Ce séjour Québec 2024 nous donne l’occasion de mieux faire connaissance des enfants de Michel, nos neveu, Luc, et nièce, Lynn
Mar. 20/08 – J. 11 – Incident, solution et invitation
Il fait toujours un temps maussade. Étant en train de me soigner l’ongle de mon orteil droit, le tabouret sur lequel je suis assis me lâche et je m’écroule par terre avec lui ! Le flacon d’Urgo ouvert que je tiens à la main perd un peu de liquide sous le choc.
Je me relève sans mal, mais non sans difficulté, coincé entre le bureau et le lit.
Je ramasse les morceaux et constate que la réparation sera délicate. Nous devrons aller à EstrieAide pour trouver une solution de rechange en attendant qu’Yves puisse réparer ce tabouret assorti au bureau.
Nous y allons et Jojo profite de cette course pour dénicher en vue de la balade au Nouveau-Brunswick un coupe-vent pour 3$, à peine 2€ ! J’en déniche un pour moi pour 12$.
J’essaie un tabouret et essaie de le régler en hauteur. Un commis s’avance et me propose son aide, que j’accepte volontiers. Mais ce tabouret ne vient pas seul, il fait partie d’un ensemble, ce dont je ne m’étais pas rendu compte. Je décline et explique mon cas au commis.
Il va chercher dans la réserve et en ressort avec deux tabourets. J’en retiens un, peut-être un peu trop haut, mais il devra faire l’affaire. Nous ressortons de ce magasin de seconde main avec nos trois objets pour 20,95$ en ayant profité de la réduction de 15 % du mardi pour les aînés.
Francine nous invite pour le repas du soir, un « pâté chinois » sorte de hachis parmentier. Nous ne mangeons pas à midi et faisons la sieste.
Repas chez Francine et Yves comme prévu et parties de cartes. Ce soir, c’est Yves puis Jojo qui gagnent. Yves me fait voir un reportage d’un homme qui réalise son rêve d’enfant de recueillir des animaux, et d’en faire un parc d’attraction. Il a réuni plus de 400 animaux. Est-ce le parc Oméga ?
Rentré au condo, je lis tard, ne parvenant pas à m’endormir.
Mer. 21/08 – J. 12 – Sanctuaire de Beauvoir
Je ne dors que 2 à 3 heures cette nuit. A 7h quand je me lève, Jojo est en train d’écrire son journal avec le café que j’ai préparé la veille. Pour le (petit-)déjeuner, je mange une partie de la pizza rapportée de notre dîner avec les cousins René et Pierre.
Jojo réalise un jeu de photos d’oiseaux qu’elle appâte sur notre galerie… J’aime bien :
Il est question de « quilles » pour cet après-midi, mais des échanges avec Francine nous indiquent qu’Yves est malade et qu’il vaut mieux ne pas venir. Alors, nous dormons un peu, beaucoup !
Nous partons ensuite faire le plein d’essence, en passant, car il semble que le temps se lève pour aller au Sanctuaire de Beauvoir
que nous avions déjà visité il y a…
Effectivement, en y arrivant par le chemin des pèlerins, nous avons une très belle vue sur la ville de Sherbrooke, bien dégagée. Nous en profitons pour prendre des photos, d’abord à l’extérieur, puis à l’intérieur de la petite chapelle de pierre.
Puis, un prêtre venant fermer le grande église, nous en profitons pour nous y glisser. Le prêtre nous indique la porte anti-panique qui va nous permettre de sortir de l’église, même fermée. Les stations du Chemin de Croix sont de véritables haut-reliefs. La 6ème, celle de Véronique, est malheureusement gâchée par un haut-parleur. A l’entrée, un panneau rudimentaire indique les années marquantes du lieu.
Nous sortons et constatons les dégradations du temps sur le monument et le brouillard tombé qui empêche toute vue ; nous avons bien fait de profiter de l’éclaircie à notre arrivée. De plus, il commence à pleuvoir…
Nous nous dirigeons vers l’orée du bois où nous voyons un ensemble de statues : les disciples d’Emmaüs,…
et un chemin de croix grandeur nature qui nous mène à un espace de rassemblement avec beaucoup de bancs devant ce qui ressemble à un oratoire. Je fais un peu de gymnastique pour photographier la station 6.
Revenus en ville, dans les embouteillages, après des facéties du GPS, ou plutôt de son interprétation au démarrage, nous allons faire le plein d’essence à la station Ultramar dont j’ai la carte Journie. Là, un camion assez gros nous surprend par ses évolutions très rapides sur l’aire de service, tout près des pompes !
Mon plein d’essence me coûte 70,05 $ je donne 70$ et annonce au pompiste que je vais chercher l’appoint en monnaie : il répond de laisser faire ! En fait je vais aussi lui donner un pourboire car c’est la seule station avec service gratuit.
En soirée, des messages FB avec Francine et Sylvia, me conduisent à choisir deux drapeaux de jardin à la demande de Sylvia qui veut faire un cadeau à Jojo pour son anniversaire.
Soirée tranquille au condo.
Jeu. 22/08 – J. 13 – Cousine Lise… seule et Compton
La journée commence par la sortie d’argent de Desjardins, dont nous apprendrons, rentrés en France, qu’il est non seulement associé au groupe CM-CIC, mais fait partie du groupe !
Nous retirons cet argent du compte Desjardins pour cette fois. Il faut garder des fonds dessus car il nous faut payer les travaux de changement de fenêtres au condo. Le paiement sera fait par chèque et je ne veux pas me trouver dans le rouge sur ce compte ouvert en 2011 à l’achat du condo.
