Fin du Chemin de Compostelle en Midi-Pyrénées et début en Aquitaine
Samedi 14 juillet – Lanne-Soubiran – Aire-sur-L’Adour
Lever 5h15. Petit-déj tôt, mais j’ai oublié mon appareil photo. Nous perdons beaucoup de temps pour le chercher, dérangeant le moins possible le pèlerin qui dort encore. Jojo se souvient de la séance de hamac hier, avant qu’il ne pleuve toute la nuit. Surprise, l’appareil est bien là, mouillé, mais opérationnel. Une chance !
Petite pause bienvenue à Lelin-Lapujolle avec 3 petits cafés et un gâteau au chocolat.
Puis plusieurs arrêts dont un dans une palombière organisée avec une cuisinière à gaz et un lit, juste avant de longer la voie Clauferrée qui va mener à Barcelonne-du-Gers.
Le cagnard nous accompagne jusqu’à Aire-sur-l’Adour. Pot à Aire juste après le pont sur l’Adour et retrait d’argent.
Arrivée chez André et Odile vers 15h. Nous serons les seuls pèlerins. Ils nous réserve un bel accueil. Jojo explique ce qui m’est arrivé.
Tout de suite, nous sommes pris en charge : la pelouse du gîte est mise à contribution, les vêtements sont mis en machine à laver professionnelle avec produits adéquats contre les nuisibles et je me fais soigner mes piqûres sur l’épaule gauche par André. La première fois, c’était Jojo qui se faisait soigner une très grosse ampoule sous le pied.
Le repas à lieu en petite tenue pendant que les vêtements retrouvent une jeunesse. Nous discutons un moment avec André, Odile étant fatiguée. Dodo.
Nous sommes dans les Landes région : Aquitaine
Aquitaine
Dimanche 15 juillet – Aire-sur-L’Adour – Pimbo
Lever 4h45. Petit-déj à 5h30 avec André et son café. Nous payons notre dû et rajoutons dans la boîte donativo ce qui nous semble adéquat pour tous les soins reçus.
Départ à 6h15 par la grande montée en direction de l’église Ste-Quitterie et belle balade vers le lac du Broussau avant la remontée après le passage sous l’autoroute. Le chemin de St-Pé est interminable. Beaucoup de bitume.
Jojo marche bien jusqu’à Miramont où je trouve un café et une banane à déguster en face de l’église, très jolie, avec des fonds baptismaux modernes.
L’arrivée à Pimbo est plus difficile que dans mon souvenir. Nous recevons un bel accueil dans l’OT/Resto de Pimbo devant l’église St-Barthélémy du 8ème siècle, mais le gîte a toujours des problèmes de sanitaires (intimité pas toujours facile à respecter).
Le repas est pris en commun sur la terrasse de l’OT au moment de la finale de la Coupe du Monde de Football. Je me fais jeter car au moment où la France marque un but, je déclare que les tchèques sont costauds et qu’il vont sans doute marquer à leur tour… ce qu’il font dans les quelques instants qui suivent. Je suis donc déclaré porteur de mauvais sort et interdit de salle de Télé ! Je vais donc rejoindre le groupe de pèlerins sur la table en terrasse pour un pour repas du chef.
Lundi 16 juillet – Pimbo – Larreule
Lever 5h. Petit-déj’ et départ à 6h30. La journée est marquée par la pluie en arrivant à Arzacq-Araziguet … juste au café des sports.
Grosse pluie qui s’arrête à l’abbaye de Larreule. Nous nous installons dans la ferme gîte et Jojo raconte à l’hôtesse notre rencontre ici d’il y a 3 ans avec les pèlerins « spéciaux ». Je joue au tennis de table, ou plutôt au ping-pong avec le fils de la maison. La pluie nous oblige à placer le tancarville à l’abri
Nous faisons la connaissance de Christine, autrichienne parlant bien le français, et son compagnon de chemin, Kurtz, suisse un peu plus âgé, tous deux munis d’un bon sens de l’humour. Ils vont nous accompagner, si l’on peut dire, jusqu’à Pamplune, où ils nous offrirons un pot sur la place Hemingway.
Nous sommes en Pyrénées Atlantiques, région : Aquitaine
Mardi 17 juillet – Larreule – Arthèz-de-Béarn
Lever 5h. Petit-déj’ et départ à 6h30. La journée est marquée par la pluie en arrivant à Arzacq-Araziguet … juste au café des sports.
Rien de bien marquant dans cette étape. J’ai des contacts avec notre gestionnaire de Besançon pour savoir si tout est OK, et avec la banque pour la suite du décès de Maman. Nous avons aidé un pèlerin (Europe de l’Est sans doute) à trouver de l’eau près de la chapelle St-Caubin.
L’approche d’Arthèz-de-Béarn est toujours aussi longue : nous dirions un village rue… très très étendu sur une crête !
Gîte municipal de nouveau, là où il y a 3 ans, nous avions retrouvé Marylène et fait la connaissance de Christophe et de sa petite Lucie, 5 ans et demi à ce moment : « On dirait des Papi – Mamie ». Marylène et Christophe sont bien au RDV : ils s’exclament : « Vous avez fondu ! »
Nous mangeons ensemble au restaurant sur la place du village, en avons une très belle surprise culinaire. Et j’y oublie mon appareil photo, ce que je ne sais pas encore. La photo de groupe, prise par le restaurateur est en peut-être la cause.