Ce neuvième article de notre séjour Québec 2025 nous permet de répondre à l’appel de Marylène pour avoir un capteur de rêves et de revoir nos amis de Nicolet avant de rechercher des cadeaux à rapporter en France
dim. 20 juil. 25 – Pow-wow d’Odanak
Ce pow-wow était marqué de longue date sur le calendrier des possibles pour notre séjour au Québec… Mais ce qui a déclenché le déplacement, c’est le récent – c’est-à-dire après avoir assisté au Pow-wow du lac St-Jean et en être revenus – message de Marylène nous demandant un capteur de rêves car elle faisait des cauchemars.
Nous en avions trouvé un dans un magasin sur la rue Alexandre à Sherbrooke. Si nous n’avions pas pu aller à Odanak, nous avions une solution B, mais sans être vraiment satisfait de cet achat…
Nous aimons bien la communauté Abénaki d’Odanak au bord du St-Laurent qui a des pow-wow familiaux avec beaucoup d’accent sur les enfants (« Chaque enfant compte »). Nous décidons d’y aller, cela nous fera une belle balade, de toutes façons.
Nous voici sur l’Autoroute 55 qui porte ici le nom de Joseph-Armand Bombardier (l’inventeur des motoneiges) ; elle porte le nom d’autoroute de l’énergie dans le tronçon entre l’autoroute 20 et le St-Laurent. L’affichage est toujours très parlant : « prends le temps de vivre, ralentis ».
Au début de la route 143 nord, juste après la traversée de l’autoroute 20, une maison en construction attire mon attention. Elle est au bord de la route, elle-même au cœur de la plaine agricole du St-Laurent, au Centre du Québec.
Nous arrivons à notre halte fétiche trop tôt pour pique-niquer. Nous y faisons une petit arrêt bienvenu par Jojo ; il ne fait pas plus chaud que cela !
Arrivé à Odanak, nous voyons que la boutique de Pierre, mon philosophe amérindien est ouverte. Je me promets de m’y arrêter au retour. Nous gagnons un stationnement surveillé au coût de 10$ dans un espace privé ; c’est bien organisé.
Jojo s’avance vers la prairie qui accueille le pow-wow pendant que je descends vers la rivière St-François… j’y vois le programme du pow-wow, et une stèle commémorative en 3 langues : abénaki, française et anglaise.
Un jeune garçon et son père semblent observer quelque chose dans des rochers. Je m’approche : ils observent un couleuvre qui vient de muer. Le papa essaie de soulever la peau de la mue, mais celle-ci est fragile et se brise… Je n’ai pas de photo nette de cela.
Nous arrivons juste au moment de la sortie de l’office religieux dans la chapelle de la communauté. Les danseurs, hommes mais surtout femmes se disposent en cercle et chantent et dansent au son des tambours.
Les officiels de la Société St-Jean-Baptiste et les 2 prêtres sortent également de la chapelle : le moment est solennel et festif. A noter le perlage dans les cheveux de l’amérindienne qui fait face à la chapelle : il représente la tortue, symbole très fort des amérindiens.
La cérémonie d’entrée du pow-wow est précédée d’une mise en valeur d’une équipe de jeunes gens, garçons et filles ayant réussi quelque chose que je n’ai pas comprise… mais cela rejoint le souci des jeunes ici. Ceci est confirmé par un drapeau « chaque enfant compte ». Un autre drapeau met en valeur le rôle de la femme au sein des communautés amérindiennes du Québec.
Un point important est que l’entrée dans l’arène de danse se fait par la porte de l’Est. Sur la photo, les officiels sont groupés à cette porte. Le chef est reconnaissable à son plastron blanc (en os) et son panache blanc à la base.
D’ailleurs, le chef de la communauté à sacralisé l’arène – piste de danse – en se tournant vers les 4 directions, et dans son discours, en abénaki et en anglais, a insisté, entre autres, sur le rôle des femmes pour garder leur homme dans le droit chemin !! Il a été chaudement applaudi !
L’entrée des danseurs, hommes et femmes, garçons et filles, a été, comme au Lac St-Jean, marqué par le respect du moment demandé aux spectateurs : silence, tête nue, pas de photo ni de vidéo…
Le pow-wow a été ouvert par la danse d’un danseur invité en habit vert. Ce jeune homme, nous l’avions déjà vu lors de plusieurs Pow-wows. Sa danse, agréable à suivre a bien duré 4 à 5 minutes, rappelant celle de Stéphane au Lac-St-Jean, mais dans un style très différent.
Nous nous sommes baladés dans les stands des artisans amérindiens et une jeune dame en robe traditionnelle sobre a accepté de poser pour moi. Nous avons acheté un capteur de rêves pour Marylène et 4 bracelets avec pierres semi-précieuses pour les 4 petites filles : Rose, Clémence, Apolline et Fiammetta.
Devant un stand de livres d’auteurs amérindiens, deux clientes discutent avec la vendeuse pour choisir un livre. J’aperçois le livre « Des glaçons comme du verre » que j’ai lu en tant de jury de pré-sélection du Prix littéraire France-Québec. C’est mon favori et j’en fais l’article. La vendeuse est ravie ! La cause est entendue pour les clientes qui repartent avec.
La faim commence à nous titiller… Un stand nous fait envie : du poisson fumé. Très bon. Nous nous régalons.
Nous faisons d’autres rencontres : avec le jeune homme porte drapeau devant un tipi, puis Madeleine, soignante en psychiatrie, je crois, et qui nous considère come des gens ouverts – et dont le visage me fait penser à un personnage du Temple du Soleil par Hergé, dans les aventures de Tintin – et enfin le grand chef qui a sacralisé l’arène… les personnes qui l’entourent assurent que s’il parle peu le français, il le comprend très bien.
Ayant rempli notre mission, nous quittons le pow-wow pour nous arrêter à la boutique amérindienne à l’entrée de la réserve. Pierre est en grande discussion avec des touristes. Je le salue discrètement et quitte la boutique.
Nous reprenons la route et Jojo voyant une superbe boite aux lettres, la prend en photo. Nous pique-niquons à notre halte fétiche, puis nous nous arrêtons pour la cigarette à l’aire de service de Melbourne.
Nous doublons sur l’autoroute un très grand camion avec double remorque… et toujours ces panneaux de sécurité…
Nous rentrons à Sherbrooke assez tôt pour souper d’une excellente lasagne – arrosée du rosé qui n’a pas été consommé aux retrouvailles MBA’71 – chez Francine et Yves avant la partie de cartes.
lun. 21 juil. 25 – Brunch avec Sylvia et Alain
Il y a déjà trois ou quatre jours, Sylvia nous avait demandé de réserver la journée du 21 juillet, les « instructions » pour se retrouver arriveraient en temps utile. Comme leur fils Mathieu habite Sherbrooke, il est normal qu’ils cherchent à optimiser leur déplacements, Nicolet étant à près de 2h pour eux, 3h pour nous qui faisons du tourisme !
Donc nous avons rendez-vous pour un brunch vers 11h30 chez EggsFruits sur la rue King Ouest. Nous avons donc un peu de temps pour flâner. Jojo en profite pour prendre en photo son cardinal bien rouge à quelques mètres de notre balcon.
Puis, pour gagner notre RDV, nous passons par des rues inhabituelles, très pentues !


