Séjour au Québec 2023 – 6/8 – Repas MBA…

Ce sixième article de notre séjour Québec 2023 est marqué par la rencontre de Martial, les retrouvailles du MBA ’71 de l’UdS, par la « saga des timbres canadiens » et par notre excursion à Gatineau, motivée par le désir de revisiter le Musée Canadien de l’histoire

Lun. 17 juil. – Rencontre avec Martial, le généalogiste

Ayant perdu les clés, celle du condo et celle de la maison de Lebetain, je dois les remplacer. Je sais déjà que ce sera sans doute peine perdue pour la clé de Lebetain, mais c’est sans problème chez notre quincaillier habituel sur la rue Belvédère sud : Home Hardware. J’en fais deux copies.

Nous nous heurtons deux fois à la porte fermée de la SAQ dont les horaires dépendent des jours de la semaine…

Depuis que nous avons Gaétane et Jean-Paul dans nos vies, Jojo a fait la connaissance par internet d’un généalogiste d’abord amateur, devenu professionnel, Martial. Ils ont sympathisé, Martial conseillant à Gaétane de faire des analyses ADN pour en savoir plus sur l’identité de son père.

Il se trouve que Martial est de la famille, cousin, je crois, de Lucie, la première des filles de ma belle-maman après sa séparation d’avec son mari. Notre fils Josselin, lorsqu’il était au Québec pour ses études, avait rencontré Lucie chez Francine et avait été frappé de sa ressemblance avec sa maman, Jojo. Francine, qui la connaissait, lui avait confirmé que c’était leur demi-sœur.

Alors, rendu au Québec, il était tentant d’essayer de le rencontrer, autrement que par le truchement d’un écran et de Facebook.

Avec Francine, la veille, nous avions chercher sur maps.google.fr comment se rendre chez lui, mais apparemment, nous n’avions pas vu que sa rue ne débouchait pas sur la rue Bowen sud.

Cette rue, Bowen Sud, en travaux, nous l’avons parcourue trois ou quatre fois… Finalement, après avoir demandé à plusieurs personnes où elle se trouvait, sans succès malgré leur bonne volonté, je suis entré dans une entreprise où j’ai expliqué notre situation. Un employé a eu la gentillesse d’imprimer un plan, qui nous a amenés à bon port.

Naturellement, Francine souhaite nous accompagner. Nous allons la chercher chez elle, et retrouvons ces affiches, souvent au milieu de la rue, qui incitent à « viser le 40 » au lieu du 50 autorisé.

Nous passons une bonne partie de l’après-midi chez lui en compagnie de son épouse, Madeleine, et de leur petite-fille, bien studieuse. C’est bien agréable, le contact étant chaleureux.

Il nous fait visiter son environnement en allant sur la galerie. Il habite un bâtiment où il y a peu d’occupants, en bordure d’une retenue, résultat d’une carrière isolée près de la rivière Saint-François : c’est assez sauvage, et les chevreuils visitent souvent son jardin.

Comme souvent, nous passons la soirée chez Francine et Yves. Jojo photographie un panneau qui fleurit dans la ville, ville où la vitesse autorisée est 50 km/h, lequel panneau, souvent au milieu de la chaussée, déclare « Vise 40 ». Cela fait partie des marqueurs de le créativité québécoise quant à la signalisation routière, pour ne parler que d’elle.

Yves nous gâte en nous servant de la crème glacée de Coaticook, la meilleure du Québec. Nous jouons deux parties de cartes et Yves nous fait visionner un film sympa : « Québec – Montréal ».

C’est alors que nous recevons un message WhatsApp de Sylvie qui veille sur notre maison et qui nous apprend la découverte du corps d’un habitant de Lebetain, une balle dans la tête. Nous n’aurons pas plus de nouvelles, même rentrés à la maison.

Mar. 18 juil. – Cartes postales et timbres

Nous avions envisagé d’aller à Montréal ce jour, mais il pleut vraiment beaucoup.

Nous en profitons pour faire un premier tri entre les choses que nous pouvons conserver et celles, en général apportées par Raymond et Monique, qui peuvent aller à EstrieAide en récupération.

Finalement, il y a du soleil et de la chaleur. Alors nous chargeons la voiture et allons déposer ces affaires comme prévu et en profitons pour passer au magasin, de l’autre coté de la rue. Jojo profite de la journée des seniors pour bénéficier d’une remise de 15 % sur l’achat d’une petite veste.

Un plus loin, nous achetons deux bouteilles de rosé (Listel) pour la journée de demain pour les retrouvailles « Sherbrooke MBA’71 » et pour ce soir chez Francine et Yves, Francine nous ayant invités pour sa lasagne.

