Québec 2025 – 3/10 – Balade vers des amis chers

Ce troisième article de notre séjour Québec 2025 nous emmène à Nicolet… mais bien sûr, il faut en revenir et revoir la famille !

mer. 2 juil. 25 – Aller à Nicolet chez Alain et Sylvia

Nous faisons de ce déplacement une balade agréable en parcourant la route 143 N qui a la particularité de longer grosso-modo la rivière St-François, avec des arrêts bien connus :

  • d’abord, le Parc de la Rivière sur la St-François non loin de Richmond, avec ses tables de pique-nique, l’accès « toléré » à la berge pour pêcher, la vue sur la rivière et ses usagers…
  • la station pique-nique tout particulièrement destinée aux randonneurs à vélo le long de la route verte N°4, à l’intersection de la route 143 et du Rang du Haut-de-la-Rivière, sur le territoire de St-François-du-lac,

Mais aussi l’inconvénient de devoir passer par la ville de Drummondville, qui est longue à « passer »… et oblige de passer au-dessus de l’autoroute 20.

Notre petit arrêt au Parc de la Rivière :

Passage de l’autoroute 20 : j’en profite pour prendre deux photos : une double lignée de bus scolaires et une affiche « racoleuse » intéressante… C’est vrai qu’on embauche partout ou presque au Québec !

À St-Bonaventure, où une cloche fêlée est mise en valeur devant l’église, nous devons trouver un dépanneur (au sens québécois) pour acheter du pain, oublié ce matin. Celui que l’on trouve ne manque pas d’intérêt : il est populaire et les personnes qu’on y croise n’ont pas la langue dans leur poche, que ce soient les clients ou les deux jeunes hôtesses de caisse. Moment agréable.

Juste après, une maison dans l’angle des rues est décoré des deux drapeaux, le fleurdelisé et l’unifolié.

Cette fois-ci, nous avons la chance d’arriver à la halte de pique-nique, évoquée ci-dessus, et trouver l’endroit déjà occupé, encore pour quelques secondes, par deux dames en vélos électriques. Elles ne tarissent pas d’éloges à la fois sur cette magnifique vélo-route et sur leurs vélos. Un contact vraiment agréable.

Nous pique-niquons, après quoi nous décidons de voir où nous mène ce rang. Nous arrivons très rapidement à une grande descente qui conduit à un pont métallique sur la rivière aux vaches qui se jette tout de suite après dans la rivière St-François dans un dédale d’îles qui font penser à un grand marécage…

Cette impression est validée par la vision de la carte OpenStreetMap. Ce « grand marécage » est appelé : Grande Île ! Nous parcourrons ce rang pendant quelques centaines de mètres, mais tombons sur un barrage sélectif pour les résidents, ce que nous ne sommes pas.

Nous reprenons notre route et arrivons sur la 132, la Route des Navigateurs. Comme nous sommes très en avance, nous avisons à Pierreville un parc sur le bord de la St-François bien aménagé avec des bancs ombragés, des toilettes, des panneaux d’interprétation explicitant, entre autres, le chenal emprunté par les bateaux. Nous nous y arrêtons pour profiter de l’endroit, bien à l’ombre. Jojo en profite pour faire un petit somme…

Nous poursuivons notre route vers Nicolet. Arrivés sur le Chemin du Fleuve Ouest, rue de nos amis Alain et Sylvia, nous voyons un nouveau bâtiment attenant au Parc Écomaritime de l’Anse-du-Port en face de la longue passerelle (plus de 800 m) au-dessus du marais du bord du fleuve St-Laurent.

Je le visite et reste sur ma faim quant à l’animation dont le fonctionnement laisse à désirer, de façon très inattendue, au vu de la qualité habituelle de ces installations. Plus loin, nous nous arrêtons dans une des 5 impasses qui se terminent par un demi-tour au bord du fleuve.

