Ce quatrième article de notre séjour Québec 2016 est typé « amis et famille » et découverte d’un phénomène d’illusion d’optique de même que du village de la Petite Italie à Montréal
Dimanche 17-07 – Ripon et retour
Nous nous levons à 6h. Le ciel est bleu, il y a du soleil. Francine sort de la maison pièces sur pièces.. Voici quelques images de l’intérieur, comme de l’extérieur.
Après la toilette, nous discutons avec Roger de meuble, et en particulier du plaisir qu’il avait eu à discuter avec Papa à Mouthier-Haute-Pierre en 1971… Il parle d’une chaise qu’il me montre et qui est spéciale car elle est fait selon une technique rustique : les éléments sont des branches brutes assemblées. C’est vraiment de l’art. Il en est très fier, à juste titre, me semble-t-il. J’ai également photographié une belle bibliothèque à l’ancienne.
Hier, il a eu un malaise, et a encore mal ce matin.
Nous prenons le petit-déjeuner vers 10h30. Cela ressemble à un « brunch » un peu particulier, car Carmelle nous propose des choses inhabituelles pour nous, dont une recette suisse… C’est délicieux et je demande la permission de me resservir. Carmelle acquiesce en remarquant : « oui, tu es poli ».
Yves, toujours pressé, décide de partir tôt. Lui et Francine partent donc vers 13h15. C’est dommage pour eux, car ils vont rater une superbe balade, dont nous, qui ne sommes pas pressés, allons en profiter. Carmelle nous emmène donc en balade le long de la rivière Petite-Nation et nous fait admirer les chutes du diable.
Au cours de cette balade, Carmelle m’a dit avoir beaucoup apprécié leur séjour chez mes parents et qu’elle aurait aimé avoir une mère comme maman… Manifestement, elle n’avait pas été maternée quand elle était enfant, à Forestville, sur la rive nord du St-Laurent.
De retour à la maison, nous voyons Roger qui reçoit la visite d’un ancien élève. Il a en effet été prof de menuiserie dans une vie antérieure.
Nous prenons congé, ravis de ces retrouvailles, vers 15h30.
Nous reprenons la route vers Sherbrooke avec des arrêts cigarette et café à Rigaud, et Orford et casse-croûte chez Harvey’s. Tout en remarquant au passage les oies sauvages qui font du mal aux récoltes et l’art de la signalétique au Québec : « A deux doigts de la mort »
Lundi 18-07 – Chartierville et son illusion
Jojo se lève à 5h30.
Nous allons aux urgences au CHU et nous en sortons à 9h45 après le passage par la compta pour payer mes « soins ».
Après quoi, nous partons en balade vers le sud-est des Cantons de l’Est par la 212E. Vers deux heures, nous sommes à St-Augustin-de-Woburn, frontalier avec l’état du Maine
L’église est fermée. Nous remontons vers le nord le long du Lac Mégantic, passons à coté de la vallée du castor, et nous ne résistons pas à monter sur la Tour d’Observation des Hautes Appalaches. Nous y examinons les panneaux d’interprétation du relief : un observatoire est installé sur un ancien volcan. A noter que cet observatoire est en relation avec celui du Pic du Midi d’Ossau : voir l’article : https://jojo-et-claude-p.fr/sejour-vip-au-pic-du-midi-1/
Nous repartons alors vers l’ouest avec arrêt sympathique à un petit parc à Notre-Dame-des-Bois, sur une éminence donnant de beaux points de vue. Sur le site de la ville, on peut lire : « Avec une altitude s’élevant à 555 mètres, Notre-Dame-des-Bois est l’un des villages les plus hauts perchés du Québec. Érigé en 1877, on lui donne le vocable de Notre-Dame-des-Bois en l’honneur de la Vierge Marie. » Il y a aussi un dispositif avec 7 poteaux qui désignent les 7 étoiles principales de la Grande ourse… Voir le panneau d’interprétation : « Parallaxe et Constellations ». Nous sommes vraiment à grande proximité d’un observatoire !
Nous continuons la route car nous avons entendu parler de l’illusion de Chartierville. Il s’agit d’une route « la côte magnétique » qui donne l’impression de monter alors qu’elle descend. Chartierville nous accueille avec un pancarte : Chartierville, l’Eldorado des Cantons-de-l ’Est. Avant d’arriver à cette côte magnétique, nous visitons l’église où Jojo fait sa récolte de 6ème station du chemin de croix et de fonds baptismaux.
