Ce huitième et dernier article de notre séjour Québec 2023 nous permet de revoir des amis, revoir la cousine Monique de l’Abitibi et d’assister à la mise en terre de l’urne funéraire de la cousine Claire, juste avant de revenir à Lebetain
Lun. 24 juil. – Nicolet chez Sylvia et Alain
Le début de la balade vers Nicolet se fait par un retour nostalgique au 301 King Ouest, où nous nous sommes connus. Jojo se fait photographier dans la cour dont l’aspect à bien changé en plus de cinquante ans !
Puis, pour continuer la nostalgie, nous parcourrons la rue Alexandre avec ses bâtiments (blocs- appartements) avec les galeries et escaliers extérieurs.
Nous avons décidé de prendre la route 143 Nord pour faire de ce déplacement une vraie balade. Et, comme souvent, nous nous arrêtons pour pique-niquer au Parc de la Rivière de Richmond. Le cours de la rivière Saint-François y est ravissant, avec de temps en temps, des canoës multicolores.
Reprenant la route, nous passons au village de l’Avenir fondé en 1862. Les panneaux qui annoncent les villages sont souvent très décorés. C’est aussi le cas, au-delà de Drummondville, du village de St-Pie-de-Guire.
Avant d’arriver sur la route 132 Est, route des navigateurs, nous faisons une petite halte cigarette dans un tout petit parc à la croisée du Rang du Haut de la Rivière, où nous trouvons un abri et des toilettes. Cet abri est accompagné d’un panneau concernant la navette fluviale associée au circuit vélo de la rivière Saint-François près de son embouchure sur le Saint-Laurent.
Deux motards se garent près de nous. Ils chevauchent une Harley-Davidson… Nous entamons la conversation : ils ‘appellent Pierre et Brigitte, ils sont sympathiques et je les prends en photo ; Brigitte me donne son adresse courriel pour leur envoyer la photo. Ce que j’ai fait tout récemment.
Nous poursuivons la balade vers Alain et Sylvia par un arrêt à la halte Josaphat-Duhaime en face de l’Hotel Montfort de Nicolet, le long de la rivière Nicolet (prononcez Nicolette). Cette halte est mal entretenue et présente quelques panneaux d’interprétation assez peu lisibles. Dommage, car le bord de la rivière est par ailleurs assez sympathique.
Nous sommes surpris et amusés par une pancarte invitant les automobilistes à faire attention aux animaux qui peuvent traverser la route : tortues, serpents, grenouilles et écureuils. Nous nous arrêtons de nouveau plus loin, au bord du Lac Saint-Pierre, élargissement du fleuve Saint-Laurent et lieu de croisement des cargos et autres bateaux.
Nous sommes comme d’habitude très très bien accueillis chez Alain et Sylvia. Nous prenons l’apéritif sur la pelouse entre la maison et le fleuve. Un cargo qui passe engendre des vagues qui nécessitent le renforcement des berges : c’est pourquoi Alain et ses voisins ont disposé de gros rochers au bord du fleuve.
Sylvia déteste les chats, et surtout les rats et les écureuils, qui, dit-elle, sont de la même espèce. C’est pourquoi nous rions de bon cœur quand deux écureuils, un brun foncé et l’autre très clair se poursuivent et foncent droit sur nous, se rendent compte de notre présence et disparaissent de notre vue !
J’ai apporté la bouteille de champagne Veuve Clicquot offerte par Jean-Paul à mon anniversaire : Alain y fait bel accueil et va chercher les flûtes pendant que Sylvia apporte les petits amuse-bouche qu’elle a préparés.
Ils nous invitent au restaurant, et Jojo se laisse conduire… Nous sommes au bord du fleuve, à la micro brasserie « Ô quai des Brasseurs » juste en face de Trois-Rivières.
Après le repas, nous faisons quelques pas jusque sur le quai, en longeant une rampe de mise à l’eau d’embarcations, et bien sûr, le panneau donnant les précautions à prendre pour ne pas polluer la rive avec des insectes venus d’ailleurs.
La nuit tombe et les lumières sur le pont Laviolette (autre lien ici) de Trois-Rivières et celles de la ville forment un paysage très agréable à l’œil.
Nous rentrons et Alain me parle de ses accès aux postes de télévisions du monde entier, ou presque. Il a déployé ce système à son chalet du Lac à la Truite, à sa maison en Floride et ici à Nicolet. Je vais penser à explorer ces possibilités.
Dodo.
Mar. 25 juil. – Retour et Magog chez André et Laurette
Nous prenons le déjeuner dans le gazebo comme d’habitude. Il super bon, très varié, préparé par Sylvia, après le service café assuré par Alain : il sait que Jojo est « madame café » !
