Fin du Chemin de Compostelle en Navarre et début en Rioja
Lundi 30 juillet – Los Arcos – Viana
Début en fanfare car le petit-déj’ est prêt à partir de 5h par José qui devrait partir en chemin avec André et Odile à l’automne, selon ce que nous avons compris.
Belle balade avec 2 arrêts dont un à Sansol comme il y a 2 ans.
Nous arrivons tôt au gîte à l’entrée de Viana. Installation, douche, lessive. Retour en ville pour voir les basques vêtus de blanc et rouge, toutes générations confondues. Pot de sangria auprès de l’église avec Marie et Geoffrey.
Pris un repas pèlerin en ville.
Mon appareil photo donne des signes de faiblesse : je n’arrive pas à enlever la batterie pour la charger. Il faut donc en acheter un autre. Nous décidons de prendre le bus pour Logroño.
Mardi 31 juillet – Viana – Navarrete
Comme décidé la Veille, nous allons à l’arrêt de bus pour gagner Logroño qui est une ville plus importante que Viana, et où nous espérons trouver de quoi remplacer mon appareil photo défaillant.
A l’arrêt de bus, un homme nous raconte son voyage à Lyon. Son français est assez bon pour que nous puissions suivre son récit. Cela nous fait patienter agréablement ; la vue sur la ville est belle.
Nous sommes en Rioja depuis un peu avant Logroño.
Nous sommes chanceux. Le bus s’arrête à proximité presque immédiate d’une boutique de photographe. Le commerçant est en train d’ouvrir sa boutique quand nous nous présentons devant lui : nous avons déjà repéré l’appareil souhaité. En bon commerçant, il nous en présente un autre un peu moins cher, ce que je décline. Nous lui demandons s’il a un plan de la ville pour aller faire des achats chez Décathlon dont nous avons vu les affiches depuis le bus.
Il nous dit d’aller prendre un café à la cafétéria 20 m plus loin et de prendre un peu de temps : cela lui permettra de charger la batterie du nouvel appareil pour le rendre opérationnel de suite, et qu’il fera un schéma.
De retour au magasin, l’appareil est prêt et un schéma en couleurs nous attend. Il indique même comment poursuivre le chemin après Décathlon. Nous partons en confiance. Là ce sont deux passants qui, successivement nous prennent par le bras et nous indiquent le « bon » chemin. Ils sont rassurés car nous leur expliquons notre souhait d’aller à Décathlon avant de reprendre le chemin.
La sortie de Logroño est facile. Nous cassons la croûte juste à la reprise du chemin et là nous sommes dérangés par les services de la ville qui nettoient le chemin piétonnier bordé d’arbres et de bancs de temps à autre. Nous arrivons à une base de loisirs (Parque recreativo y embalse de la Grajera) où un café nous accueille.
A Navarrete, le gîte, El Cantaro, est sympa. La dame qui nous accueille est blagueuse, la maison est classe.
Nous dînons en ville avec Loé que nous avons retrouvée à l’église, toute proche.
Comme il y a fête le lendemain, il n’y aura pas de petit-déj’. Nous commandons des bocadillo pour accompagner demain le café qu’on peut faire au gîte. Le patron nous offre alors un digestif.
Rioja
Mercredi 1 août – Navarrete – Azofra
Petit-déj’ avec 1 des 2 bocadillos achetés hier et notre propre café que nous traînons depuis… La ballade est belle et nous évitons Ventosa, déjà connu, mais qui est hors chemin historique.
Le paysage fait penser à celui de « Sedona » en Arizona. A Nájera, nous prenons un pot à l’entrée. La traversée est longue.
Belle arrivée à Azofra et nous sommes contents de retrouver ce gîte qui présente des cellules à deux couchettes et est très bien équipé.
Nous allons en ville pour déjeuner à 14h. La terrasse, c’est la rue. Extra.
Course à la tienda du village. Extraordinaire : un oubli de 5 sachets unidose de sucre conduit le commerçant à venir au gîte, à plus de 500 m, pour les rapporter et les déposer à l’accueil. Nous en restons bouche bée. La recherche d’homéopathie à la pharmacie reste stérile.
Jeudi 2 août – Azofra – Grañón
Nous prenons le petit-déj’ complet au même endroit avec de œufs. Je casse une tasse en voulant tout rapporter au comptoir pour soulager la patronne.
Belle montée rapide à la fontaine de Cirueña. Avons-nous été trop vite ? Nous avons vu un français avec un chariot de golf pour traîner son sac à dos. Belle idée : il est enchanté de sa trouvaille. Nous nous sommes arrêtés au ProShop pour un café et un panaché.
A Santo Domingo de la Calzada, il faut payer pour entrer dans l’église. Cela bloque Jojo. L’accueil à l’office du tourisme n’est pas sympa du tout.
L’après-midi la marche est plus difficile, mais nous n’arrivons pas tard au gîte donativo « Albergue La Casa de las Sonrisas » (Gîte la maison des sourires). Nous nous installons dans la petite pièce à droite vers l’entrée. Nous y seront rejoints par 3 portugais sympathiques. Et nous allons manger une salade mixte avec un verre de rosé sur la place en face de l’église où nous avions dormi en 2016.
Lessive, sieste et douche.
Visite de l’église, petites courses : carnet de route+ ravitaillement.
Repas communautaire avec présentation de chacun et belle prestation de José, notre hôte ; « moi, monsieur, je suis basque » !
Les pèlerins anglais se sont distingués en se servant très très copieusement laissant relativement peu de chose à manger à chacun.