Sylvia et Alain nous préviennent d’un léger retard… Nous sommes déjà sur place et les attendons sur le stationnement. Nous rentrons ensemble dans le restaurant. C’est clair, agréable, moderne. Nous choisissons une table de 4 sur banquette plus confortables que les chaises.
Pour une fois, je déroge à mon habitude et prend un toast doré avec fruits : voyez la belle assiette ! Miam ! Jojo, quant à elle, reste plus classique avec ses deux œufs tournés, patates sautées et saucisses, le tout accompagné de deux tranches de fruits : ananas et melon.





Nous passons là un autre excellent moment avec eux. La serveuse nous prend en photo et au moment de payer, Alain tente de régler la note avec sa montre connectée… Il a dû s’y reprendre à 2 ou 3 fois avant de réussir !
Revenus au centre ville de Sherbrooke, nous nous baladons dans la « Well ». Une boutique exhibe deux maquettes de balançoires telles que Jojo aimerait avoir dans le jardin… Au passage de la voie ferrée qui permet le passage des très, très, très longs trains de marchandise au cœur de la ville nous faisons quelques photos des voies, des bus décorés, de la ville.
En particulier, j’essaie de mettre en valeur par le jeu des ombres et des lignes blanches, les déformations de la chaussée, sans oublier la belle murale montrant l’ancien terminus de bus.



mar. 22 juil. 25 – Recherche de cadeaux
Le retour est très proche et nous nous rendons compte qu’il nous manque quelques cadeaux. Avant de partir, je m’avise que les éboueurs passent et que 2 poubelles sont à ramener à leur place le long du bâtiment. Je m’en occupe, juste quand Yves et Francine arrivent pour (petit) déjeuner… Ce ne sont en général pas des lève-tôt.
Jojo nous sert le repas : œufs tournés, roestis, bacon, cretons, etc. Quant à moi, je suis le spécialiste du café. J’en ai préparé la veille comme d’habitude pour permettre à Jojo de réveiller son cerveau droit, puis son cerveau gauche. Pour cela, il lui faut bien 2 tasses de café, mais à leur arrivée, je relance une cafetière.
Après ce moment en commun où Jojo fait puiser Francine dans le sac des surprises plusieurs petites choses, comme des clins d’œil, car ils ne sont pas venue souvent chez nous, nous partons au Centre Commercial le Carrefour de l’Estrie.
Ce centre est bien desservi par les bus de la ville, avec des abris, et présente des coins fumeurs à l’extérieur, où Jojo a fait la connaissance d’un jeune homme ravi de revenir à Sherbrooke après avoir passé quelques années dans la région de Montréal. Fumer, comme dit Jojo, cela sert aussi à faire des rencontres !
Nous repassons par Renaud-Bray qui en plus des livres, des jeux de société et petits gadgets, ont un rayon cadeau. Et là, la jeune fille qui nous guide nous montre une tasse isotherme déguisée en « can de sirop d’érable »… Basile étant sportif et pratiquant la randonnée, cela devrait lui plaire.
Nous partons en découverte et dans la devanture du magasin que l’on vise pour les pièces de monnaie de l’année entrevues à la Poste Centrale, nous avisons une collection d’objets « le monde de Tintin » et nous pensons évidemment à notre ami Olivier, fan de Tintin.
Nous entrons et faisons l’acquisition de jeux de monnaie canadienne pour nos fils qui ont la double nationalité.
En soirée, nous allons passer un moment chez Francine et Yves : pour un moment des adieux ou plutôt des « au revoir »…