Compostelle 2013 – 2 : Avec René et Angèle 2

De Marcilhac à Bouziès avec René et Angèle, puis jusqu’à Cahors sur notre chemin de Compostelle 2013

Ven. 10 mai – Marcilhac – Cabrerets

Cette étape est la réplique parfaite de celle d’hier : des montées descentes de la vallée sur le Causse, et des paysages superbes sur la vallée depuis les hauteurs du Causse.

René va chercher ses ânes, et nous prenons un café à la même terrasse que la veille. Et nous partons vers 9h. Nous sommes très rapidement sur le Causse.

Le sentier est sympa, des burons s’offrent à notre vue. Nous les trouvons assez grands.

Redescendus au bas de la vallée, nous sommes intéressés par une sorte de fontaine, sorte de résurgence baptisée fontaine.

Nous cassons la croûte au-dessus de Sauliac-sur-Célé. Après-quoi nous entrons sur le site du Vieux Sauliac, remarquable avec ses maisons troglodytes.. et son mur des anglais ! (voir le plan du vieux Sauliac).

Nous remontons sur le Causse. La vue, les vues sur la vallée et ses bâtiments anciens, petits châteaux, sont magnifiques. Quelle belle balade !

Sur le chemin, un voyageur inattendu : un petit lapin tout noir. Un peu plus loin, ce sont des moutons que nous croisons, dont l’un à moitié tondu : cela lui fait une drôle d’allure !

Nous arrivons vers une vitrine mettant en scène un raccourci de l’histoire de l’humanité, en matière qui semble être de l’argile orange.

Nous arrivons à un lieu-dit : « Le bout du Lieu« , avec sa maison dans la falaise. Remarquable !

Cabrerets est tout de suite là. La route est coincée entre la rivière, le Célé et la falaise.

Nous arrivons à notre gîte, le gîte du Barry, tenu par une jeune dame énergique avec restaurant et terrasse, dont nous profitons immédiatement, le temps aussi pour René d’aller conduire les ânes dans le pré à environ 200m du gîte. René, en nous rejoignant, chute, heureusement, sans gravité.

Nous dînons sur place, bien entendu, mais à l’intérieur. L’accueil est extra.

Après, au titre de la balade digestive, nous allons saluer les ânes dans leur pré.

Sam. 11 mai – Cabrerets – Bouziès

Nous prenons le petit-déjeuner avec notre hôtesse encore endormie. Nous nous préparons pour la journée, il est environ 8h et allons chercher les ânes.

Tout de suite à la sortie du village, la grotte de Pech Merle est annoncée : elle est sur le Chemin, nous passons devant l’entrée, quasiment sur le Causse, donc après une forte montée, mais nous commençons à y être habitués.

Pendant la montée, nous avons de très belles vues sur le village que nous quittons.

Très tôt, nous avons des annonces du gîte installé au lieu-dit Conduché où se trouvait la gare de Bouziès. C’est là que nous allons ce soir, seuls, car René et Angèle doivent nous quitter.

A l’approche de ce lieu-dit, le chemin passe sur la route et, c’est tellement près de la falaise, que nous passons 2 ou trois tunnels !

La route qui mène au village de Bouziès et encore serrée entre falaise et Célé, et des surplombs magnifiques et des murs dans la falaise nous étonnent et nous ravissent !

Nous franchissons le Célé sur un pont suspendu pour arriver au village, et allons sur la place attenante au port fluvial.

Premier objectif, nous restaurer : nous pique niquons sur cette place, les ânes étant attachés sur une partie herbeuse. Puis nous prenons un café à une terrasse-trottoir où Angèle fait le service !

Là, nous devons nous séparer : René et moi devons aller chercher les voitures avec le van pendant qu’Angèle et Jojo gardent les ânes, ce qui ne sera pas de tout repos ! Les ânes font savoir qu’ils en ont « marre » de marcher ; c’est beaucoup plus qu’ils avaient l’habitude de randonner : cela se comprend, mais ne rend pas la tâche plus facile à Angèle ! En fait, ils sont la vedette du jour pour les enfants et les petites familles !

René et moi, retraversons la rivière pour prendre un bus sur la route principale en direction de Figeac, après une petite attente : il n’y a pas d’ambiguïté, le bus porte la mention : « Figeac » dans son pare-brise.

Nous récupérons les deux voitures et le van et allons stationner la 206 à Cahors qui est sur le chemin en prévision de notre retour de Moissac.

Arrivés vers 17h15 à Bouziès avec le van, nous avons pas mal de difficulté à faire monter les ânes dans celui-ci.

