Depuis que Gaétane est dans notre univers, passer la voir au cours d’une balade est prévu. Ce séjour Québec 2024 ne fait pas exception à cette règle non écrite. C’est aussi l’occasion de fêter l’anniversaire de Jojo au Québec
Dim. 1/09 – J. 23 – De Rimouski à Sherbrooke via le Cap-St-Ignace
Il est encore très tôt quand nous nous levons vers 5h45. Je prépare le café pour Jojo qui va le déguster comme d’habitude sur le balcon avec une cigarette. Nous assistons au lever du soleil. Je découvre l’endroit, chose que je n’avais pas pris le temps de faire la veille.
Des infrastructures légères sont dans le parc attenant : une balancelle sur roulettes dans le genre affectionné par Jojo, un espace BBQ. Plutôt sympathique pour ceux qui restent plusieurs jours sur place.
Mais l’heure est à la préparation du départ, car il nous faut trouver à déjeuner assez rapidement. Nous suivrons pour cela les conseils de la gérante du motel : nous suivons la route prévue du retour ; avant d’arriver en ville nous sortons de Rimouski-est et admirons un espace plat qui est entre mer et terre, une sorte de barachois, ainsi qu’une belle maison en bardeaux de bois bien proprette, et en face, un petit parc avec abri de pique-nique.
La route est très différente de ce que nous avions vu en décembre 2009 !Arrivé en ville, nous voyons un restaurant, Normandin, je crois. C’est un bon endroit pour déjeuner. Il faut voir le visage de Jojo devant son assiette typiquement québécoise !
Reprenant la route, un besoin naturel se faire connaître. Comme nous ne voyons pas d’établissement propice, nous cherchons un endroit, halte municipale, ou autre, sans succès. En fait, nous longeons des terrains agricoles avec de belles fermes à grange à pans coupés, comme Jojo les aime.
C’est alors que nous avisons une petite route qui va vers le fleuve un peu après le Parc du Bic, et un peu avant Porc-Pic, route qui offre, de la route même, un très beau paysage où la mer et la terre jouent un ballet. Et après une route sinueuse, avec de beaux dénivelés, nous arrivons à St-Fabien-sur-mer.
Là, nous nous arrêtons proche d’une sorte de rampe rudimentaire sur l’eau… Un drapeau québécois sur un mat assez haut est joint à un drapeau des patriotes !
En nous retournant, nous constatons la présence d’une toilette sèche publique. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, et vu l’urgence, nous l’utilisons à tour de rôle… Nous discutons un peu avec deux hommes du coin avant de reprendre la route pour revenir vers la 132.
Nous abordons Trois-Pistoles sans espoir de revoir le maire, car nous sommes un dimanche. Nous nous dirigeons rapidement vers le port et le quai du traversier Trois-Pistoles – Les Escoumins. Nous passons là un petit moment, en particulier vers le port de plaisance et le kiosque où un piano, à la disposition du public, est à l’abri.
En remontant vers le centre ville, nous passons devant le stade de pelote basque de Trois-Pistoles. Des gens sont en train d’y jouer devant un public plus nombreux qu’attendu. Beau moment !
En discutant avec des passants, nous apprenons qu’il y a un marché en ville et décidons d’y trouver des fleurs pour Gaétane chez qui nous devons nous arrêter en passant. Après de multiples errances pour trouver un stationnement adéquat, nous allons vers la rue transformée en marché temporaire.
Une fermière de fleurs, une horticultrice, je ne trouve pas d’autre mot, me fait l’article et nous prenons deux bouquets susceptibles de plaire à Gaétane qui a été fleuriste. Elle pose avec moi pour une belle photo.
Rendus à l’île-Verte, nous voyons un chemin qui mène à la Traverse de l’Île Verte ; curieux, nous allons jeter un œil. Elle est fermée à cette époque et à cette heure. C’est une toute petite station à l’embouchure d’un petit cours d’eau au cœur d’une réserve ornithologique.
Juste après, nous nous arrêtons pour pique-niquer à la « Halte de l’Isle-Verte ».
Nous reprenons la route pour arriver assez tôt à Cap-St-Ignace par l’autoroute. Nous arrivons chez Gaétane vers 15h. Peu de temps après, arrive Fidèle avec une belle grosse tomate de son jardin.
C’est pour moi l’occasion de mieux connaître Fidèle, l’ami de Gaétane, qui a été chef d’entreprise et malgré son âge déjà avancé, a toute sa tête et une belle conversation. Nous restons là un bonne heure avant de repartir : nous avons en effet encore près de 300 km et 3h de route sans les arrêts nécessaires.