Nous descendons de voiture et je vais me balader sur l’estran, à la recherche de bois flotté apte à fabriquer un bâton de parole. Une dame qui attend des visiteurs s’approche et nous échangeons des paroles aimables.

Je lui demande qu’est-ce que c’est que cet élément en bord du fleuve. Elle répond que c’est un des 2 éléments à terre permettant aux bateaux de prendre le bon chenal dans le lac St-Pierre. L’autre, hors de vue, est un peu plus à l’intérieur des terres. Je la remercie pour cette explication.

Il est maintenant temps d’aller chez nos amis Alain et Sylvia. Ils nous font bon accueil, comme d’habitude. Avant d’aller sur la galerie, Jojo leur offre un livre dédicacé de Nicolas : « Comment l’Europe a nommé le monde », ainsi qu’une bouteille de vin d’Alsace.

Nous passons sur la galerie et passons là un bon moment avec un verre de vin, avant de souper. C’est délicieux, comme d’habitude. Après-quoi, le beau temps nous incite à retourner sur la galerie… Je fais quelques pas sur le muret qui marque la limite de leur terrain, juste au bord du St-Laurent.

Et nous assistons à un beau coucher de soleil sur la Lac St-Pierre, en regardant les bateaux passer devant la maison…

jeu. 3 juil. 25 – Retour de Nicolet

Nous nous levons vers 8h… Mais Alain est déjà dans le salon en train de consulter les nouvelles sur sa tablette. Connaissant bien Jojo, il se précipite pour préparer son café, puis le mien. Jojo, quant à elle, est aller fumer une cigarette devant la maison.

Sylvia se lève à son tour et prépare le déjeuner dans le gazebo attenant à la maison. Comme toujours, c’est excellent et très différent de ce que nous mangeons chez nous à Sherbrooke. J’apprécie énormément.

Nous passons sur la galerie et assistons au ballet des bateaux ; le fleurdelisé est bien accroché à la balustrade, ce que nous apprécions beaucoup ! Nous prenons la pose pour la photo traditionnelle de nous quatre au bas de l’escalier.

Vers 10h, nous reprenons la route en nous promettant de nous revoir à l’occasion de mon anniversaire. Nous voulons profiter de ce retour pour emprunter un parcours inhabituel pour nous. Nous partons par la 259 sud en direction de Ste-Monique où nous faisons une première halte, en face de l’église, d’un coté de la rue, de l’autre l’école Arc-en-ciel ! La mairie n’est pas loin de là.

Comme toujours, le presbytère est la plus belle maison du village… Ce qui a le don d’agacer prodigieusement Jojo. Un kiosque est situé dans le petit parc devant l’église que nous ne pouvons pas visiter.

Nous reprenons la route, pas pour longtemps, nous nous arrêtons juste après le pont sur la rivière Nicolet.

La rivière fait un coude intéressant du point de vue photographique, et le champ sur la colline en face du pont est cultivé dans le sens de la pente, ce qui me surprend.

Nous reprenons cette route 259 sud vers Ste-Perpétue où nous nous arrêtons également devant l’église, avec un kiosque dans le parc devant le parvis. Pas de visite possible.

La route se continue au-dessus de l’autoroute 20 Montréal-Québec et nous arrivons à Notre-Dame-du-bon-conseil où Jojo ressent un besoin pressant. Nous nous dirigeons vers le centre sur la 122 ouest. Un bar nous interpelle : nous vérifions qu’il est bien ouvert, ce qui n’est pas évident au premier abord.

C’est bien le cas. Je commande un café pour Jojo, mais pas pour moi. L’activité est très calme, à peine un client et une amie de la patronne qui passe la saluer… Nous sommes là depuis très peu de temps et un déluge se déclenche, avec quelques petits grêlons. Et cela dure, dure !

