Chemin de Compostelle 2-20 – Alto del pardón

Suite du Chemin de Compostelle en Navarre

Jeudi 26 juillet – Larrasoaña – Cizur-Menor

Compostelle à Larasoana

Départ à 6h55 avec pour petit-déj’ un simple café pris au distributeur. C’est léger, surtout pour Jojo.

Alors l’arrêt à Zuriaín et son café pour pèlerins est le très bien venu. Nous y retrouvons Kurtz et Christine. Plus loin, un peu avant Zabaldika, un kiosque permet aux pèlerins n’ayant pas encore mangé de se restaurer d’un œuf ou d’une banane, etc… nous participons, histoire de faire vivre le commerce… Nous passons sous Zabaldika dont nous avons gardé un excellent souvenir et l’indiquons à Kurtz et Christine.

Ils ont bien apprécié la visite et nous nous retrouvons à Pamplona pour des photos à la porte de France et pour un pot que Kurtz tient à nous offrir sur la Place Castillo.

Visite de l’office du tourisme et petit repas (salade mixte) sur la place en face de la Mairie. Vu l’heure, la chaleur et le souvenir de la montée à Cizur-Menor, il est impératif de prendre le bus pour aller vers le gîte. C’est une très belle installation et l’accueil est fait en français par Maribel.

Nous y faisons la lessive et prenons le repas au même resto qu’il y a deux ans

Vendredi 27 juillet – Cizur-Menor – Puenta-la-Reina

Lever ; dans le dortoir, nous sommes 5 dont 3 états-uniens. Café pris au distributeur et en route.

L’arrêt petit-déj’ est à Zariquiegui. De nouveau !

La montée à l’Alto-del-pardón est assez rude. Nous y ratons le selfy. Tant pis. La descente et beaucoup plus délicate, car très empierrée. Finalement c’est plus facile que craint. Nous reconnaissons le parcours, et cela nous est sympathique.

A Uterga, nous passons devant le gîte dans lequel nous avions dormi il y a 2 ans. Nous nous arrêtons à l’église de Muruzábal où Jojo photographie les fonds baptismaux. Notre attitude respectueuse nous vaut de la petite dame qui surveille l’église un cadeau : une coquille à chacun de nous deux.

L’église d’Óbanos est fermée. La place est superbe.

Nous arrivons à Puenta la Reina vers 14h. Le gîte s’appelle LOS PADRES REPARADORES.

C’est une vraie usine à pèlerins, avec des dortoirs de 8. Jojo est abordée par Loé qui lui dit que ses parents ne feraient pas ce que nous faisons. Elle semble en admiration pour nous. Nous la verrons souvent par la suite.

C’est la fête ce soir avec feria (course de toros) en ville. Difficile de trouver de quoi se restaurer. On finit par y arriver en peu en dehors du centre-ville.

Samedi 28 juillet – Puenta-la-Reina – Eyegui

Petit café machine comme on commence à s’y attendre. Il y a beaucoup de pèlerins. Un peu trop à notre goût. Départ à 6h45 ; les rues sont encore sales de la fête de la veille. Nous franchissons le pont qui a donné son nom à la ville.

Après un peu de plat, la montée qui s’annonce est très rude et même difficile surtout pour Jojo. Elle apparait comme un mur sur le profil de l’étape (lien) ! Elle est vraiment conforme à notre souvenir… Nous prenons notre temps.

Nous petit déjeunons à Mañeru d’une tortilla et d’un bocadillo. Et nous voyons un kiosque de l’honneur dans une oliveraie, et nous y faisons honneur !

Après un arrêt casse-croûte rapide, nous prenons un raccourci un peu scabreux pour Lorca juste après notre arrêt casse-croûte. Nous visitons les églises de Cirauqui et de Villatuerta

Jojo a mal au dos quasiment en permanence.
Bel accueil à Eyegui, comme il y a 2 ans.
Nous allons chez Décathlon pour acheter maillot et sous-vêtement pour moi.


Dimanche 29 juillet – Eyegui – Los Arcos

Lever 5h10. Bon petit déjeuner sur la route en partant.

Comme la dernière fois, la fontaine d’Irache est « tarie ».

Belle montée à Villamayor de Monjardin avec arrêt à la fontaine des maures sans nous arrêter à Azqueta où il y a pourtant ce qu’il faut !

Bel arrêt chez Ernesto’s mobile. Nous retrouvons 2 allemands et les 2 italiennes et Loé la jeune française qui avait contacté Jojo à Puenta-la-Reina.

Nous visitons l’église et photographions les fonds baptismaux. Nous recevons de messages de Josselin, Sylvie et René.

La descente est assez longue et l’arrêt à l’ombre nous permet de nous y reposer,mais la fontaine ne donne pas d’eau. Dommage !

Arrivés à Los Arcos, qui se fait désirer tant il fait chaud, nous nous rendons à la « Casa de la Abuela » (la maison de l’aïeule) qui n’avait pas pu nous accueillir il y a deux ans. L’hôte, José, a pris notre linge, l’a mis dans un filet et nous a fait payer 1 euro pour la lessive !

Nous bivouaquons sur la place de l’église (magnifique) pour un pot de sangria et le repas, tout comme il y a 2 ans.

Après le repas, nous partons nous balader dans cette belle cité de caractère, comme nous le disons en Franche-Comté.