Nous nous séparons : René et Angèle repartent vers Eaunes, alors que nous allons au Lieu-dit Gonduché où se trouve le gîte installé dans l’ancienne gare de Bouziès. Nous décidons d’y aller par l’ancienne voie ferrée et donc de traverser le Lot sur un très vieux pont ferroviaire.

Nous nous installons nous sommes seuls dans une petite salle dortoir.

Après le repas pris sur place, au bar-brasserie « les deux étapes », nous décidons de nous balader vers le confluent du Célé et du Lot, tout près, et de prendre quelque temps le chemin de halage le long du Lot en direction de St-Cirq-Lapopie qui est perché au-dessus du Lot, mais sans avoir l’intention de grimper.

Ce chemin de halage, mis en valeur dans « St-Jacques La Mecque » est extraordinaire. Le lieu est très beau et des bateaux touristiques nous saluent. Nous nous arrêtons un moment à l’écluse de Ganil dont un panneau nous indique son fonctionnement et rappelle les consignes de sécurité.

Un repère nous interpelle, il est en hauteur et rappelle la crue de 2003. Un passant sympathique nous prend en photo dans ce lieu particulier.

Dim. 12 mai – Bouziès – Pasturat

Lever 6h45 et petit-déjeuner à 7h30 dans ce même bar-brasserie avant de repartir sur le chemin vers Bouziès et Pasturat.

Nous repartons par la même voir ferrée désaffectée.

Puis, passé le village de Bouziès, le chemin suit grosso-modo le Lot avant de grimper pendant 2h et demie vers le Pech Lapeyre d’où nous avons une belle vue sur la vallée et Musclade et Mucolaudou où nous commençons une descente vers le Lot que nous suivons jusqu’à Pasturat. Nous croisons une borie où Jojo se fait photographier pour donner l’échelle.

Pour midi, nous n’avons qu’un quignon de pain et un peu de pâté de foie… Nous avons un message de Marylène.

Il est 14h quand nous arrivons au gîte, le Relais de Pasturat, qui n’est pas encore ouvert… On nous accueille quand même avec gentillesse et Jojo a même, sur sa demande, un petit café.

Pour l’Ascension, ce gîte vient d’accueillir 13 marcheurs. Jojo s’écroule et dort 2 heures.

Nous sommes rejoints par un couple de marcheurs de Lille, Marie-Hélène a la forte personnalité et Didier, qui comme moi, les deux années passées, transporte sa lourde machine PPC contre l’apnée du sommeil. L’hôte est allé les rechercher car ils s’étaient perdus sur le chemin, venant de Rocamadour.

Le repas se passe merveilleusement bien avec des parties de rigolade avec Marie-Hélène en pleine forme ! A noter une tarte aux noix et chocolat en dessert !

Lun. 13 mai – Pasturat – Cahors

Lever 6h30, petit-déjeuner 7h30. Notre hôte, Jacques, nous explique par où nous devons passer pour rejoindre le GR.

Celui-ci monte sur le Causse de Pasturat au sud du Lot. Nous repassons à plus de 280 m. Le chemin se dirige maintenant vers le nord et, sur la ligne de crête nous offre une excellente vue sur la vallée. Arrivés au Pech de Béars, nous repartons vers le sud jusque vers le village des Mazuts à 290m d’altitude. Une pancarte nous dit qu’il reste 14 km pour Cahors si nous restons sur le GR36, mais nous n’avons pas l’intention de faire la grande boucle vers le sud, d’autant qu’elle propose de remonter par le Mont Saint-Cyr. Le chemin descend alors vers le Lot. Nous avons décidé de suive le Lot depuis Galessier-Bas, c’est-à-dire, suivre la variante du GR36.

Nous passons ensuite sous l’autoroute A20. Il est un peu plus de midi quand nous arrivons à la bifurcation de la variante.

Nous cassons la croûte d’un peu de pâté mangé à la cuiller. Les derniers kilomètres se font sur la route ou des rues. Nous pénétrons dans la presqu’île de Cahors par le pont de Cabessus, et nous nous mettons à la recherche de notre gîte : « le papillon vert ».

Nous allons ensuite prendre un café avec des compagnons et allons visiter Cahors, une belle église, la cathédrale Saint Étienne, avec un superbe cloître.

Le gîte nous déçoit par la mesquinerie de l’hôtesse : nous mettons deux sous-vêtements dans la machine à laver et elle nous compte deux lavages !!! Il s’agit d’une anglaise qui vit ici depuis longtemps. C’est le genre de rencontre qui nous ont fait éviter Cahors en 2018 (en plus de coller au plus près de la route historique : ce sont les commerçants de Cahors qui ont demandé, exigé, que le Chemin y passe.)

A noter que nous retrouvons Didier et Marie-Hélène dans notre chambrée !