Nous faisons quelques courses, rien de particulier. Yves est patraque et Francine nous indique de ne pas venir chez eux.
Nous partons pour la bogue de Brompton (le « cul » du lac Brompton) où résident la cousine Lise et son mari Jean-Guy. En arrivant, nous voyons la cousine et un de ses petits-enfants. Où est Jean-Guy, demande Jojo ?
Lise se dirige vers une grande photo dans le salon : Jean-Guy est décédé en avril sans que nous n’en sachions rien. Elle nous donne un signet comme c’est l’usage au Québec pour donner un souvenir du défunt, qui a passé les fêtes de fin d’année 2023 à l’hôpital.
Lise semble bien aller, elle n’a pas de soucis matériel, seul le manque de Jean-Guy lui pèse, ce qui est bien normal. Nous évoquons le cas de ce petit-fils, retourné jouer, qui est en seconde année adaptée (attention, les années au Québec sont comptées en ordre ascendant !)
Nous passons un bon moment avec elle ; nous sommes ses seuls contacts de notre coté de la famille, cela paraît totalement extraordinaire. Francine, vue ce soir, n’en savait rien. Apparemment, il n’y avait qu’une seule annonce sur FB ; encore fallait-il y être ami.
Il est assez tôt ce jeudi pour aller au marché de Compton où nous espérons voir Annie et Fred, nos neveux producteurs de légumes, essentiellement de la tomate cultivée sous serre du 1er janvier au 31 décembre. Arrivant sur place, nous trouvons des musiciens accompagnés d’une petite chanteuse en manteau rose…
Nous y trouvons Fred seul car le marché n’est pas très achalandé du fait du temps. Il nous dit que les maraîchers sont catastrophés surtout après un été 2023 désastreux. Et 2024 ne s’annonce pas mieux.
Jojo achète de ses mini-concombres et j’achète un petit morceau de tome de chèvre d’un producteur local. Très goûteux, mais très cher ! C’est d’ailleurs la caractéristique principale de ce genre de marché.
Nous avons mangé sur place d’un hot-dog qui n’a rien à voir avec ce qu’on voit dans les films ! La saucisse est produite localement et est deux fois et demi plus grosse, avec beaucoup de légumes locaux dans un morceau de baguette de pain rôti (toasté!). Comment peut-on mettre tout cela en bouche ? Nous avons dû séparer les morceaux pour en profiter. Délicieux, mais très peu pratique. Nous en avons fait part à l’exposant dont c’était une première.
Rentrés à Sherbrooke, nous pouvons aller chez Francine et Yves et y jouer 2 parties de cartes, toutes deux gagnées par Yves.
Je consulte les comptes sur l’ordi en utilisant le Wifi de Francine : tout semble OK. Et pour l’anniversaire de Jojo, cela semble s’orienter vers une célébration avec les amis le 5 septembre au vu des contraintes d’Alain qui a un RDV médical le 4 difficilement modifiable.
Gaétane sévit sur FB… en prévision de la journée de demain.
Ven. 23/08 – J. 14 – Accueil de Lynn et Dan avec Luc et …
C’est une journée familiale à Marieville. Nous serons reçus par Lynn et Daniel à leur emplacement au Camping « Les jardins d’eau » à environ 150km de la maison. Francine et Yves viennent avec la voiture de Francine qui a tracé le parcours, peu évident.
Toujours sur l’autoroute des affiches appelant à un comportement responsable. En effet, du fait de travaux, les files de voitures sont interminables !
Nous arrivons vers 14h05. Francine et Yves nous suivent de près. L’accueil est chaleureux, Lynn venant nous accueillir sur le stationnement à l’entrée du camping pour nous conduire vers le patio aménagé par Dan et elle dont j’ai le plaisir de faire réellement connaissance.
Nous trouvons déjà sur place Lynn et Dan, bien sûr, mais aussi Luc et Marie-José dont nous avions fait connaissance l’an passé à mon anniversaire, Jean-Paul et Nathalie.
Quant à Luc, j’ai une image, très ancienne, d’un soir de fin d’année dans un chalet au bord d’un lac où il nous avait donné un spectacle de magie : il avait fait passer une cigarette allumée au travers d’une veste de Jojo, sans la brûler…
Leur emplacement est au bord d’un plan d’eau artificiel, leur proprio un gars très sympathique. Ils y sont installés depuis 2019, année de l’acquisition de leur roulotte à 3 caissons extensibles latéraux.
Dan a l’air d’être très bricoleur (Voir ci-dessous son installation autour de son BBQ) et nous raconte des anecdotes. Les discussions roulent sur les Jeux Olympiques, la politique en France, Mélenchon, les voyages avec la visite inopinée d’une voisine, Sylvie, cycliste qui va partir très bientôt avec Vélo-Québec pour le littoral atlantique français. Lynn et Dan ont fait leur voyage en Italie l’an passé avec cet organisme.
Est évoqué ensuite le travail des immigrants, hindous, sikhs, maghrébins, etc. et les difficultés qu’ils occasionnent. Par comparaison, les guatémaltèques sont beaucoup mieux appréciés, travailleurs.
Lynn aime recevoir et cela se sent. Après l’apéro de 14h30 à 17h sur la terrasse au bord de l’eau, c’est le repas dans le gazebo avec 5 sortes de saucisses cuites au BBQ et des tas de bonnes choses dans l’assiette.
La soirée se prolonge autour du feu (propane) sur la terrasse.
Le retour est difficile pour les conducteurs, pas de café pour rester éveillé ! De plus, les aires de service sur l’autoroute sont fermées…
Il est proche de minuit quand nous arrivons à la maison.
