Ce cinquième article de notre séjour Québec 2023 nous fait vivre beaucoup d’émotions : évocation du décès du frère de Jojo, retrouvailles d’une amie et cérémonie funéraire pour notre ami Jean-Paul
Mar. 11 juil. – Balade déviée … et beaucoup d’émotions
Aujourd’hui, nous prévoyons de nous balader dans le Val St-François ; Jojo a sorti les différentes cartes ou descriptions de balades pour ce faire.
Le camion de ramassage des poubelles passant avec un système ne nécessitant qu’un opérateur, Jojo prend des photos de l’opération depuis le pas de notre porte d’entrée. En regardant bien, on voit la pince s’avancer et prendre la poubelle. Malheureusement, pas de photo du soulèvement de cette poubelle et de son rabaissement.
Mais il reste une nouvelle murale à découvrir, sur la rue Marquette à proximité de la fresque de la station de pompiers : il s’agit d’une murale quelque peu futuriste, le cinquième élément.
Nous partons donc confiants par la rue Bowen nord le long de la rivière Saint-François, rue qui devient la rue Saint-François et rejoint la route 143 Nord à Brompton. Nous rejoignons effectivement cette route, mais sommes très rapidement arrêtés pour cause de travaux et inondations.
Nous faisons demi-tour, traversons la rivière dans le centre du Bourg de Brompton et gagnons l’autoroute 55 dite Autoroute Bombardier, que nous empruntons vers le sud. En réalité, nous n’avons pas beaucoup d’idées… la route 249, chemin Rhéaume, nous invite à remonter au nord. Chemin tout droit, longeant le lac Montjoie, qui nous fait penser au chœur Montjoie dont ont fait partie Yves et Francine la Belle.
Le chemin Bouffard nous invite à longer le petit lac Brompton dont toutes les rives habitables, le sont, puis le lac Desmarais au bord duquel Francine a passé quelques années : Josselin, quand il était étudiant au Québec, allait voir sa tante ici.
Le chemin Desmarais a pris le relais. Il nous conduit à la Brasserie du Lac Brompton. Là, grosse émotion pour Jojo. Elle met du temps à sortir de la voiture. Je lui propose d’aller en terrasse ce qu’elle finit par accepter. C’est dans cette brasserie que son frère aîné, Raymond, dont elle avait tenu la main pour la première fois de sa vie, était décédé devant nos yeux.
Nous nous installons en terrasse et une serveuse vient prendre notre commande. Nous lui expliquons l’émotion de Jojo… C’est alors qu’elle nous dit que c’est cet évènement qui a conduit la direction de l’établissement à se doter d’un défibrillateur portatif.
Mais cela a quand même pris 4 à 5 ans !. D’ailleurs, nous venions de visionner un reportage enregistré par Yves sur la mise en place de cet appareil, ce dont nous faisons part à la serveuse… Laquelle est quelque peu gênée, mais en même temps fière que cela ait permis acquisition de ce dispositif de premier secours.
Nous ne nous attardons pas plus que nécessaire, mais faisons quelques photos ; l’endroit est en effet assez coquet. Il faut dire qu’il a bien changé depuis le temps où je venais, non loin de là, au chalet de Dave, le compagnon de ma belle-maman.
Ce soir, nous allons au Ciné-Parc, ce qui était à notre liste d’envies du Québec. Heureuse surprise, nous tombons sur le dernier Indiana Jones : INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE.
Nous y allons à deux voitures, et Yves aide Jojo a syntoniser la bonne fréquence pour avoir le son dans la voiture. En effet, nous n’avions pas pris le temps de voir comment fonctionne le poste de radio car la fonction RDS si pratique en France, et en Europe, n’existe pas ici, ou nous ne l’avons pas découverte.
Entre chips , cola, « peanuts », et… le film, nous passons une bonne soirée. Jojo réussit à prendre quelques clichés du film, comme souvenirs. A la fin de celui-ci, nous partons et laissons Francine et Yves décider de leur suite. Ils nous dirons qu’ils n’ont fait que regarder le début du second film, et sont rentrés.
