéressée par une pancarte appelant à la courtoisie au volant.
Nous passons sans nous arrêter près de la basilique Ste-Anne-de-Beaupré. Un beau grand panneau annonce le Mont Sainte-Anne et déjà la grande côte s’annonce.
Cette route 138 que nous suivons depuis Trois-Rivières est très belle et offre une variété intéressante de paysages.




A l’approche de Baie-St-Paul, nous gagnons, c’est le terme, le Bureau d’information touristique de Charlevoix qui est en contrebas de la route. La personne préposée à l’accueil est une dame sympathique et rapidement le courant passe bien entre nous. Elle nous donne une vision de sa vie, de son enfant, etc. Elle nous donne un autocollant de Charlevoix.
Une belle vue sur la baie nous est offerte sur le balcon.
Cette région est marquée par la chute d’une météorite : l’astroblème de Charlevoix en est le résultat. Des panneaux explicatifs sont proposés aux visiteurs de ce bureau d’information touristique situé en amont de Baie-St-Paul.
En ville, je lis mal le GPS de mon téléphone car à partir de ce lieu, nous devons quitter la 138 pour la 362 jusqu’à la Malbaie. Je me trompe. Nous revenons donc sur nos pas, et Jojo cherchant un raccourci, se retrouve piégée par une circulation intense renforcée par des travaux urbains. Une fois sur cette belle route 362, nous profitons au mieux du paysage.
Un belvédère face à la baie de Baie-St-Paul nous attire comme d’habitude. Le temps se prête aux photos.



Plus loin, proche de La Malbaie, un petit troupeau de vaches paît dans un prés en bordure de fleuve.
A l’approche de Saint-Siméon, but de la journée, nous décidons de prendre le risque de passer par Port-au-Persil, une très jolie petite bourgade dans un bel écrin naturel.
En effet le chemin est bien achevé et l’arrivée à Port-au-Persil tout-à-fait agréable. Nous nous dégourdissons les jambes près du bâtiment et surtout du ruisseau qui se jette dans le fleuve.








Nous arrivons à Saint-Siméon à l’Auberge-sur-Mer où j’essaie d’avoir une chambre à un lit au lieu de celle que j’ai retenue. Sans succès. Nous soupons au Restaurant-sur-Mer au bord du fleuve, en face de l’Auberge comme en 2023.
Puis nous faisons un petit tour au bord de l’eau, près de la plage où un monsieur assez âgé nous parle du spectacle sur le Royaume du Saguenay après que nous ayons dit que demain nous serons au Saguenay et au Lac-St-Jean, puis nos pas nous emmènent sur le quai à proximité du traversier St-Siméon – Rivière-du-Loup.
Il est temps d’aller dormir. Heureusement, la petite famille dans la chambre d’à coté ne nous gêne pas plus que cela.