Cet article relate le FIMU 2024 vu par Jojo et Claude, au sein de Belfort-Québec, avec l’aide de l’IUT en la personne de David, d’Hélène chargée de l’évènementiel, et de Monique l’assistante de David.
Préambule.
Comme d’habitude, c’est Sonia qui est chargée de prendre les contacts avec Charlotte, du RIASQ, qui est reconduite dans ses fonctions d’accompagnatrice des lauréats de Cégeps en Spectacles.
Quelques nouveautés cette année :
1 – Les lauréats seront en deux groupes : deux musiciens, pianistes, Justine et Lucas, et deux créateurs de contenus, Maxim et Éliane en couple (important pour la famille accueillante), chargés de produire un reportage sur certains réseaux sociaux ;
2 – leur séjour est très court : arrivée le jeudi 16 mai en fin d’après-midi en gare TGV Belfort-Montbéliard, et départ le lundi 20 mai, lundi de Pentecôte : cet article sera donc beaucoup plus court que celui du FIMU 2023 ;
3 – Le FIMU s’est dotée d’une application sur téléphone intelligent, très bien faite.
Le FIMU de cette année sera très différent de celui de l’an passé, du moins, pour nous, membres de Belfort-Québec. En effet, l’an passé, le pays à l’honneur était le Québec et son parrain, l’artiste québécois, Émile Bilodeau. Celui-ci avait convié les artistes, entre autres, les nôtres, qui feraient partie de son grand spectacle de clôture du FIMU à des répétitions tout au long de la semaine.
Cette année, le pays à l’honneur étant l’Italie, nous seront donc beaucoup plus dans l’intimité avec l’instrument de nos lauréats musiciens : le piano.
Spontanément, Sylvie s’est proposée, avec Jean-Paul, pour héberger et recevoir le pot/casse-croûte d’accueil, Sonia, bientôt en partance pour le Vietnam avec ses collègues, peut quand même héberger, de même que Dominique et Christine. Sonia recevra les créateurs alors que les musiciens iront chez Christine, Charlotte étant hébergée comme l’an passé par Sylvie.
Jeudi 16 mai : Accueil à la gare et pot d’accueil chez Sylvie et Jean-Paul
Compte tenu de la capacité de la voiture de Dominique et celle de notre petite 208, nous sommes deux chauffeurs à accueillir nos québécois : Charlotte monte avec nous et Dominique se charge des 4 lauréats et de leurs bagages, plutôt réduits cette année : leur séjour est court !
Nous nous dirigeons de suite vers l’appartement de Sylvie et Jean-Paul en cœur de ville ; il pleuvine.
Les lauréats sont ravis de voir partout les affiches du FIMU et prennent pas mal de photos !
Arrivés chez Sylvie et Jean-Paul, nous faisons attention de ne pas salir l’appartement en arrivant, Sylvie indiquant des chaussons et le porte-manteau. Une table sympathique nous attend, Sylvie l’ayant préparée avant d’aller à son cours du soir de japonais (toujours apprendre !)
Petite déconvenue, Dominique a oublié de prendre la salade de fruits préparée par Christine pour le dessert ! Sylvie a préparé des quiches lorraines et un superbe plateau de fromages, auquel nous ajoutons de la cancoillotte à l’ail des ours de même que le vin : Crémant, rosé, rouge côtes du Rhône ; quant à Sonia, elle apporte des pâtés-maison au sanglier élaborés par ses beaux-parents, chasseurs en sud-ouest, et le pain.
L’ambiance est très sympathique comme toujours en pareille circonstance. Lucas déclare ne pas aimer le fromage. La maîtresse de maison lui taille de petites lichettes qui lui plaisent bien finalement, de même que la cancoillotte. Il a fait l’effort de tester ! Nous somme fiers de lui. De son coté, Maxim est allergique au lait, au beurre, aux œufs et les deux quiches lorraines élaborées par Sylvie ne passent pas : elle lui trouve du jambon de Bayonne et du saumon : il rayonne et le montre !
Pour combler l’absence de salade de fruits devant être accompagnée par les petits gâteaux de Sonia, Sylvie improvise rapidement avec des restes de crème glacée : vanille et framboise.
Sonia a apporté les documents et badges nécessaires aux artistes pour aller-et-venir et distribue les programmes-papier : nous constatons que nos musiciens ne se produiront officiellement que le samedi à la cathédrale de Belfort puis le dimanche à la CCI du Territoire de Belfort. Mais il y aura les 5 à 7 de l’IUT dès le vendredi : nous quittons la soirée en promettant d’y être sans faute.
Vendredi 17 mai : le 5 à 7 de l’IUT
Quand nous arrivons à l’IUT, nos musiciens, Justine et Lucas, sont déjà là avec Éliane et Maxim, les « journalistes », et bien sûr, Charlotte. Nous sommes accueillis par Monique, l’assistante de David, et par Hélène, chargée de l’évènementiel.
