Fin du Chemin de Compostelle en Aquitaine et début en Espagne
Dimanche 22 juillet – Ostabat – St-Jean-Pied-de Port
Lever tôt. Petit-déj’ à 6h et départ à 6h30. Vincent et Olivier (St-Jacques-la-Mecque) se sont couchés contre le gîte à l’extérieur. Nous les retrouvons un peu plus loin au refuge de Kazerna (aménagé par le responsable du gîte à St-jean-Pied-de-Port du même nom) où Vincent aurait pu dormir et où nous avons vu deux pèlerins qui s’apprêtaient à repartir.
De jolis sentiers, dont une portion qui surplombe la route, les paysages sont magnifiques.
Message de Nicolas au sujet de la voiture et des papiers. La voiture de Marylène est HS !
Nous nous arrêtons à un kiosque de l’honneur à Gamarthe, bien venu. Mais que de bitume sur cette étape ! Arrêt café à St-Jean-le-Vieux au même café-restaurant qu’en 2015.
Ai moment de passer près d’une rivière nous apercevons Kurtz et Christine dans celle-ci, apparemment heureuse de se baigner !
A l’arrivée en haut de la rue de la Citadelle à St-Jean, des touristes nous prennent en photo devant la porte St-Jacques.
Nous visitons l’accueil pèlerin pour la première fois (avant, il y avait trop de monde et la queue était interminable!) C’est très sympathique, mais nous observons que les pèlerins sont systématiquement orientés vers la route Napoléon. Ce n’est pas notre choix, nous qui avions suivi les conseils d’André et d’Odile pour passer par la voie historique de Valcarlos.
Nous arrivons au gîte Kazerna vers 15h. L’accueil est super sympa par les Hospitaliers de Bretagne Tony, Marie-Laure et Christine.
Nous allons nous promener dans le village et prendre un petit rosé avec tapas.
Ce soir, l’équipe des hospitaliers montants sera là au repas avec l’équipe descendante. Il y a eu aussi une jeune allemande qui en est à ses 2000 km et est en pleine forme. Ce repas est très convivial et très sympathique. Il y a une présentations de tout le monde, Pèlerins et hospitaliers.
Je demande à une nouvelle hospitalière le service de bien vouloir poster nos guides par la pochette adéquate.
Lundi 23 juillet – St-Jean-Pied-de Port – Valcarlos
Les hospitaliers bretons nous prennent en photo devant le gîte : ce sera un temps la photo de ma page fb.
Nous partons en oubliant le donativo concernant le refuge, vu la veille, et qui est l’œuvre du responsable, Jean-Claude. Ce refuge est 12 km en amont de St-Jean et est associé à la plantation d’arbres pour pèlerins.
Nous nous arrêtons en route aux Ventas en Espagne, c’est juste à la frontière, de l’autre coté de la Nive d’Arnéguy. Une petit casse-croûte en terrasse.
Nous recevons des message de Josselin et de Cathy-la-rousse.
Nous arrivons au gîte vers 11h30. Quelqu’un est là qui nous accueille, malgré l’heure !
Voulant acheter de l’homéopathie, nous constatons que l’Espagne n’est pas très fournie ! Nous déjeunons au restaurant d’il y a 2 ans et une erreur de facturation nous donne un avoir pour le repas du soir.
Arrivée au gîte d’un couple déjà vu. Les éléments du petit-déj’ sont déjà là : il y a suffisamment de petits gâteaux pour tout le monde, y compris les jeunes qui sont arrivés… croyons nous naïvement !
Nous sommes en Espagne : nous sommes en Navarre espagnole (Navarra)
Nous sommes en Espagne : Navarra
Mardi 24 juillet – Valcarlos – Espinal
Mauvaise surprise au lever : les jeunes sont déjà partis et avec eux, l’essentiel des petits gâteaux. Il ne reste pas grand-chose – 6 petites madeleines pour 4 adultes – à se mettre sous la dent. Les deux italiens disent n’en avoir pris qu’un seul…
Le chemin passe par un joli sentier sympathique en fond de vallée le long d’un ruisseau… mais rapidement, le sentier montre des signes de non-entretien : la publicité pour l’autre voie de la FFR est efficace !
L’arrivée à la chapelle de Roland est nettement plus agréable qu’il y a 2 ans ; un touriste nous offre de nous prendre en photo, ce que nous acceptons avec plaisir.
De plus, une équipe mixte franco-espagnole est en train de réaliser des fouilles archéologiques près de la chapelle. Intéressante la visite impromptue avec un des archéologues.
Nous nous arrêtons à l’abbaye de Roncevaux pour acheter deux crédential espagnols, pour le cas où les deux nôtres ne suffiraient pas et faire tamponner celles en service. En fait elle seront tout juste suffisantes !
Nous faisons une petit casse-croûte (bocadillo géant ! Et café) à une brasserie en terrasse.
Nous avons du réseau, donc nous envoyons des messages à Rose (via Aurélie) et Marie-Angèle pour leur anniversaires
Nous arrivons à Espinal au gîte préconisé par André, comme il y a 2 ans. Mais c’est le cousin d’Angel qui est là, et cela change tout. Nous sommes déçus par l’accueil ; de plus, nous ne pouvons pas payer par CB et le repas nous laisse sur notre faim. Il est toujours difficile de faire sécher son linge. Nous retrouvons Christine et Kurtz. Sympa.
Mercredi 25 juillet – Espinal – Larrasoaña
Nous avons attendu pour le petit-déj’, servi à 7h, lui aussi aussi frugal que le repas de la veille. Christine offre un café à Jojo : elle avait repéré le goût de celle-ci pour ce breuvage…
L’étape est très chaude. Elle débute par une belle montée. Beau parcours en forêt sur de beaux sentiers. Petit café et panaché à Zubiri puis grosse montée à proximité de l’usine Magna.
Un endroit surprenant et sympa nous permet de passer une rivière à gué, un endroit vraiment sympa qui offre la possibilité de se rafraichir les pieds de façon agréable, ou alors, de passer sur des plots de béton bien disposés.
35°C à 16h.
Arrivée au gîte San Nicolas, assez difficile à trouver à la sortie complète du village, hors chemin, vers 16h. Nous y retrouvons Kurtz et Christine. Lessive et petit verre de blanc, pour une fois.
Repas sympa avec deux italiennes, Manuela et Francesca de Rome dont l’une pose LA question à ne jamais poser : « Pourquoi faites vous le Chemin ? ».