Tout séjour au Québec se doit de passer par Cookshire-Eaton et Nicolet, sans négliger la famille ! C’est le cas pour Québec 2024.
Ven. 16/08 – J. 7 – Achat de DD et Kinzo
Je me lève le premier et prépare le petit déjeuner dont le café.
Nous partons faire des courses chez Rossi, Dollarama et Best-Buy, ce dernier magasin pour y acheter un disque dur externe de 2TO. Ceci pour y sauvegarder les « Photos à Thème » de Jojo ainsi que les Photos originales à traiter du disque dur intermédiaire.
Nous déjeunons rapidement pendant que je lance la sauvegarde d’environ 1,3 TO de photos.
Une petite sieste, profonde, car Francine et Yves viennent au condo et repartent sans nous réveiller !
Nous essayons de refaire surface avec du café pris sur la galerie (balcon québécois). Le téléphone sonne : c’est Francine qui vient aux nouvelles pour venir chez nous prendre un pot. Je re prépare une bonne quantité de café, qui servira finalement au petit déjeuner de demain, car ils arrivent avec des boissons fraîches.
Nous papotons pendant que je surveille la sauvegarde et que je relance car elle a été interrompue.
En fait, nous attendons surtout le moment où nous irons au RDV de Joanne pour dîner chez Louis’s avant d’aller au Kinzo. Je vais y assister pour me faire une idée de l’ambiance, mais sans jouer.
Nous arrivons un peu en avance. Yves a prévu de rentrer chez lui ; cela va dépendre de la possibilité pour moi d’assister sans jouer. Joanne le demande a une amie : c’est faisable. Donc Yves repart sans moi chez lui et je me joins aux filles : Francine et Jojo dans notre voiture tandis que Joanne utilise la sienne.
Je me suis partagé entre les encouragements aux filles et les écrans de télévision branchés sur le sport (tennis à Forest Hill, je crois).
Au retour, Francine, assise à coté de Jojo à l’avant, manipule les boutons de la console de la Jetta pour déambuler le pare-brise, sans trop de succès. Nous la déposons devant chez elle et rentrons chez nous.
Nous prenons un (tout) petit verre de rosé avec des cacahuètes sur la galerie…
Sam. 17/08 – J. 8 – Gaby et les cousins René et Pierre
Nous sommes convenus avec Gaby d’aller la voir pour rechercher ma casquette en fin de matinée, sans dîner.
Nous partons donc un peu plus tôt que nécessaire pour une balade dans le nord-est de Sherbrooke. Au passage, Jojo voit une pancarte annonçant le Sanctuaire de Beauvoir. Bonne idée ! Mais difficile de faire demi-tour dans cette route, ce chemin plutôt, assez étroite. Nous allons donc jusqu’à presque Brompton pour faire demi-tour de façon sécurisée.
Mais la route que l’on prend, le chemin Desjardins est, nous le constaterons plus tard, est à angle droit avec le chemin, la cote de Beauvoir, que nous aurions dû prendre… très proche l’une de l’autre et une pancarte mal placée…
Nous parcourrons le Chemin Desjardins jusqu’à son extrémité en croisant le rang 2 dont Sylvia nous rappelle que ses parents y habitaient. Nous arrivons sur le Rang 4 Ouest que nous prenons à droite pour revenir vers la route 216…
Nous avons raté notre sanctuaire ! Ce n’est qu’arrivé à la maison avec un plan détaillé de la région de Sherbrooke que je vois par où nous aurions dû passer.
Arrivés chez Gaby pour un petit moment… nous voyons qu’elle est en besoin de contact chaleureux et en veine de confidences sur son arrivée au Québec 30 ans auparavant…
Au moment de repartir, après un passage éclair de sa fille, elle tient à nous montrer les 3 ratons-laveurs que celle-ci élève après les avoir recueillis non sevrés : elle a dû les nourrir à la seringue ; elle est devenue leur mère adoptive. Elle leur a construit, à coté du garage, une cabane assez vaste.
Nous nous approchons. Les 3 petites bêtes sont curieuses et viennent à notre rencontre. Heureusement, le grillage nous protège des longues griffes, non agressives, de ces mignonnes boules de poils avec lunettes sur le museau. Les photographier à travers ce grillage a été ardu, et non totalement satisfaisant… Tant pis !
Il est temps d’aller à Windsor au restaurant du moulin, là où nous nous étions retrouvés en 2023 après la mise en terre familiale des cendres de la cousine Claire, la sœur de René et de Pierre, et fille de tante Noëlla.
Nous y arrivons à 17h (le souper au Québec, le dîner pour nous, est très tôt au Québec). Nous arrivons assez groupés et nous sommes 8 à table ; voir la disposition dont le serveur nous a remercié, facilitant sa tâche pour les factures : les membres d’un couple se font face !
Francine | Lucie | Claire | Jojo |
Yves | Pierre | René | Claude |
Nous partageons là un autre moment chaleureux. Ma pizza étant très grande, trop, je demande une boîte (ce que les français appellent un « Doggy Bag ») pour en garder la moitié.
Mais René habitant l’Île de Laval à l’Ouest de Montréal, et ayant été inondé, a du travail chez lui, et doit repartir pour être au travail de nettoyage dès le lendemain matin. Il décline, en la remerciant beaucoup, l’offre de Jojo de venir dormir au condo chez nous, à Sherbrooke. Re-papotage sur le parvis du restaurant :
Dim. 18/08 – J. 9 – Aller chez Alain et Sylvia
Très tôt dans notre séjour, Sylvia et Alain nous ont demandé de réserver les 18 et 19 août pour aller les visiter à Nicolet.