Peu de temps après notre départ de Cap-St-Ignace, nous essuyons un orage avec un déluge comme je n’en n’avais jamais vécu, à tel point que nous avons dû nous arrêter en sortant de l’autoroute où des conducteurs inconscients roulaient sans aucun feu d’allumé !!
Heureusement que le GPS nous a aidé à trouver cette sortie, qu’on aurait eu bien du mal à trouver sans lui !
L’orage, le déluge nous ont accompagnés jusque vers le nœud autoroutier de Lévis/Québec. La route ensuite est redevenue normale. Nous arrivons à Sherbrooke où nous sommes attendus par Francine et Yves aux alentours de 20h.
Lun. 2/09 – J. 24 – Visite de France, sœur jumelle de Francine
Jojo et Francine ont résolu d’aller visiter France qui est dans une résidence pour personnes âgées autonomes à Magog, à une quarantaine de km de Sherbrooke.
Quant à moi, j’ai profité de ce moment de solitude pour effectuer la sauvegarde sur disque dur extérieur des « Photos à Thèmes » de Jojo de même que celui du disque intermédiaire qui lui permet de trier les photos, éliminer celles qui sont ratées, les étiqueter, etc.
Mar. 3/09 – J. 25 – Sherbrooke et la récolte des déchets
Il est à peu près 8 h et quart quand nous entendons du bruit dans la rue en face de chez nous.
Ce sont les services de la ville qui collectent les déchets. Ce qui nous paraît intéressant, c’est que cela se fait par un seul opérateur, conducteur d’un camion qui possède une pince pour capter les bacs et les vider directement dans la benne avant de les redéposer à leur place.
Cela nous donne une idée de l’économie de main d’œuvre par rapport à ce qui se fait en France où 3 personnes sont nécessaires !
Nous allons en ville faire quelques achats, ce qui donne l’occasion de faire quelques photos de la cote de la rue King Ouest à proximité du carrefour « centre ville » King – Wellington
Mer. 4/09 – J. 26 – Anniversaire de Jojo… une belle balade
Compte tenu de la non disponibilité d’Alain et Sylvia ce jour précis, nous avons décidé de reporter notre rencontre avec les amis pour le repas traditionnel au lendemain.
Francine et Yves viennent à la maison pour porter les cadeaux qu’ils font pour l’anniversaire de Jojo. C’est un bon moment que nous passons là, les deux sœurs étant très proches l’une de l’autre. Yves en profite pour jouer les photographes.
En prévision du lendemain, nous allons en ville faire d’autres courses et passons non loin du pont Jacques Cartier, de l’église désacralisée transformée en restaurant : « OMG – Oh My God ! ». Jojo tombe en admiration devant un Coupé Cadillac couleur bronze intérieur cuir, magnifique.
Dans l’après-midi, nous allons en balade sans oublier de passer par les rues du Vieux Nord de Sherbrooke avec ses maisons patrimoniales… Ce n’est qu’un petit détour vers la vallée de la Coaticook.
C’est là où se tient à partir de 16h, les jeudi d’été, le marché de Compton, où Fred et Annie, notre nièce, vendent les légumes de leur ferme biologique chauffée par géothermie.
Nous avons entendu parler d’un cimetière un peu particulier où il y a un chemin de croix grandeur nature, si l’on peut dire : chaque station est matérialisée par un monument. Pour Jojo qui a l’habitude de photographier la station VI (Véronique essuie le visage du Christ), c’est intéressant de voir cela.
Comme souvent, nous nous arrêtons au Pont Couvert de Milby, aujourd’hui hors de service pour vétusté. Nous pouvons y marcher, mais sa fonction de « Pont » est passée ; un panneau touristique est le bienvenu pour présenter la vallée.
J’en profite pour prendre des photos de la poutraison de ce pont qui a un style particulier. La balade reprenant, nous voyons de belles fermes avec des granges dont les toits sont à pans coupés, celles que Jojo aime bien photographier, ou me faire photographier quand nous roulons.
En ce début de septembre, les arbres commencent à rougir partiellement. Nous faisons une belle balade qui nous ramène vers le Parc du Vieux Moulin à Martinville ; table de pique-nique, balançoire sur roulette que Jojo aime beaucoup, cours d’eau tranquille avec la vielle chute de l’ancien moulin… et avec un des Pionniers, M. Lessard, de la Voie des Pionniers.