Jojo est intriguée par un héron qui pèche les pattes dans le fleuve, alors qu’un cargo passe devant la maison. Avant de partir et alors que j’évoque mes problèmes de genou, Alain me parle d’un conseil d’un ostéopathe : tenir le plus longtemps sur un pied, ce qui a pour effet de muscler la jambe… J’essaierai !
Nous quittons par l’autoroute de l’énergie avec l’arrêt habituel à la halte de service de Melbourne. Je réussis à capter (mal, mais…) un ou deux panneaux signalétiques que je trouve très parlants, comme celui-ci : « A deux doigts de la mort » un smartphone et les doigts du conducteur dessus à coté ! Je pense faire un article spécial « signalétique routière au Québec » !
Comme nous sommes attendus en fin d’après-midi chez André et Laurette à Magog, nous avons le temps de faire une petite sieste à la maison.
Sur le point de repartir pour notre rendez-vous, notre cousine Monique, conduite par son fils aîné Pierre, arrive devant le condo, déjà fermé. Après quelques conciliabules, nous nous mettons d’accord pour le surlendemain après-midi.
Nous allons à Magog dans un endroit, un nouveau développement, que nous ne connaissions pas.
Laurette nous a vus arriver et André est présent sur le perron de son condo pour nous accueillir. Il nous redit être désolé pour leur silence à l’occasion de mon anniversaire le 9 juillet, mais tout était compliqué à leur retour de croisière, par exemple, la naissance en avance de leur petit-fils et la vente de leur propriété à Ayer’s Cliff.
Nous nous installons sur le balcon avec vue sur le Mont Orford et le Parc de la Rivière-aux-Cerises. Laurette nous a préparé un super repas. Leur fille adoptive qui a accouché en avance lors de leur croisière en Norvège, arrive avec son poupon. Et je dois dire qu’André est aussi gaga que Laurette devant cette petite frimousse de moins d’un mois.
Leur fille dit à Laurette que nous devons être spéciaux car elle nous a préparé un repas « à la française » ! C’est vrai que Laurette nous a gâtés ! L’évolution de cette jeune femme au franc parler que nous connaissons depuis quelques années, déjà, est tout à fait surprenante. Elle a pris confiance en elle et revendique davantage d’autonomie.
André et Laurette nous font les honneurs de leur nouveau « chez-nous » où Laurette, en véritable chef de chantier, a chamboulé pas mal de choses : la cuisine, les planchers, etc.
Nous nous séparons après avoir pris une photo souvenir au retardateur.
Mer. 26 juil. – Ménage des documents touristiques
Pour évacuer le trop plein de documents touristiques et garder sous forme numérique ceux qui nous ont bien servis, je tente de les photographier, et je les jette après coup. Hélas, sans pied, cela donne un résultat pitoyable, mais je ne le saurai réellement de trop tard. Voici quelques exemples :
Jeu. 27 juil. – Visite de la cousine Monique et de son fils Pierre
Cette journée commence avec l’exercice dont Alain m’a parlé durant notre visite à Nicolet. Sans grand succès pour l’une des deux jambes.
Comme la veille, j’essaie de continuer avec les tri des documents touristiques et leur photographie, mais laisse rapidement tomber.
En début d’après-midi, comme convenu, Monique arrive avec Pierre. Peu de temps après, Francine que Jojo a tenue au courant, arrive. C’est une belle petite réunion de famille car nous étions proches d’André et de Monique.
Elle nous apporte le petit marque page traditionnel d’André, qui est distribué aux obsèques aux proches et aux amis. En fait, c’est la photo de l’urne double de ses cendres, une place étant réservée pour Monique quand ce sera son tour de nous quitter. Le vrai marque page montre André « qui n’a fait que passer » et l’autre face montre un message qui donne rendez-vous dans l’autre monde…
Plus tard, nous allons souper chez Harvey’s sur la King Ouest. Jojo y montre un bel appétit pour son hamburger et ses rondelles d’oignon frites !
Ven. 28 juil. – Patrick et Taverne Alexandre, et Kenzo
La banque me tire du sommeil à 4h50 ! Ma conseillère se rend compte de son erreur et raccroche rapidement, mais le mal est fait !
Jojo photographie le marque-page sur les deux cotés, hélas, les photos sont floues. Dommage. Il nous faut vérifier si nous l’avons rapporté du Québec. Je les laisse ici quand même pour le coté témoignage…
Jojo a envie de photographier les pelouses de la ville de Sherbrooke dans le quartier nord ouest, mais aussi des deux endroits où elle a habité quand elle était enfant sur la route Prospect. Alors, nous nous mettons en recherche de belles pelouses… et des adresses particulières de cette fameuse rue. Elle croyait ne pas pouvoir retrouver l’une des deux, mais, elle l’a retrouvée.