Mer. 12 juil. – Balade en Estrie et visite à Gaby
Une balade dans les Cantons de l’Est est prévue dans notre liste. Pour nous, c’est la région au sud-est de Sherbrooke qui nous est la plus chère, elle va approximativement, de la rive est du lac Memphrémagog jusqu’à la frontière du Vermont, du New Hampshire et du Maine.
Avant de quitter Sherbrooke, nous passons devant la murale « Cœur, culture et pédagogie » qui est décorée cette année d’une double « affiche » « Félicitations à nos finissantes » et « Félicitations à nos finissants ». La photo est prise dans de mauvaises conditions d’éclairage mais est parlante.
Nous prenons la route 108 Est puis la 251 Sud et nous nous arrêtons tant le paysages nous plaît, juste devant la Ferme Madeléo, dont la maison d’habitation, séparée des bâtiments d’exploitation est sur une belle et vaste pelouse arborée en face des champs et surtout, d’un beau paysage, serein, calme. Nous continuons la route et traversons la voie ferrée à plusieurs reprises vers Johnville.
Un peu plus loin, à Martinville, nous (re)faisons une halte au Parc du vieux moulin. Une famille est déjà sur place, mais l’endroit est calme, bien entretenu, avec toilette et… un personnage de la Voie des Pionniers, Lessard.
Nous profitons de la chute du barrage hors d’usage, d’en haut en bravant une chaîne de protection, puis d’en bas pour avoir les remous de l’eau, assez abondante, contrastant avec le calme d’avant le barrage.
Un peu plus loin, passé le sommet d’une côte, un beau paysage s’offre à nous. Nous nous arrêtons donc et je remonte au peu vers le sommet de la cote pour avoir un meilleur point de vue…
Une voiture de sport s’arrête. Elle est conduite par un homme jeune qui nous demande si tout va bien. Nous le rassurons, tout va bien ; il nous souhaite de faire de belles photos, de passer une belle journée et repart. C’est une constante au Québec : si vous vous arrêtez au bord de la route, quelqu’un s’inquiète pour vous !
A Sainte-Edwige, d’où venait un de mes collègues chez Denault Ltée1 quand j’étais au MBA, nous prenons la route 256 Est puis un peu plus tard, la route 253 Sud, que nous quittons rapidement car nous apercevons une pancarte annonçant le lac Lindsay que nous ne connaissons pas.
Après quelques kilomètres sur de la gravelle, nous nous rapprochons du lac et voyons un parc de pique-nique bien aménagé à son bord. Nous nous y installons et déjeunons en regardant des jeunes gens s’installer sur le quai pour pêcher et s’amuser. En repartant, nous avons une belle vue sur ce lac et sur les boudins blanc de fourrage…
Après ce moment très agréable, nous remontons vers le nord et Saint-Malo, que nous avions vu avec René et Angèle en 2012.
Nous ne montons pas à la tour d’observation « La montagnaise » au sommet de la colline, mais l’endroit est charmant et une affiche y rappelle un passé de contrebande, et d’une tentative de république. La Voie des Pionniers passe ici également avec Mme Lizotte-Ouellet qui a une belle histoire de sage-femme, mais pas uniquement pour les femmes.
Nous ne nous attardons pas car Gaby nous attend vers 14h30.
Cela ne nous empêche pas de prendre en photos quelques fermes dont Jojo apprécie la vue des grands silos et les toits à pans cassés des granges… et d’apprécier le système de circulation alternée mobile pour les travaux de voirie, déjà rencontré plus tôt.
De même, juste après le passage par le centre du bourg de Cookshire-Eaton, les travaux de vérification des rails de la voie ferré sont en cours et nous observons, à l’occasion d’un arrêt cigarette (interdiction de fumer dans la voiture), une camionnette « rail-route » d’inspection s’arrêter au passage des usagers de la route au passage à niveau : un gros camion et des voitures légères.
La fille de Gaby et le compagnon de celle-là sont toujours là, ils squattent le sous-sol, mais la cuisine est commune ; Gabrielle commence sérieusement à se tanner de cette situation. Ils sont en train de bâtir un abri afin de stocker leurs affaires qu’ils font revenir de Suisse.