Nous continuons sur le 257S vers le New-Hempshire vers la fameuse côte. « La côte magnétique est le fruit de plusieurs coïncidences : un horizon occulté et une pente abrupte se jouent de nos sens. Émerveillement, amusement et surprise sont au rendez-vous. Le centre est situé sur la route 257 Sud, entre Chartierville et le poste frontalier. Un guide touristique vous attend au kiosque d’information ».
Une affiche nous donne le « mode d’emploi » de l’illusion :
- – arrêtez vous ici,
- – actionnez les clignotants d’urgence
- – mettez le véhicule au point mort (N)
- – regardez en arrière et expérimentez.
- Bonne journée.
En fait nous assistons à un beau spectacle avec des skieurs sur roues (skis de fond d’été) et nous arrivons à prendre un petite vidéo… extra !
Nous continuons vers la frontière (les « lignes »). Je reste prudemment en terre québécoise, je n’ai pas de passeport canadien, ce que possède Jojo qui va voir le douanier états-unien du New-Hampshire.
Au retour, tout près de la frontière, là où une pancarte signale que les distances sont maintenant métriques pour les voyageurs venant du sud, nous faisons halte au parc de la Côte des Lignes altitude 710. Le poteau indicateur directionnel nous indique qu’il existe à proximité une montagne de marbre… Et qu’il y a des sentiers frontaliers.
Nous revenons vers Sherbrooke via la route 210 et Sawyerville en passant à coté de Newport, Qc et de l’Université Bishop de Lennoxville, ville maintenant intégrée à Sherbrooke. Ces bâtiments sont plus élégants que ceux de l’Université Mac Gill de Montréal, tout près de la rivière Saint-François à son coude qui la dirige vers le nord et le centre de Sherbrooke. Les écureuils gris ne sont jamais loin.
Sherbrooke nous accueille avec l’annonce de la Fête du Lac des Nations du 19 au 24 juillet.
Mardi 19-07 – Journée à Montréal et la « Petite Italie »
A 7h, Francine nous rejoint pour le petit déjeuner et nous quitte à 8h.
Comme Stéphane doit intervenir chez nous, nous prenons des photos de l’évier qui va être changé et des marches extérieures qui vont être améliorées.
A 8h45, nous partons vers Montréal. Beau temps. La vue sur le Mont Orford est belle.
En arrivant en Montérégie, nous passons non loin des « montérégiennes« , sortes de collines dont la composition est très différentes des environs et qui font saillie sur la plaine du St-Laurent.
Comme nous en avons pris l’habitude, nous nous stationnons à Longueuil près du Métro et de l’antenne de l’Université de Sherbrooke. Nous prenons le passe habituel pour la journée, même si le plus souvent un simple A/R suffit.
Nous descendons du métro à Berry-de-Montigny, la première plaque tournante de ce métro pour prendre le ligne qui monte dans le nord. Et là, station Jean-Talon, nous sommes à proximité de notre but : le quartier de la Petite-Italie. Nous voyons de belles rues avec les maisons caractéristiques aux escaliers extérieurs.
Nous prenons ensuite un petit café sur une terrasse en face du marché Talon. Nous recevons des appels de Sylvia et de Monique.
Nous nous promenons ensuite au Parc Jarry où nous sommes surpris de voir de écureuils blancs. Également surpris de voir des musulmans faire la prière au vu et au su de tout le monde dans ce parc, les homme d’un coté, les femmes de l’autre…
Nous nous décidons de déjeuner, il est d’ailleurs temps : environ 14h ! Nous sommes Notre menu : Côtes levées pour Jojo et fish-n-chips pour moi. Nous sommes tout près du Marché Talon qui est dans la Petite-Italie : voir le plan du quartier : Le Parc Jarry, le Marché Talon et la Petite-Italie sont proches voire inclus.
Nous visitons tout près l’église Notre-Dame-de-la-Défense dont les fonds baptismaux sont superbes. Jojo trouve également à photographier des boîtes à lettres intéressantes.