Nous sommes toujours à la recherche de cartes postales de qualité, ce qui est rare au Québec. Nous passons à la tabagie de la rue Wellington en travaux, mais passante dans le sens Nord-Sud.

Nous sommes tout à coté des travaux du nouveau pont sur la rivière Magog, au niveau des Grandes Fourches. Le pont est superbe, bien élancé, la rivière bien agitée. Cette petite place, la Place des Moulins, d’où nous photographions, était l’emplacement d’un magasin type supermarché au début de la ville. Elle est maintenant décorée par une sculpture moderne « De l’eau à la lumière »…

Nous rencontrons un homme ayant habité en France. La rivière Magog étant très grosse, il nous dit que les habitants des berges de la Saint-François ont failli être évacués… Nous sommes en face de la murale des Abénakis et tout près du Palais de Justice où nous nous sommes mariés.

Au moment de regagner notre voiture, stationnée rue Frontenac, nous assistons à une scène surprenante. Un tracteur avec une très longue remorque n’arrive pas à monter la cote de la rue Marquette, derrière ce Palais de justice. Il doit faire demi-tour. Un touriste montrant à sa famille la murale sur la rue Dufferin, s’improvise gardien de la circulation et aide les manœuvres du camionneur. Un as, celui-là. Il réussit, je ne sais pas comment, à faire ce demi-tour et repartir par cette rue Dufferin. Chapeau !

Il reste à aller à la poste et à se balader vers le lac des nations. Jojo profite d’une vitrine de restaurant à proximité du King Ouest et du bureau de poste central pour prendre des photos où elle se reflète.

A la poste, où les préposés commence à nous connaître, nous prenons des cartes pour Jean-Pierre et Colette et pour Rose. Ils nous confirment que si l’on achète les timbres au moment de poster les cartes et si cela fait plus de 5 $CAD, il n’y a pas de taxes à payer sur les timbres, soit 15 % environ d’économisé…

Nous nous baladons au Lac des Nations et, revenant à la voiture garée sous le stationnement de Belvédère sud, nous jetons un œil sur la patinoire où Jojo et Francine ont patiné l’hiver 2021/22.

Nous passons la soirée chez Francine et Yves, soupé d’une lasagne délicieuse, joué au cartes auxquelles seul Yves n’a pas gagné et regardé un film : « 1981 » de Ricardo Trogi.

Mer. 19 juil. – Retrouvailles (52 ans) MBA Sherbrooke ‘71

Ces retrouvailles, orchestrées par Marcel, sont prévues à 12h à la Ferme au Pied Levé à Magog sur le Chemin de Fitch’s Bay.

Le chemin est en gravelle, et nous devons faire demi-tour pour y accéder, ayant dépassé le chemin d’accès sans le voir. L’endroit est très champêtre, très joli, charmant.

Nous sommes accueillis par Normand qui joue avec un chien de la maison. Puis nous voyons arriver une voiture avec Léon et Diane, qui les laisse et repart. Nous apprenons rapidement que Léon a eu des pontages cet hiver, d’où les précautions prises. Diane porte un sac assez lourd d’où elle extrait un livre qu’elle me tend : il s’agit d’un livre retraçant la carrière de son Léon de mari.

Nous entrons dans l’établissement. Marcel, qui a visité le vignoble de l’Orpailleur, en a rapporté des bulles qu’il offre en guise d’apéritif. Cela permet aux retardataires d’arriver. De plus, ces bulles en sont pas mauvaises du tout, j’apprécie.

Quand nous sommes au complet, nous sommes 16 autour de la table :

  • Marcel et Marie,
  • Léon et Diane,
  • Michel C et France,
  • Gustave et Nicole,
  • Normand,
  • Raymond (Nicole est souffrante, en oncologie)
  • Jean-Pierre M.,
  • Michel G. (Karen reste auprès de sa fille sur le point d’accoucher)
  • André et Laurette,
  • Et nous, Claude et Jojo.

Jojo et moi prenons des photos et je propose de faire comme pour les autres retrouvailles, des mosaïques avec tous les présents (et absentes excusées, si possible). Par ailleurs, je donne des nouvelles de Claudine que nous avons eue au téléphone plutôt dans l’année.

Le repas est très bon, à base de produits de la ferme. Nous nous quittons vers 17h30, ravis de ce moment de retrouvailles. Nous remercions tous Marcel, l’organisateur.

Michel G. vient vers moi et, me disant qu’il est l’organisateur pour l’année prochaine, me demande de le prévenir de nos projets de voyage au Québec en 2024, si possible fin août, début septembre. Je lui dis que rien n’est arrêté, et que je le tiens au courant dès que possible, mais de ne pas se focaliser sur nous.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour que Jojo photographie des fermes comme elles les aime : plusieurs bâtiments dont des granges à toit à pans coupés, silos, etc.