Nous faisons fi de leur présence sauf à avoir la politesse minimale et passons avec Gaby un très agréable moment jusqu’au moment où elle pose la question : « pourquoi ne pas vous installer au Québec ? »
Jeu. 13 juil. – La bogue de Brompton : Lise et Jean-Guy
Ma première action de la matinée est la prise en photo de la boîte shaker offerte par Roger pour mon anniversaire. Je l’apprécie beaucoup pour la qualité du travail et pour son usage potentiel, qui reste à déterminer.
Nous allons au centre commercial Belvédère et là, sur le stationnement, nous voyons un jeune homme gonfler une des ses roues avec un mini compresseur… J’en ai un à Lebetain, mais je doute de pouvoir réaliser cela ! L’échange est sympathique.
Cette journée est marquée par la visite à la bogue de Brompton de la cousine de Jojo Lise et de son mari Jean-Guy. C’est une habitude que nous avons prise depuis que Lise avait reconnue Jojo lors des obsèques de Tante Noëlla, d’aller la visiter à chacun de nos séjours.
C’est l’occasion aussi de faire une belle balade dans le coin où habitait Ivy, une petite cousine d’Eddy, qui avait été compagnon de ma belle-maman, et les accueillaient, elle et les enfants dont Jojo et Francine, à son chalet à la bogue. Ivy, une dame anglophone âgée (85 ans) avait tenu une correspondance moitié en anglais, moitié en français, via « Messenger (FB) » avec Jojo suite à l’irruption de Gaétane dans notre vie fin 2022, début 2023 avant son décès tôt en 2023.
Rentrés à Sherbrooke, nous invitons Francine et Yves à la Taverne Alexandre pour souper de sa célèbre viande fumée.
Plus tard en soirée, j’ai la très désagréable surprise par RED by SFR d’un dépassement très important de la facture internet avec le sentiment d’avoir été piégé, mais à la réflexion, j’ai mal utilisé les informations données par l’application RED by SFR sur mon téléphone. Je profite d’être chez Francine pour, en utilisant son Wi-Fi, avertir les enfants de ne pas nous envoyer de photos par WhatsApp ou autre.
Nous passons une soirée en jouant deux parties aux cartes : j’en gagne une et Jojo la suivante, et en regardant le film « Les Boys 4 » : la rencontre avec les légendes du Hockey sur glace, dont un certain Guy Lafleur, le « 10 » du « Canadien de Montréal ».
Ven. 14 juil. – Fête Nationale française avec AQF Sherbrooke-Estrie au Cep d’Argent
Dès les contacts en visio conférence entre Québec-France et France-Québec, j’avais indiqué à André-p Robert et à André Poulin de l’Association Québec-France de Sherbrooke-Estrie, notre envie de les rejoindre s’ils organisaient un fête pour le 14 juillet.
Dans cet optique, André nous avait tenu au courant d’un partenariat entre leur régionale et le Cep d’Argent pour cette occasion, Peu de temps après, André nous annonce nous inviter à cette manifestation qui aura lieu en fin d’après-midi dans le vignoble de Magog.
Se rendre à ce vignoble est relativement facile car assez bien balisé.
Nous arrivons un peu en avance, mais comme pour toute organisation de bénévoles, mais dans un contexte professionnel, il faut laisser du temps. Nous en profitons pour goûter l’instant.
André nous a repérés et nous demande de nous joindre au groupe. Un membre de l’association nous prend en photo.
Nous sommes accueillis par un des deux frères Sieur qui tiennent le vignoble et un employé déjà ancien dans l’exploitation nous fait la visite de la vigne à proximité avec la présentation du vieux pressoir qui sert de marqueur patrimonial.
L’implantation du vignoble à cet endroit en doit rien au hasard : le lieu est protégé du vent par le Mont Orford, et la forêt proche, le sol est adéquat et la présence du Lac Magog, très chaud en été, permet la maturité du gain en 161 jours au lieu de 181 normalement
Puis le plus jeune des frères Sieur nous fait une dégustation de cinq produits différents dont le plus récent, et une démonstration de sabrage par l’une de nos participante volontaire. Sympa.