Dans la rue, un piano est installé et un jeune homme en joue, visiblement, il en est ravi. c’est tout près de l’église Ste-Cécile, trouvée fermée d’abord, mais maintenant ouverte…
Nous nous baladons également dans les rues résidentielles avec des escaliers extérieurs typiques. C’est tout à fait charmant par ce beau temps. Nous avons la surprise de passer devant une murale qui rend hommage au Groupe Beau Dommage de 1974.
Il est temps maintenant de regagner Sherbrooke. Le métro nous tend les bras et nous rejoignons la rive sud à Longueuil.
Le péage du stationnement est de 8,5$, ce qui n’est pas excessif vu la tranquillité d’esprit que cela procure.
Nous quittons par la rue St-Charles, l’avenue Riverside vers l’autoroute 10 et nous avons une vue superbe sur le pont Champlain avant sa reconstruction.
Nous nous arrêtons à l’aire de service de Magog. Et sur le parc de stationnement, nous trouvons une carte de crédit. Après une recherche assez courte, nous voyons une dame sui a l’air de chercher quelque chose… nous l’abordons et lui demandant ce qu’elle peut bien chercher… et nous la rassurons de suite !
Bien sûr, nous nous arrêtons à Farnham, cette fois-ci pour aussi casser la croûte à La Belle Province. En approchant de Magog, le nuit tombe et la lune est superbe.
Au casse-croûte, une erreur de prix fait que la consommation est gratuite : belle initiative, bien appréciée sur le principe.
Nous recevons un appel de Francine qui répond à nos messages ; elle donne des nouvelles d’un beau-frère aux urgences
Mercredi 20-07 – Sherbrooke et dîner chez Francine
Rien de bien marquant ce jour.
Francine vient petit-déjeuner avec nous et Jojo refait un petit somme.
Elle appelle son frère Michel et Sylvia, pour organiser notre balade à St-Elie-de-Caxton, patrie de Fred Pellerin le conteur.
Elle va ensuite chez son pourvoyeur de timbres du Canada, Hugo. Je l’accompagne bien sûr. Après quoi, nous cassons la croûte en ville et faisons quelques courses sans oublier de la crème en glace de Coaticook, et une carte d’anniversaire pour notre petite Rose qui va avoir 10 ans.
Nous dînons chez Francine avant une soirée cinéma (vidéo) concoctée par Yves, le cinéphile de la maison.
Jeudi 21-07 – Balade à Saint-Elie-de-Caxton
Lever 5h30, ciel bleu. Beau présage pour la balade à Saint-Elie-de-Caxton.
Nous partons à 7h vers Saint-Elie-de-Caxton. Avec un arrêt à l’aire de Melbourne pour un café thermos, et cigarette.
Nous arrivons à Nicolet un peu trop tôt ; les filles Jojo et Francine, en profitent pour fumer une cigarette au bord du St-Laurent.
Arrivés chez Alain et Sylvia, nous prenons nos deux porte-drapeaux spécialement commandés et réglons notre dû à Sylvia.
Nous partons vers Saint-Elie-de-Caxton en deux voitures : Jojo avec Francine et Sylvia dans la nôtre, et j’accompagne Alain dans la sienne. La traversée du Pont de Trois-Rivières est toujours impressionnante.
Arrivés à Saint-Elie-de-Caxton, nous nous dirigeons vers l’accueil touristique.
Le petit train touristique est presque déjà bondé, mais nous y trouvons place. Il est remorqué par un tracteur sorti tout droit d’une ferme ! Nous faisons le tour du village et sommes étonnés par l’arrêt à la traversée des lutins qui a nécessité un arrêté ministériel pour sa pancarte officielle.
A proximité du cimetière, nous voyons un sculpteur à l’œuvre. Son ébauche est entourée d’un cercle de gravas blancs dont il est, avec elle, le centre. Un peu plus loin, c’est une sorte de petit Lourdes qui nous est proposé.
Nous visitons l’église puis arrivons, toujours en petit train, à « l’arbre à paparmane» ou arbre à bonbons géants à la menthe poivrée.
Ensuite, un beau parc nous attire, et nous visitons une sorte de boutique / musée d’artisanat, puis le jardin botanique.
La balade, bien que touristique, est sympa. Ce village a réussi à capitaliser sur sa célébrité, Fred Pellerin, pour attirer du monde.