Nous faisons de ce déplacement une belle balade par la route normale, la 143 nord, délaissant l’autoroute 55 appelée « Joseph-Armand Bombardier » créateur de la moto-neige.
Cette route a le mérite de longer de près ou de loin la rivière St-François qui se jette dans le St-Laurent tout-près de la réserve Abénaki d’Odanak où je cherche à visiter la boutique de Pierre à chacun de nos voyages au Québec. Nous faisons une halte technique à notre arrêt favori : le Parc de la Rivière non loin de l’autoroute et de Richmond.
Puis, passant par l’Avenir, Jojo ne résiste pas au plaisir de visiter l’église qui est ouverte, puis aller voir les panneaux d’interprétation situés tout près, en avant. Nous découvrons la présence ici d’une capsule temporelle.
Jojo est toujours quelque peu offusquée de la prestance des presbytères…
De passage sur l’autoroute 20, nous longeons un dépôt spectaculaire de bus scolaires.
Nous pique-niquons au même endroit que l’an passé à une petite aire plutôt réservée au vélo, où nous avions rencontré un couple de motards en Harley-Davidson très sympathique. Je leur avait envoyé la photo que j’avais prise d’eux, mais ne sais pas s’ils l’ont reçue, n’ayant pas eu de retour.
A Pierreville, nous nous arrêtons près de la boutique amérindienne de Pierre que je vois dans son jardin ; surprise : la boutique semble totalement encombrée… Mais quelques totems fabriqués ici dans la réserve, ornent son parvis.
J’appelle Pierre, mon philosophe amérindien, qui nous parle des pays soi-disant avancés où 20 à 25 % de la population peine à se nourrir !
Les personnes qu’il employait ici ont vieilli et ne peuvent plus travailler. Il est obligé de faire faire ses créations en Thaïlande. Les gens travaillent vraiment bien, mais il leur manque « l’esprit ».
Il se confie et nous dit posséder un ranch avec des chalets pour la pêche au Colorado qu’il n’a pas payé, car il n’a pas d’argent, mais qu’il rembourse avec le fruit de la location des chalets !
Il a aussi une propriété en Ontario, probablement achetée de la même manière, etc.
Nous avons du mal à le quitter, nous devons avancer, et lui a du travail. Nous prenons des photos devant sa boutique à coté des beaux totems fabriqués par un artisan de la réserve. Notons que le Musée Abénaki, un des tous premiers musées amérindiens du Québec, est tout près d’ici, à coté de l’église.
Nous sommes un peu tôt pour arriver chez nos amis. Il est donc pertinent de nous arrêter un peu avant au bord du St-Laurent, en fait à la sortie (aval) du Lac St-Pierre qui est un élargissement. Nous sommes sur un plat quasiment au ras de l’eau. De plus, c’est l’occasion pour Jojo de fumer une cigarette ou deux.
Nous arrivons chez Alain et Sylvia à 14h30 environ. Après les congratulations, nous leur offrons leur cadeau : 8 boules de pétanques « Obut » et deux étuis « Obut » de 3 boules en vue de leurs parties en Floride. Sylvia voulait faire une surprise à Alain, mais nous n’avions pas trouvé ce qu’elle désirait et tout un ensemble inutilisé au chalet nous y encombrait…
Nous penons un verre sur la pelouse au bord du St-Laurent, le temps de :
- grignoter quelques amuse-gueule façon Sylvia ;
- de se faire piquer, moi en particulier, par des coccinelles jaunes agressives ;
- de voir passer un couple d’aigles à tête blanche, des pygargues, au-dessus de nous.
Ce sont de belles retrouvailles, on se donne des nouvelles, les filles ensemble et les gars de même. Nous parlons un peu de tout : inondations en Floride, vidéos à l’appui, Chemin de Compostelle, etc.
Nous dînons dans la gloriette attenante à la maison avec des lasagnes dont j’ai repris par gourmandise.
La soirée est à l’avenant, tout en regardant le manège des bateaux le long du chenal trac dans le Lac St-Pierre, un élargissement du fleuve en aval de Sorel-Tracy. Ce tracé est en « Z » ce qui fait que l’on peut voir les deux cotés des bateaux depuis la maison.
Nous allons nous coucher vers 22h.
Lun. 19/08 – J. 10 – Retour à Sherbrooke
Jojo a eu des crampes vers 3h du matin et au lever. Je me suis réveillé vers 6h et rallongé et j’ai dû somnoler… Il y a de la brume sur le fleuve et nous distinguons à peine les bateaux.
Petit-déjeuner à la Sylvia dans la gloriette. Ensuite de quoi, Alain, qui a installé quelques panneaux solaires pour sa voiture électrique, me fait visiter son installation et son atelier en sous-sol.
Je reçois un appel d’André qui a du mal avec l’envoi de notre calendrier : il n’a certainement vu que le premier onglet, montrant les dates du voyage initialement prévu, et impliquant un départ du Québec le 21 !
Je lui dit que je le rappellerai vers 16h, une fois rentré à Sherbrooke. J’ai eu de la chance de décrocher, car il m’a appelé d’un numéro inconnu !
Après la photo souvenir, nous repartons sous la pluie et faisons une pause cigarette à l’aire de service de Melbourne, et voulant y acheter un café au McDo, je trouve le service très, très, long. La pluie nous accompagne jusque vers Sherbrooke que nous atteignons sous le soleil !
Sieste pour Jojo, petit casse-dalle pour moi et écriture de mon journal. Et je rappelle André pour le rassurer.
Nous passons la soirée à jouer aux cartes chez Yves et Francine ; je gagne une partie.