Rentrés au condo, Jojo essaie de photographier les petits acrobates qui s’amusent dans le boisé derrière chez nous. L’une des photos est surprenante : l’écureuil est tête en bas, la queue bien au-dessus de la tête. Jojo réussit une belle séquence avec cet animal gracieux.
Patrick arrive comme convenu quelques jours plus tôt et tout de suite nous allons à la Taverne Alexandre où nous avons réservé, ce qui n’était pas gagné d’avance. Patrick est venu à Sherbrooke pour revoir son université où il a fait son doctorat et aussi voir des anciens, dont nous…
Nous passons encore avec lui un agréable moment autour de sandwichs à la viande fumée, lui avec une bière, nous avec un verre de vin.
Nous nous quittons sur le stationnement de la Taverne, et nous rentrons au condo.
Ce soir, Jojo va rejoindre Francine et Joanne pour jouer au Kenzo, mais avant, manger ensemble chez Louis.
Pour Jojo, cela va être une première. Et en plus, elle gagne deux fois, sans bien comprendre la première fois, aidée par Francine, puis 400$ partagés en 3 selon leur convention de partage des gains.
Sam. 29 juil. – Obsèques à Windsor et souper à Cowansville
Cette cérémonie est tardive par rapport à la date du décès car un de ses enfants était au Mexique. Elle va se passer au cimetière catholique de Windsor, où est enterrée Marguerite, ma belle-maman et la grand-mère de Jojo, Rose-Anna.
La cérémonie proprement dite, programmée à 10h, aura lieu de l’autre coté de ce vaste cimetière. Je reconnais René et son frère Jean-Guy, Jean-Claude étant déjà décédé. La sœur Monique n’est pas là, empêchée. Francine et Carmen sont présentes avec nous.
Cette cérémonie, intervenant bien après la cérémonie religieuse, consiste à mettre l’urne des cendres de Claire dans la terre au pied de la pierre tombale.
La petite-fille fait un discours tout-à-fait émouvant. Je l’en félicite ; elle répond que pour écrire, c’était facile car elle aimait sa grand-maman, mais avait des doutes sur sa capacité à lire le texte devant la tombe. Je la rassure en disant que le texte était excellent de même que sa restitution.
Beaucoup des membres de la famille se relaient pour mettre une poignée (cuiller) de terre sur l’urne une fois celle-ci déposée dans la petite fosse creusée par le préposé du cimetière.
Après cette inhumation, nous nous séparons de Francine et de Carmen qui ne viennent pas au restaurant ; je redonne à Carmen, comme prévu, les deux enveloppes de photos qu’elle nous avait passées.
Nous suivons le cortège qui va au restaurant du Moulin à Windsor. Encore une fois, nous sommes surpris de la distance qu’il faut parcourir pour y aller !
Nous sommes assez nombreux, répartis sur trois tables dans une salle réservée : nous sommes 7 à notre table : René et Claire, sa nouvelle épouse dont nous faisons connaissance, Lucie et sa fille Manon, typée car le papa est antillais, je crois, Pierrette qui est dans le spectacle et nous deux.
Pierrette se montre intéressée par le FIMU et les Cégeps en Spectacle que nous racontons. Nous sommes heureux d’avoir revu René et d’avoir fait la connaissance de son épouse.
Nous rentrons au condo et faisons une petite sieste avant d’aller à Cowansville au pub de Mélanie, sœur de Nathalie où nous avons rendez-vous à 17h.
Le village, que nous ne connaissions pas est charmant. Nous admirons une voiture ancienne, classe ! Nous arrivons quelques instants après Francine et Yves. Jean-Paul et Nathalie nous rejoignent. Il semble que notre table soit déjà désignée.
Mélanie nous présente sa famille : Stéphane son compagnon et ses enfants qui sont également employés : Samuel, le Chef en cuisine et Alexandre, en salle. Nous sommes servis par l’amie de Samuel.
A la fin du repas, on nous offre un shooter de Baileys : sympa. A la sortie du pub, je prends les 5 autres : Jean-Paul et Nathalie, Francine et Yves et Jojo en photo devant le restaurant.
Il est temps de rentrer après cette journée bien remplie, pleine de belles rencontres.
Dim. 30 juil. – Chez Joanne et préparation du retour
Ce dernier jour entier passé à Sherbrooke voit Jojo essayer une nouvelle fois de capter les écureuils du boisé derrière notre chez nous, apparemment sans succès. Tant pis. C’est vrai que cette fois-ci, ils n’ont pas été aussi présents que les dernières fois.
En route pour chez Joanne, nous nous arrêtons pour ne pas arriver trop tôt et en profitons pour admirer, une fois encore, les belles pelouses et les beaux arbres de la ville, très boisée. Nous arrivons quand même un peu trop tôt chez Joanne et patientons devant chez elle : un banc nous propose son assise et Jojo en profite.