La patronne va fumer sur la galerie, ce qui est normalement interdit, mais les circonstances… Jojo en profite pour allumer sa cigarette. Au bout d’une bonne demi-heure, cela se calme et nous pouvons reprendre la route. C’est la 122 Est vers Victoriaville, puis, à la sortie, nous récupérons la 116 Est vers Plessisville.

Là, nous empruntons la 165 sud vers St-Ferdinand où nous avons l’idée, saugrenue, de nous arrêter sur cette route au Belvédère St-Ferdinand, bien entretenu avec un banc public, mais… totalement inutile, vu la végétation qui empêche, ou presque (voir photo!), toute vue sur le lac William. Il n’est pas à confondre avec le Belvédère de la Marina de St-Ferdinand.

Assez dépités, nous reprenons la route 165 Sud, le long de la rivière, jusqu’à sa jonction jusqu’à la 112 Ouest, très près de Thetford Mines, berceau de l’Amiante au Québec. Nous tournons le dos à Thetford Mines vers Sherbrooke.

La route longe le lac Aylmer, passe à Disraeli, et Beaulac-Garthby où nous nous arrêtons au bord du lac, près de la marina et des Vélorails de Beaulac-Garthby, où nous avons l’habitude de nous arrêter.

Le temps de fumer une cigarette, et nous nous remettons en route, pour Sherbrooke, où nous passons la soirée chez Yves et Francine.

ven. 4 juil. 25 – Déjeuner chez Eggsquis et soirée G Vigneault

Aujourd’hui, j’ai envie de revenir à Eggsquis pour leur donner une seconde chance, ayant été déçu de notre dernier passage, l’an passé, avec Francine et Yves. Finalement, nous y passons un moment très agréable, en particulier avec le personnel.

Après quoi, Jojo a envie de commander à la poste les timbres canadiens parus en 2024 qu’elle ne possède pas encore. Nous nous garons tout près du principal établissement de la Poste Canadienne. Résultat, Jojo essaie de passer commande, mais cette simple formalité n’est pas encore possible. Le préposé, qui commence à bien nous connaître, en est désolé.

Au retour vers le condo, nous passons près du Grand Séminaire en briques rouges ; tout près de la Basilique-cathédrale St-Michel. A la maison, nous invitons Francine et Yves à souper chez Harvey’s.

D’ici là, nous allons nous balader vers Compton où nous espérons voir Fred et/ou Annie, nos neveu et nièce. C’est l’occasion de revoir deux ponts couverts, déjà hors service :

  • le pont Drouin, est devenu un lieu de pique-nique, tout à coté de l’Abri Végétal, entreprise de Fred et d’Annie,
  • le pont couvert de Milby, est interdit à la circulation car vétuste et est près du Chemin des Cantons. Passant de l’autre coté de la rivière nous voyons une maison avec une sculpture d’ours dans un tronc d’arbre,

Photos prises vers l’Abri Végétal

Fred n’est pas présent, il est sur un marché et Annie est dans la préparation du marché de ce soir ; manifestement, elle est heureuse de nous voir… et nous l’embêtons prodigieusement ! Nous ne nous attardons pas, l’essentiel étant de garder le lien.

Photos vers le Pont couvert de Milby :

Revenus à temps pour rejoindre Francine et Yves chez Harvey’s, nous partageons le repas que je règle avec une remise de 10$ car Francine dégaine sa carte « CAA ». Sa voiture a toujours la plaque d’immatriculation de Josselin à St-Claude dans le Jura.

Bien entendu, nous passons la soirée chez eux et Yves nous fait visionner :

  • le documentaire sur Gilles Vigneault, animé par Boucar Diouf, à l’occasion du 50ème anniversaire de la création de la chanson « Gens du pays »… Le lien ci-avant donne l’histoire de la genèse de cette chanson devenue de fait l’hymne national du Québec ;
  • Un documentaire d’époque sur la genèse de la chanson « Gens du Pays » avec Yvon Deschamps, Louise Forestier, et Gilles Vigneault

Nous passons là une excellente soirée. Merci Yves !

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