David a décoré la scène d’une banderole aux couleurs du Québec achetée lors d’un de ses derniers déplacements au Québec chez Dollarama. Sympa !
A l’heure dite, David arrive, salue Charlotte avec laquelle il est en relation professionnelle au Québec et présente ce 5 à 7 en parlant des Cégeps et des liens qu’il tisse avec l’IUT et cède la parole à Charlotte pour présenter « Cégeps en spectacle » et décrire les épreuves que nos musiciens doivent passer pour être ici aujourd’hui.
C’est à Lucas de commencer ; il présente 4 de ses compositions en terminant par le morceau (la pièce comme on dit au Québec) qui lui a valu sa présence ici. C’est un style énergique, une virtuosité remarquable ! Puis c’est au tour de Justine, dans un style très différent, de présenter les 4 morceaux qu’elle présentera au FIMU : une composition personnelle, « Nocturne » de Chopin et « Clair de Lune » de Debussy, pour terminer par une composition d’une artiste québécoise : Alexandra Stréliski qu’elle admire particulièrement et qui l’inspire. Nous passons là un excellent moment.
David revient sur scène pour inviter le public à poser quelques questions, mais surtout pour mettre en valeur ces jeunes musiciens, en les faisant parler de leur démarches, leurs projets, leur motivation. J’ai personnellement beaucoup apprécié, à la fois la maturité de ces jeunes artistes, et l’adresse relationnelle de David.
Une boîte spéciale « micro » appelée en franglais « catch box » est lancée dans l’assistance par Hélène qui pose la première question histoire de faire une démo… Un spectateur tente de s’en servir…
Notons aussi la présence dans l’assistance des parents de Justine. Malheureusement, la photo prise à contre-jour, n’est pas du tout bonne : je suis désolé. Je vais me reprendre si l’occasion m’en est donnée.
Ayant une réunion à Montbéliard en soirée, nous quittons la salle de concert, un bel amphithéâtre avant le pot de l’amitié, en donnant rendez-vous à 16 h à la cathédrale pour leur premier concert du FIMU officiel.
Samedi 18 mai : le concert à la cathédrale
Nous stationnons la voiture aux « 4As ». Il me faut marcher avec ma béquille, ce que j’arrive maintenant à bien maîtriser, avec ma prothèse totale de genou gauche récemment implantée.
Dans les files d’attente d’accès sécurisé au site du FIMU, nous repérons Monique à qui nous avions promis le livre « Anna » de notre fille Marylène, pour sa fille Anna qui nous avait accompagnés lors du FIMU 2023. Jojo le lui donnera à l’entrée de la Cathédrale, à l’abri de la pluie.
Pour gagner celle-ci, nous passons sur la belle place d’arme devant la mairie de Belfort et le kiosque à musique, la scène N° 1. Un groupe sud-américain est en train de s’y produire devant une foule assez compacte.
Le groupe québécois et les familles d’accueil sont déjà là au premier rang. Le piano est installé en avant de la grande grille qui ferme le chœur. Le concert commence par Justine qui rencontre un excellent succès. Charlotte présente les deux lauréats et appelle Lucas au piano. Lui aussi à beaucoup de succès. Les deux présentent leurs 4 morceaux de la veille.
Leur prestation est meilleure que la veille, c’est mon avis, qui ne suis pas compétent, mais cela semble être l’avis de notre groupe. Justine, en élégant costume blanc, déclarera le lendemain ne pas s’être sentie tout à fait à l’aise, cernée qu’elle se sentait au centre de la « scène » avec des spectateurs sur trois cotés. Je profite de la présence de ses parents pour les prendre en photo, hélas de mauvaise qualité.
Charlotte nous annonce que demain, il y aura deux concerts à la CCI, des musiciens autrichiens n’ayant pas pu se rendre au FIMU, comme cela arrive de temps en temps… RDV pour 18h15 au lieu de 19h45 : nous allons nous régaler !
Dimanche 19 mai : les concerts à la C.C.I.
Il fait beau quand nous arrivons à Belfort. Longeant la Savoureuse, je prends quelques photos de Jojo en supportrice québécoise !
Je suis tenté de prendre une photo depuis la Passerelle des Lettres en amont de la place Corbis, en direction de celle-ci. Hélas, la béquille qui me soutient quand je marche, mal calée sur la rambarde, chute dans la Savoureuse, entraînée par le poids de sa tête. Jojo s’inquiète pour moi qui ait encore quelque distance à parcourir pour gagner la CCI et en revenir jusqu’au stationnement des 4 As. J’y vais prudemment.
Pour gagner la CCI, nous passons devant de beaux bâtiments et admirons les couleurs FIMU des BUS de Belfort.