Après ce moment collectif, chacun redescend vers l’espace de réception où les dames de Sherbrooke-Estrie ont préparé de nombreuses amuse-bouche goûteuses. Nous y sommes accueillis par un des frères Sieur et Mme la mairesse de Magog.
André, président de Sherbrooke-Estrie, fait un petit discours bien senti de remerciements et présente les différents participants, dont, surprise, une dizaine de français en visite au Québec en plus de nous.
Nous demandons à être photographié avec lui.
Il ne nous reste plus qu’à aller acheter un verre au bar pour accompagner les douceurs qui nous sont offertes.
Puis, avant de repartir chers Sherbrooke, nous allons acheter 4 bouteilles, dont je n’ai pas noté la sorte.
Sam. 15 juil. – Avec Jean-Paul et Nathalie chez eux
Jean-Paul et Nathalie nous ont invités avec Francine et Yves chez eux à Saint-Mathias-sur-Richelieu sur la rue de la Rivières des Hurons.
Nous partons en deux voitures : Yves trouvant que nous allons trop lentement et que nous nous arrêtons trop souvent. Nous faisons cependant un arrêt cigarettes commun à l’aire de service de Farnham.
Avec le beau temps, nous avons de belles vues sur les montérégiennes, collines qui dominent la plaine du Saint-Laurent.
Nous n’aimons pas arriver trop tôt, alors, à la sortie de l’autoroute des Cantons de l’Est, au lieu d’aller vers le nord sur le Chemin des Patriotes, nous nous dirigeons vers le sud et le pavillon d’information touristique de la Montérégie près d’un petit parc au bord du Richelieu. Il reste ça et là quelques panneaux historiques sur les guerres en Europe. Le lieu est ombragé et très agréable avec quelques tables de pique-nique occupées.
A noter, comme souvent ici, nombre de panneaux d’interprétation. C’est très documenté, voyez plutôt :
Nous entrons dans l’office de tourisme et nous faisons donner quelques cartes sur cette vallée du Richelieu. Jojo trouve un document sur le temps des récoltes dans cette région très agricole : nous sommes dans la plaine alluviale du Saint-Laurent.
Et reprenons la route vers le nord et Saint-Mathias-sur-Richelieu. Arrivés chez Jean-Paul et Nathalie, Francine et Yves sont déjà là dans le jardin, dans le gazebo. Il y a là également les deux filles de la maison, Roxane, la cadette, qui est enceinte, le bébé étant prévu pour septembre, un peu réservée, et Marilou, beaucoup plus expansive.
Vis-à-vis d’elle, j’ai l’impression de passer une sorte de test de passage… Il semblerait qu’il ait été réussi. Elle est accompagnée de son petit copain, Jessy, l’homme à la casquette (calotte, ici) vissée sur la tête, même à table…
Jean-Paul me fait l’honneur de son atelier, car il est beaucoup plus qu’un bricoleur ! Il a des idées et les réalise ! Ce beau-frère là me plaît bien. Nous prenons des rafraîchissements accompagnés de chips et autres friandises, d’abord dans le gazebo, puis suivons la course du soleil en changeant de lieu pour nos sièges.
Nathalie nous invite à passer à table. Jessy consent à retirer sa calotte, ce qui n’est pas évident sur les photos. Nous nous régalons et l’atmosphère est très plaisante. Jean-Paul me donne, avant le dessert, du pudding du chômeur fièrement présenté par Nathalie (voir photo en bas à droite), à photographier ses documents « sociologiques » concernant sa naissance et son adoption.
Nous retournons un peu sur la pelouse et les filles font trempette dans la piscine hors-sol que Jean-Paul a restaurée après quelques soucis météorologiques. Jessy reste sur le bord pour continuer la jasette. Ce jeune homme est peu loquace, mais me semble intéressant.
Avant de nous séparer pour reprendre la route de Sherbrooke, je prends en photo la fratrie élargie à Roxane.
Dim. 16 juil. – Cérémonie funéraire pour notre ami Jean-Paul
La rencontre est à partir de 10h au funérarium jusqu’à 14h, heure à laquelle aura lieu la cérémonie d’hommage à Jean-Paul proprement dite.
