Chemin de Compostelle 2-10 – Voie du Puy

Suite du Chemin de Compostelle en Auvergne et début en Languedoc-Roussillon

Samedi 16 juin – Le Puy-en-Velay – Montbonnet

Compostelle. messe des pèlerins au Puy-en-Velay
Lucas a tenu à nous accompagner

Petit-déjeuner en groupe (voir photo), marqué par l’oubli de remplir le livre d’or qui aurait mérité meilleur sort. Lucas est présent à ce petit-déjeuner car, même s’il attend pour le soir même un ami qui doit marcher avec lui, il tient à nous accompagner à la messe du pèlerin dans la cathédrale (photo). Le « sermon » et la bénédiction du prêtre sont plutôt sympathiques même pour nous qui ne sommes pas du tout pratiquants.

Nous descendons les marches qui prennent naissance au milieu de la nef vers 8h20, ce qui est assez tardif, vu la longue montée qui nous attend. En passant devant le gîte des Capucins qui nous avait hébergés en 2011, je prends ma dernière photo. En effet, j’ai dû cogner mon appareil qui s’est bloqué. Dommage !

Sagement, nous avons réservé à Montbonnet à l’Escole, où nous arrivons vers 16h30, car nous avons pris du temps pour nous. En effet, Jojo a mal au dos.

Lors de cette montée, nous nous sommes en effet arrêtés en particulier auprès d’une caravane-bar-café installée au bord du chemin et avons rencontré deux pèlerins, un genevois, Manu, et un franc-comtois, Jean-Claude, que nous retrouverons souvent par la suite, le franc-comtois dormant le soir-même dans notre petit dortoir.

A noter que sur le plateau, le sentier s’était senti des envies d’être un gros ruisseau… Nous n’avons pas pris la déviation… Tant pis pour nous.

Arrivés au gîte, Marie-Annick me masse avec de l’huile d’amande douce avec de l’eucalyptus citronné bon pour la tendinite. Elle nous met en garde contre des semelles qui ne semblent pas adaptées. Il faut que le soulier maintienne bien le pied et que la semelle soit plus efficace.

Le repas est convivial, en commun, et l’on fait la connaissance de Joël et de trois australiennes, de la même famille, mais qui vont se séparer pour partir dans 3 directions. Les retrouvailles à Conques seront chaleureuses.

Dimanche 17 juin – Montbonnet – Monistrol-d’Allier

Lever à 5h. Temps froid et couvert. Petit déjeuner avec café perso pour Jojo et départ 6h30 environ, thermos pleine d’eau chaude.

La montée est tout de suite là. La ballade est superbe sur des chemins parfois escarpés style « sentier de la grotte des faux-monnayeurs » de Mouthier-Hte-Pierre. Arrêt café à St-Privat-d’Allier après un détour causé par les pluie. Belle chapelle à Rochegude et arrêt-thé tiré de la thermos.

De grosses descentes difficiles, d’autant que le chemin est changé à l’approche de Monistrol, atteint vers midi. Petit rosé et café en attendant l’ouverture du gîte municipal géré par le camping en délégation de service public. Nouveauté ; il est proposé des plateaux-repas bienvenus.

Nous dînons et faisons un CR de notre avancée à Marylène pour retransmettre aux amis qui nous suivent.

Lundi 18 juin – Monistrol-d’Allier – Le Villaret-d’Apcher

Monistrol d’Allier

Lever 5h. Petit-déjeuner 6h30 avec croissants et pain frais et départ à 7h40.
Ce sont de belles mais longues et dures montées ! De belles orgues basaltiques, déjà prises en photos pour Nicolas, en 2011. Quelle grimpée fantastique, mais trop de bitume.

Dommage, toujours pas d’appareil photo, bloqué et donc inutilisable. Alors je pense à utiliser mon petit smartphone. Petite pause café chez Josy à Rognac qui se plaint de la faible présence de pèlerins… Nous faisons connaissance d’un Jocelyne, française qui se dit québécoise car émigrée là-bas depuis très longtemps. Elle marche léger, son mari l’accompagnant de gîte en gîte avec les bagages… et en voiture.

Traversée de Saugues avec arrêt café panaché sur la place, rencontre de québecois de Québec, et re départ pour le Villaret… où nous avons réservé difficilement, Jean-Louis étant en Écosse et gîte tenue par une amie ?

Un « travail » expliqué par le fils de l’hôtesse

Bribes de souvenirs par intermittence : la Clauze, le Fayet qui a déçu : pas de café. Nous rencontrons aussi un couple qui a fait le chemin de Stevenson et veut marcher jusqu’à Figeac sur le chemin de Compostelle. Nous arrivons au 2 pèlerins vers 17h15. Jojo fait la visite du village avec le fils de l’hôtesse, ce qui était bien apprécié, semble-t-il : travail, maison d’assemblée, entre autres.

Mardi 19 juin – Le Villaret-d’Apcher – St-Alban-sur-Limagnole

Lever 5h, et petit-déjeuner en autonomie dans la salle du bas. L’appareil photo tombe de nouveau, et, miracle, il refonctionne ! Il s’est débloqué. Youpi !

Nous partons vers 6h30 sous un ciel couvert. Nous montons (1323m) vers la chapelle st-Roch (1240m) en évitant le Sauvage, belle commanderie bien publicisée. Nous bifurquons donc au pont de Chanaleilles et j’ai bien utilisé ma veste soft-shell de Décathlon. Et pendant 4 à 5km nous sommes suivis par un magnifique chien

La chapelle St-Roch est fermée : trop d’incivilités, sans doute ! Nous rencontrons là des marcheurs qui s’extasient devant nous, qui marchons depuis chez nous, soit plus de 700 km.

Dans la forêt, j’appelle chez André et Odile pour prendre des nouvelles. Elles ne sont pas très bonnes et André me précise de les rappeler environ 7 à 8 jours avant Aire-sur-Adour pour savoir si nous pourrons faire étape chez eux.

Arrivée spéciale à St-Alban : nous avons l’impression de faire le tour du village avant d’arriver devant l’église que l’on visite et nous prenons un pot non loin de notre genevois, Manu, qui vient de se délester de pas mal de kilos à la poste.

La recherche du gîte « Antre nous » est malaisée, mais nous finissons par y arriver : nous y serons seuls. Gladys et Mickaël nous font bonne impression avec un vrai canoë canadien pendu au mur de la salle. Gladys nous a préparé un bon dîner bien venu.

Nous sommes en Lozère, en Languedoc-Roussillon.