Nous arrivons devant la CCI un peu en avance et nous nous asseyons sur les marches. Jojo essaye bien de soudoyer les gardiens pour pouvoir installer le drapeau québécois qui nous accompagne dans nos soutiens aux artistes québécois que nous recevons à Belfort-Québec : sans succès.
En arrivant dans la salle, nous apprenons que nos musiciens ont donné un concert dimanche après midi à l’ehpad (Etablissement Hébergeant des Personnes Âgées Dépendantes) Pompidou, où ils ont été très appréciés.
Nous retrouvons au premier rang de la salle, un bel auditorium aux couleurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Territoire de Belfort, les 5 hébergés plus les parents de Justine, à qui je remets une carte de visite où figure l’adresse de ce blog en lui disant que je vais faire un article sur ce FIMU 2024.
La salle est quasiment comble, mais la disposition des locaux se prête admirablement à un concert de piano, ce que confirmera par la suite Justine, beaucoup plus à l’aise ici qu’à la cathédrale, où elle se sentait un peu « opprimée »…
En effet, ce troisième concert auquel nous assistons, Jojo et moi, de même que quelques membres de Belfort-Québec, est le plus réussi.
A la fin de ce concert, même si nous indiquons aux préposés que nous souhaitons assister au concert suivant, il ne nous est pas possible de laisser nos affaires sur place et nous devons sortir.
Cela me permet, entra autres d’apercevoir Christian, le Directeur général de la CCI. Celui-ci vient nous rejoindre sur les escaliers en compagnie de sa femme Christelle et de deux de ses enfants, Eugénie et Joseph. Nous faisons connaissance et nous rentrons dans la salle pour le second concert de la journée.
Que dire de celui-ci. Il est passé pour moi comme dans un rêve. Je peux dire que je l’ai goûté réellement. D’ailleurs, Christian, à l’issue de ce concert, a déclaré que c’était le meilleur concert de la journée auquel lui et sa famille avaient assisté. Nos deux musiciens ont apprécié ce compliment de même que Charlotte. Les photos qui suivent sont tirées des deux concerts…
Jojo a été fascinée par le jeu de mains de Lucas, la main gauche passant de temps en temps à la droite de la main droite ! Elle a essayé de capter l’instant, mais c’est tellement rapide !
Nous avons même vu Justine signer des programmes à la demande de jeunes spectateurs.
Nous avons chaleureusement félicité nos musiciens, Justine et Lucas. Charlotte nous a donné rendez-vous lundi 20 à la Gare TGV Belfort-Montbéliard à partir de 11h30, le train étant à 12h31, cela pour permettre des adieux sans presse avec ceux qui pouvaient être présents. J’ai été personnellement très touché par les remerciements de Justine, heureuse que nous les ayons accompagnés pour tous les concerts. Dans la mosaïque de photos ci-dessous, nous voyons les « Créateurs de contenus » interroger Lucas, Maxim tenant le micro et Éliane filmant.
Lundi 20 mai : le départ de nos québécois
Il est un peu avant midi quand nous arrivons à la gare. Nous retrouvons tout le monde, musiciens, créateurs, accompagnatrice, familles d’accueil devant le piano mis à disposition des voyageurs et de ceux qui les accompagnent.
Il faut faire vite car Sonia doit se préparer, avec sa fille, Amélie pour partir en voyage, et Jean-Paul et Sylvie sont eux aussi bien occupés. Le chef de gare nous voyant nous préparer pour des photos de groupe, se propose de nous prendre tous ensemble : nous en sommes très heureux et le résultat est très sympathique : d’abord les photos prises par Jojo, puis par moi, en enfin par le chef de gare :
Lucas, après quelques essais de jeu d’Éliane sur le piano, nous offre un peu d’improvisation, sollicité par Maxim : il s’avère qu’il a l’oreille absolue ! Nous restons stupéfaits : c’est rare, en effet.
Je sollicite Justine pour qu’elle me facilite la mise en contact avec elle sur Facebook ; elle en profite pour me remercier encore de notre présence : peut-être était-elle sensible au fait que ma béquille d’opéré pouvait être une excuse à mon absence… Qui sait ?
Un peu avant l’arrivée du train, nous descendons sur le quai où nous avons l’habitude de faire nos « aurevoirs » : nous n’aimons guère le mot « adieu » car nous espérons rester en contact, d’une façon ou d’une autre. Je compte utiliser FB pour envoyer aux lauréats le lien vers cet article ; j’ai déjà pu y repérer Lucas.
C’est avec une émotion toujours renouvelée que nous les poussons dans le train !
Revenus sur le stationnement de la gare, Dominique me tend une paire de béquilles qu’il avait à disposition et qu’il avait indiqué me les passer la veille à la sortie du second concert, et Christine montre l’affiche que les musiciens ont laissée avec leurs noms .
A l’année prochaine, pour accueillir de nouveaux lauréats ! Décidément, j’aime beaucoup le partenariat entre Belfort-Québec et le RIASQ
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