Donc, nous reprenons la direction du nord pour voir ce fameux cimetière à Johnville… Nous cherchons l’endroit, stationnons la voiture et nous nous hasardons sur un petit sentier et tombons sur un vieil homme sur le toit d’une cabane. Nous lui demandons le chemin… et c’est le début d’une rencontre tout à fait sympathique avec lui seul d’abord, puis avec son épouse qui se demande ce que fait son mari. Il est question de valeurs, de transmission de patrimoine, d’attachement à la terre, etc.
La dame, qui est en fait la gardienne du cimetière catholique, nous donne les dernières indications et recommandations pour la visite. Ce n’est effectivement pas banal ! Mais dans un état de vétusté assez avancé.
Pour rentrer en ville, nous décidons de passer par Ascot-Corner, lieu de naissance d’André, un ex président du réseau Québec-France. Pour cela, nous empruntons le Chemin Spring juste avant d’arriver à l’Université Bishop de Lennoxville. Celui-ci est en travaux, et il y a beaucoup de détours. Heureusement, dans ces chemins très peu connus de nous, le GPS est un précieux recours.
Notre halte à Ascot-Corner est assez décevante, en ce sens que l’accès à la rivière St-François est quasi impossible… Jojo visite le petit parc devant l’hôtel de ville avec son monument, quant à moi, je cherche un point de vue du pont vers l’amont de la rivière…
Revenant à Sherbrooke, nous notons les « rigoles » sur les chaussées et rues causées par les roues des voitures, des camions au moment du dégel… Le soleil rasant accentue l’effet visuel ! Yves nous en avait parlé, et signalé éviter ces pièges.
La soirée se passe chez Francine et Yves en parties de cartes avec dégustation, comme souvent, de crème en glace « érable et noix » de la laiterie de Coaticook.
Jeu. 5/09 – J. 27 – Repas d’anniversaire de Jojo
Pour cette occasion, nous avons invité Gaby de Cookshire-Eaton, et compte tenu de son hésitation à prendre le volant en ville, nous avons décidé d’aller la chercher chez elle et de la reconduire après la petite fête.
Nous la prenons donc chez elle, à une quarantaine de kilomètres de la Brasserie ; cela occasionne une bonne partie de rire entre Gaby et Jojo, que je croque par quelques clichés.
La fête est prévue d’abord à la Brasserie Daniel Lapointe de Sherbrooke, puis, pour ceux qui seront disponibles, elle se prolongera chez nous, au condo. Le rendez-vous est fixé à midi à la Brasserie. Les invités arrivent petit-à-petit. La formule est « chacun règle son écot » sauf pour Gaby que nous avons invitée.
Nous sommes tous autour de la table : Jojo et Claude, Francine et Yves, nos amis Joanne, Danielle, sœur de Joanne et Serge, Francine la B., André et Laurette, Alain et Sylvia, Gaby et la cousine Carmen : une belle table de 14 !
Gaby, d’abord timide, s’aperçoit que nos amis sont chaleureux et agréables à vivre. Elle se détend petit à petit, et profite du moment. Chacun choisit son repas, le service est assez rapide, courtois, bon enfant. Les photos, en fait, celles qui ne sont pas floues, montrent une belle ambiance !
A la fin du repas, nous embrassons Danielle et Serge qui doivent repartir vers la Gaspésie et la Baie des Chaleurs. Et nous apprenons qu’Alain et Sylvia, non avertis de la prolongation, ont pris d’autres engagements auprès de leur famille : ils nous quittent donc à ce moment. Par bonheur, nous avions passé du temps précieux avec eux à Nicolet au bord du Fleuve.
Nous nous retrouvons donc au condo avec le gâteau d’anniversaire de Jojo offert par Francine et Yves, les vins et autres boissons pris à la SAQ (Société des Alcools du Québec) de Sherbrooke. Nous sommes donc Jojo et moi avec Francine et Yves, la cousine Carmen (qui aime venir en France avec sa fille), Francine la B., André et Laurette, et Gaby.
Jojo souffle ses bougies, et la discussion est animée. En particulier, Francine la B. nous surprend agréablement par son témoignage sur ses rapports avec son père qu’elle avait en grande vénération. Gaby est conquise par la gentillesse qui émane de ce groupe.
Il est temps de la reconduire chez elle. Elle et nous sommes ravis de la journée et de la façon dont elle, a vécu ces différents moments. Et c’est encore l’occasion pour les deux Jojo et Gaby d’avoir des fou-rires !