Pour demain, nous disons que nous prendrons Francine devant chez elle à 6 h du matin pour aller à Gatineau.

Jeu. 20 juil. – Balade pour l’aller à Gatineau

Comme prévu, nous prenons Francine devant chez elle à 6h du matin. Nous prenons la route 112 car nous avons envie de passer tout au bord du lac Orford et profiter de la halte routière du même nom. Arrêt cigarette dans ce lieu superbe au bord du lac devant le Mont Orford, où nous nous étions arrêté avec René et Angèle.

Nous repartons par l’autoroute jusqu’à la sortie de la route 243 sud vers la lac Brome. L’endroit est très joli et c’est le Parc Tiffany qui accueille notre second arrêt cigarette, mais pas que !

A Knowlton nous prenons vers l’ouest jusqu’avant Cowansville où il est prévu que nous dînions avec Jean-Paul et Nathalie dans la Brasserie de la sœur de Nathalie, puis la route 202 Ouest et passons au raz du vignoble de l’Orpailleur de Dunham dont nous avons apprécié la « Méthode traditionnelle » car le mot « champagne » est réservé au vignoble de cette région de France. Mais la photo montre un autre vignoble..

Puis c’est Venise-en-Québec, belle station balnéaire au bord du Lac Champlain. Nous cherchons un endroit pour manger un morceau, sans succès. Nous nous arrêtons auprès de l’office du tourisme, appelé : Bureau d’accueil touristique de Venise-en-Québec. Nous y entrons surtout pour escale technique et, en plus pour le beau point de vue sur le lac avec une jolie gloriette, un endroit où un petit espace protégé par de la rubalise semble encadrer un nid d’œufs de tortue.

Nous reprenons la route et faisons étape de déjeuner québécois à la Brasserie du Mail Lacolle, dans le village du même nom, après la traversée du Richelieu ; nous sommes en Montérégie. Il est environ 10h30.

Nous continuons sur la route 202 ouest jusqu’à la route 201 Nord qui va nous permettre de franchir le Saint-Laurent sans passer par le pont à péage de l’autoroute 30, tout en privilégiant la balade par les routes « départementales » charmantes. Ce faisant nous empruntons la route 132 Est puis l’autoroute 20 Est en étant la route 201 Nord !

Nous passons par Rigaud et passons en Ontario. Là, je me plante sur le chemin à suivre, malgré l’expérience de deux passages sur ce chemin. Nous nous arrêtons et je vais demander mon chemin, la route de Hawkesbury !

Le couple qui m’accueille est en train de jardiner, l’homme est sur sa tondeuse auto-portée. Heureusement, ils sont francophones ! Nous devons faire demi-tour et repartir vers Vankleek Hill, et là, tourner à gauche. Finalement, nous avons du faire de 60 à 70km en trop !

Arrivés au parc que nous connaissons bien de Hawkesbury au bord de la rivières des Outaouais, nous pique-niquons un peu après 15h et quart. Jojo et Francine me rejoignent pendant que j’installe le pique-nique : elles disent qu’elles viennent de voir deux marmottes. Curieux, je vais voir et effectivement deux marmottes sont bien là, non loin des toilettes du parc.

Ce parc est vraiment très agréable, vaste, et le pont que nous allons emprunter pour revenir au Québec est superbe. Nous franchissons la rivière des Outaouais et faisons le plein d’essence juste de l’autre coté à Grenville, au moment où la pluie nous surprend. Et choisissons de continuer sur la petite route touristique, la 148 Ouest.

Un arrêt à Montebello est bienvenu. Nous sommes à coté d’un bâtiment qui est la restauration de la gare de Montebello sauvée et déplacée par la municipalité en tant que patrimoine bâti. C’est un bâtiment en poutres de bois, pièces sur pièces. En plus d’héberger des commerces dont un glacier, il accueille l’office du tourisme de la Petite Nation, une partie de la région touristique de l’Outaouais.

Une belle statue d’arbre sculpté accompagne du banc de même facture. C’est spécial, et assez agréable au regard.

La route longe la rivière des outaouais, parfois de très près, d’autres d’assez loin. Une halte routière municipale (Halte routière de la Municipalité Canton de Lochaber) nous accueille pour la cigarette et le point de vue sur le marais associé à la rivière, parfois très large.

C’est une halte d’observation faunique, comme le précise un panneau d’Hydro-Québec. Les toilettes évoquent un oiseau dont les ailes constituent le toit. Le lieu est assez couru, mais mal entretenu, de façon surprenante.