Joanne nous invite à rentrer chez elle ; Francine et Yves nous rejoignent. Nous sommes au bord de la piscine, mais le cœur est au papotage et non pas à la baignade ! Joanne nous semble sereine.
Elle me montre même ses dernières réalisations en Lego. Le drapeau des Patriotes cher à Jean-Paul flotte au-dessus de la piscine.
Manifestement, le décès de Jean-Paul est à la fois une déchirure et un soulagement… comme souvent. C’est difficile à dire, mais tellement vrai. Son Jean-Paul avait, dans les derniers temps, une vie qui n’en n’était plus une vraie… avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête…
Nous la quittons tout-à-fait rassurés quant à la suite. Francine et Yves partis, Jojo en profite pour lui glisser que Francine aimerait bouger plus, et que cela leur ferait du bien à toutes les deux. Joanne en convient volontiers et rassure Jojo là-dessus.
Ce dernier soir, Francine nous a invités à déguster sa lasagne. Nous ne nous faisons pas prier !
Nous terminons la soirée avec une belle partie de cartes avec le cornet de « crème en glace » qui va bien !
Lun. 31 juil. – Aller à Repentigny puis Dorval
Jojo fait l’inventaire de ce qui reste au condo de façon photographique… nous bouclons les valises, enfin, elle les boucle, et je les porte dans la voiture. Nous prenons le déjeuner chez Eggsquis du boulevard Portland.
Nous devons arrêter au Marché Plouffe Métro Plus sur le Boulevard Bourque : c’est le point privilégié pour acheter le fromage en grain pour faire la poutine aux enfants à Lebetain et de la viande fumée qu’on glisse dans les valises, et destinés au congélateur dès notre arrivée à la maison de Lebetain.
A Farnham, c’est l’arrêt cigarette et café pour Jojo chez McDonald’s.
Il est environ 10h30 quand nous arrivons au pied du nouveau pont Champlain, très beau.
Mais nous suivons la rive sud du Saint-Laurent jusqu’à pouvoir emprunter le Pont-tunnel Louis Hippolyte-Lafontaine.
Nous arrivons à Repentigny un peu trop tôt et en profitons pour essayer d’acheter chez Dollarama à proximité des stylos-bille aux couleurs du Québec. Jojo en trouve.
Il est midi quand nous somme à l’agence pour rendre la voiture. Pas de problème à l’inspection, comme nous nous y attendions. Les formalités sont expédiées, je règle la facture et l’attente de notre chauffeur est de courte durée, même s’il était programmé à 13h.
Tout le monde, dont Lysanne, la responsable de l’agence, met la main à la pâte pour charger les bagages… En route, nous avions déjà fait quelques kilomètres, je me pose la question de mon ordinateur : a-t-il été chargé dans la voiture ? Le chauffeur s’arrête à un endroit propice et nous vérifions le coffre : l’ordinateur est bien là !
Arrivés à Dorval, vers 14h30 pour un vol à 18h, nous donnons un bon pourboire au chauffeur. Jojo a passé un très mauvais moment à l’arrière de la voiture…
Nous allons aux bornes pour avoir nos cartes d’embarquement, mais il faut attendre pour déposer les bagages. Nous allons près des kiosques des USA où il y a moins de monde et c’est proche des endroits où Jojo peut fumer à l’extérieur.
Nous déposons les valises dès que l’accueil est disponible et allons nous restaurer chez Burger King. C’est toujours difficile de trouver une table disponible, mais Jojo y arrive pendant que je passe commande au comptoir. Je prends un double Cheese Burger pour Jojo, un simple pour moi.
C’est le moment des contrôles préalables à l’embarquement, sans encombre ; nous achetons des cigarettes en Hors-Taxes, et embarquons.
Pendant le taxi pour gagner notre piste d’envol, Jojo, près du hublot, prend quelques photos : il y a du monde sur la piste !
Mar. 01 Août – Arrivée à Bâle-Mulhouse
Nous nous posons avec 3/4h d’avance sur l’horaire prévu. Nous avions dit à Josselin de prendre son temps pour venir nous chercher : il est en vacances… Il pleut. Nous prenons un petit café, et prenons l’air devant l’aérogare.
Un SMS de Josselin nous apprend qu’il est sur le point d’arriver. Je vais l’accueillir sur le stationnement au point de dépose minute. Il est, lui-aussi, bien en avance par rapport à l’heure que nous pensions.
Jojo ne prend pas le volant, et fait confiance à Josselin. Nous arrivons à la maison vers 11h. Merci Josselin. Et Jojo ne perd pas de temps pour installer le nouveau drapeau de jardin à notre porte.