Sur le retour, nous ne prenons pas une route directe, mais au contraire nous nous dirigeons ver Wölinak, village réserve des Abénaquis et visitons l’atelier-boutique « Plumes et Pacotilles » qui ne nous plaît pas plus que cela. Nous nous arrêtons à un pont couvert datant de 1928, le « Pont des Raymond » sur la route de la seine vers la route 226.
Nous faisons ensuite une halte chez McDo Dinosaures sur l’autoroute, à proximité d’un immense stationnement de bus scolaires jaunes, mais là, il s’agit essentiellement de camionnettes, jaunes elles aussi.
Nous arrivons à Sherbrooke vers 20h30, suffisamment tôt pour assister au feu d’artifice sur le Lac des Nations.
Arrivés au condo, Jojo passe un bon moment à trier ses nouveaux timbres, mais pas seulement.
Vendredi 22-07 – Pique-nique au bord du lac Memphrémagog
Lever à 7h30, il y a plu dans la nuit.
Nous faisons quelques courses et allons à Compton chez Annie avec Francine chercher des tomates. Sur le chemin de retour, près de Waterville, nous voyons un très long train de marchandises faire des manœuvres.
A Magog, nous nous arrêtons au restaurant de poulet dont nous avons des bons d’achats par Yves et cherchons un endroit à l’ombre pour pique-niquer au bord du Lac Memphrémagog. Nous payons le péage nécessaire. C’est non loin du marais du Port-aux-Cerises.
Nous voyons la Fresque des Cantons en quatre temps, avec en particulier, l’image d’un des tous premiers véhicules de Bombardier sur neige.
De retour au condo, vers 15h, nous faisons un peu de ménage et une petite sieste.
Nous avons rdv avec Francine et Yves pour aller au restaurant chinois de la rue King-Est. Nous sommes très déçus de ce lieu. Nous revenons au condo pour manger de la crème en glace et des chocolat d’Oloron-Sainte-Marie.
Nous recevons un message de Josselin et d’Annie qui nous invite au camping pour un BBQ au bord du lac, et Frédérique, notre nièce de Pamiers, a de mauvaises nouvelles pour sa maladie.
Yves nous invite à regarder un film avec Robert Charlebois, Terence Hill et Miou-miou : « Un génie et deux associés ». Soirée très sympathique.
Sachant que nous avons un tourne-disque, Yves nous donne des 33 tours et des plumes pour moi, qui en cherche toujours.
Samedi 23-07 – Soirée BBQ au Camping d’Annie & Fred
Le ciel est bleu quand nous nous levons à 7h.
Je reçois un message de René pour les documents de la succession des parents. Nous l’appelons. Ensuite, nous appelons André pour organiser une petite rencontre comme à notre habitude.
Puis, nous allons vers l’office du tourisme pour acheter des passeports québécois pour les enfants. Nous en trouvons suffisamment. Extra.
Puis Jojo s’arrête chez Hugo, qui à 10h n’est pas bien réveillé ! Il va se chercher un petit déjeuner sous l’orage.
Vers une heure et quart, nous faisons quelques courses puis casse-croûtons avant de faire une petite sieste avant la soirée camping. Annie nous indique les précautions à prendre compte tenu du temps pluvieux.
Nous nous dirigeons vers le camping du Pont Couvert de Milby , avec une bouteille de Crémant du Jura. (Cabelier).
Le repas est très convivial, avec apéritif : petits fromages, melon, tomates, etc et avec cuisson sur feu de bois sur une jante de roue de voiture du maïs habillé, de la feleur d’ail, de betteraves, de courgettes et du poisson, servi avec du riz.
Des voisins viennent nous rejoindre avec deux enfants et des « Mashmallows ». Cela se passe autour du feu de camp.
Café avec des « trous de beigne à l’érable » et des framboises.
Nous appelons Monique, Michel pour donner des nouvelles. Il est difficile de joindre Francine pour organiser notre excursion en Abitibi.
Nous terminons la soirée autour du feu de camp, avant que Fred nous précède pour regagner l’entrée du camping à la noirceur, non sans les recommandations : faites attention aux chevreuils !
Nous sommes de retour au condo vers 23h30. Nous prenons une petite limonade (« cooler ») et assistons de loin au feu d’artifice de Sherbrooke.