Nous approchons de Gatineau et sommes surpris par l’importance des travaux de voiries. Nous trouvons assez rapidement le motel Ritz sans avoir pu retrouver l’emplacement du Motel Gatineau que nous avions pris il y a 5 ans.

Nous nous installons pour les 3 nuitées à venir. Et partons, vers 20h, en reconnaissance vers la Maison du Tourisme de Gatineau : le boulevard Greber où nous sommes nous conduit directement par trois ponts successifs au cœur de Gatineau très près de cette maison du tourisme.

Elle est à proximité de la statue de Maurice Richard, célèbre joueur de Hockey, du Parc Jacques Cartier, du Musée Canadien de l’Histoire, de la rue Laurier et du pont interprovincial Alexandra. Cette rue Laurier est d’ailleurs décorée des couleurs des différentes provinces du Canada. Jojo se fait reporter de cette belle allée.

Et du parcours d’honneur utilisé pour recevoir les hôtes de marque du Canada. En face, sur l’autre rive de la rivière des Outaouais, la colline parlementaire d’Ottawa.

Nous rentrons au motel et jouons une ou deux parties de Jok’R’umy.

Ven. 21 juil. – Musée Canadien de l’Histoire

Nous déjeunons au Mc Donald à proximité du motel. Le service est lent, le manque de personnel est criant. De plus, des erreurs sont commises sur les commandes. À ne pas reconduire les autres matins.

Premier objectif, aller à la maison du tourisme à Gatineau pour obtenir un permis de stationnement gratuit pour la durée de notre séjour. Ce qui est fait rapidement quasiment à l’ouverture de ce bureau.

Le second objectif est la visite du Musée Canadien de l’Histoire. Après avoir obtenu nos billets au guichet, surmonté d’un attelage de chiens de traîneaux, nous voyons les horaires d’un film que nous ne connaissions pas : les 7 lois sacrées. Nous nous promettons de le visionner, et pour cela, il faut être vigilant lors de la visite des différentes salles du musée pour se rendre disponibles.

Nous nous sommes particulièrement attardés

  • sur la reconstitution, à l’aide de techniques pointues, d’un inuit dans son environnement naturel,
  • sur la technique de chasse au bison à l’aide de précipices,
  • sur les artefacts autochtones à partir d’écorces de bouleau, comme le canot traditionnel, la coiffe de pluie,
  • sur l’importance du maïs
  • les villages iroquoiens, ceux des inuits de l’Artique
  • les éléments pour les français, pour les anglais, dont le discours de de Gaulle en 1966
  • des éléments de la colonisation et de la vies de premiers colons
  • sur la grande salle amérindienne au 1er plancher avec des reconstitutions d’habitat mettant en valeur l’habileté des premières nations.

Voici un tout petit nombre de photos, tant extérieures qu’intérieures.

En sortant du musée, nous jetons un oeil sur la colline parlementaire, de l’autre coté de la rivière, et nous empruntons les charmants petits chemins près de l’eau et sommes surpris par la quantité d’outardes sur les pelouses. Leur taille nous surprend, de même que leurs déjections.

Revenu vers le motel, nous croisons des gens qui semblent des habités. A la question de savoir où l’on pourrait manger un morceau, ils nous parlent de la Pizzeria Gabriel non loin de là, de l’autre coté du boulevard. Nous y allons.

C’est un concept spécial, tenu par une dame libanaise, mais pas mauvais. Je prends un sous-marin (gros sandwich avec légumes divers et poulet) et les dames, une lasagne. Nous payons de suite et allons choisir une place. On nous apporte les plats chauds ou pas, avec les couverts. Voir les photos ! Je suis manifestement surpris de la taille du sandwich que l’on m’apporte !

Revenus au motel, nous jouons une ou deux parties de Jok « R » ami, avant que Morphée ne nous prenne dans ses bras…


Pour le plaisir, voici le sommaire du film sur les 7 lois sacrées :

Les 7 lois sacrées
Un jeune homme est dans un rite de passage autochtone : une quête de vision. Tout au long de son voyage spirituel, il rencontre sept animaux, chacun révélant une valeur fondamentale de la culture autochtone. Le bison lui apprend que l’essence du respect réside dans l’acte de donner. L’aigle, comment toujours agir avec amour. L’ours l’incite à écouter son cœur et Sabé (le sasquatch), à parler avec celui-ci. Le castor lui apprend à créer un monde plus pacifique et le loup, à être reconnaissant. Enfin, la tortue lui explique qu’incarner les sept enseignements, c’est vivre dans la vérité.

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