Nous pénétrons dans la salle où est exposée l’urne. Nous voyons tout de suite Francine et Danièle la sœur de Joanne. Une vidéo passe à la disposition des visiteurs. Joanne nous dira par la suite qu’elle a tenu à ce que chacun des amis de Jean-Paul puisse apparaître dessus au moins une fois. Nous avons la chance d’y apparaître deux fois.
L’urne, double en prévision du décès de Joanne, est exposée à coté d’un bouquet de fleurs significatives du Québec et de la maquette de moto, dont Jean-Paul était friand. Sur une petite table en contrebas de l’urne, un drapeau québécois, ainsi qu’une photo avec sa fille de cœur, sa calotte aux couleurs du Québec et une guitare.
Il y a déjà beaucoup de monde autour de Joanne qui reçoit les condoléances des uns et des autres.
En attendant la cérémonie, Yves et moi sortons pour aller voir la columbarium à coté du bâtiment principal. C’est superbe, mais … et c’est bien normal, d’une tristesse !
Il est bientôt 14h, nous nous dirigeons, guidés par le personnel de la coopérative funéraire vers la salle de la cérémonie.
Cette cérémonie, laïque, est enregistrée et est disponible pendant 3 mois sur le site de la coopérative funéraire de l’Estrie. Je l’ai téléchargée et espère pouvoir en extraire les éléments les plus significatifs pour nous, Jojo et moi.
Un autel est décoré des couleurs du Québec par le Fleurdelisé.
Un passage nous a particulièrement touchés, Jojo et moi, c’est la « Lettre au Ciel ». Jean-Paul était un fervent indépendantiste et souhaitait plus que tout à voir son pays, le Québec, libre, comme De Gaulle en avait parlé, Jojo étant présente ce jour-là devant la Mairie de Montréal.
L’officiant a lu cette « Lettre au Ciel » où il souhaitait que Jean-Paul puisse rencontrer son ami René (Lévesque).
Il y a eu aussi une métaphore sur les saisons de la vie, très émouvante.
Après cette cérémonie, ceux qui ont manifesté auprès de Joanne le souhait de venir partager un moment avec elle autour d’un repas, sont invités à rejoindre le restaurant « Le Dauphin ».
La table de la famille est au fond à l’étage du restaurant, et Joanne y est placée au centre de façon à avoir tout le monde devant elle.
Bien entendu, Francine la belle n’a pas pu s’empêcher de venir s’installer tout à coté d’elle, comme si ce n’était pas la place des enfants de Joanne… Nous sommes désolés de cette disposition. Joanne nous dira par la suite que cela ne l’a pas étonnée.
Nous nous installons, Yves à coté de Francine la Belle, moi à coté de lui en bout de table et en face de nous, Jojo et Francine. A coté de Francine, la fille de cœur de Jean-Paul qui a livré un témoignage émouvant lors de la cérémonie au funérarium. Nous comprenons qu’elle est enseignante en primaire, mais qu’elle va lâcher le métier car les enfants-rois de parents irresponsables ne lui conviennent plus du tout.
Nous apprenons que Serge, que nous avons salué, et Danièle, cherchent à vendre leur exploitation à Escuminac et pensent à prendre du temps pour chercher un point de chute ; Région de Québec ? De Sherbrooke, de Montréal ? Ils pensent utiliser le sous-sol de Joanne pour prendre le temps de l réflexion.
Je vais trouver Danièle pour lui dire que le condo est là pour eux s’ils le souhaitent. D’ailleurs Joanne à qui je m’en ouvre, est d’accord, la cohabitation pouvant être gênante sur le temps long. Elle me remercie chaleureusement et le dit à Serge à la fin du repas.
Nous nous séparons en convenant avec Joanne de nous trouver un moment quand elle sera enfin seule et aura déjà commencé à faire son deuil… avant notre départ.
1J’ai effectué mes 3 stages de MBA auprès de Denault Ltée devenu PROVIGO Inc et participé à l’élaboration de son système informatique dans les locaux de la Tour de la Bourse (Montréal, Qc) de la Sté de Conseil en Informatique : Aquila BST