Suite du chemin de Compostelle en Franche-Comté
Lundi 14 mai – Crevans – Marast
Départ de bonne heure après avoir pris des photos de part et d’autre. Nous suivons la voie romaine et traversons de nouveau la LGV. Il fait beau.
La traversée de Villersexel est marquée par un petit café à l’entrée et à un rassemblement de 2CV : sympa.
La thermos se révèle agréable à l’usage, même si elle rajoute 750 gr au poids transporté.
Nous arrivons assez tardivement à Marast chez Georges et Marie Mathieu, qui dit nous avoir vus de loin marcher lentement.
Georges nous fait visiter le prieuré de Marast. La surprise est de taille quand nous découvrons le prix affiché : 30 Euros mini par personne, pour un accueil jacquaire… Cela a fait déjà beaucoup de débats, mais les hébergeurs étant peu nombreux…
Le repas est à la hauteur, Marie est une excellente cuisinière. Par contre Georges est un peu fatigué et nous ne tardons pas à aller nous reposer.
Mardi 15 mai–Marast – Filain
Petit déjeuner beaucoup plus plaisant car Georges est reposé et en forme ! Marie est égale à elle-même.
Départ sous la pluie, comme nous en avons pris l’habitude. Elle va durer toute la journée. Un petit arrêt à la supérette où nous ne sommes pas attendus : c’est dimanche… mais nous aurons notre café !
Nous arrivons à Filain sous la pluie et attendons Marie-Laure qui pensait nous voir le lendemain… Elle propose de faire un vrai repas franc-comtois… mais a laissé son sac de courses au magasin de Vesoul. Pas de problème. Il y a quand même eu de la cancoillotte.
Mercredi 16 mai – Filain – Maizières
Petit-déjeuner sympa. Nous faisons des photos sous la pluie. Je passe même un peu de temps à lui donner quelques astuces pour son ordinateur : comment imprimer 2 pages / feuille.
La pluie nous accompagne toute la journée. Une très grosse averse nous cloue sous un porche à Fondremand si bien que Michèle nous offre de venir nous chercher en voiture. Nous déclinons mais marchons dans la voie du tacot transformée en piscine.
Michèle nous accueille avec un bon feu dans la cuisinière et offre la porte du four pour disposer nos chaussures après la pose de papier journal. Une femme seule parle beaucoup : pas beaucoup de temps pour soi et son journal !
Pour le lendemain, Michèle nous montre les courriers de l’AF-CCC qui tiennent compte des difficultés de balisage : disparition sauvage de balises. Elle nous donne des indications verbales.
Jeudi 17 mai – Maizières – Bucey-lès-Gy
Petit-déjeuner sympa. Michèle est très sympathique, serviable. Nous redémarrons sous la pluie… et tombons sur le chemin barré. Nous appelons Michèle qui nous récupère alors que nous rebroussons chemin. Elle conduit très très vite au volant de son bolide, au grand dam de Jojo qui a peur en voiture. Nous contournons l’obstacle de cette façon.
Nous recevons un coup de téléphone de l’hôte du soir, le gîte municipal de Bucey-lès-Gy. A noter que ce gîte et tenu par des bénévoles.
Nous y arrivons vers 17h, attendus par Marie-Agnès, car nous nous sommes un peu égarés et fait un détour dans le village. Nous partons faire un tour dans le village et voyons les travaux faits par des bénévoles.
Nous aurons avec nous un couple de Hollandais qui font la Via Francigena, voie qui croise le chemin de St-Jacques à Bucey-lès-Gy. Le gîte, tout comme notre hôtesse qui nous fait visiter le chantier de pierre des jeunes internationaux, sont sympathiques, les hollandais aussi ; le repas pris en commun est convivial, ils ont le sens de l’humour.
