Prolongation inattendue de notre séjour VIP au Pic du Midi !
C’est vers 9 h du matin que nous apprenons que notre retour sur le plancher des vaches et retardé. En effet, le vent souffle trop fort pour envisager le retour à l’heure prévue. Nous sommes invités à nous tenir au courant et à profiter du site encore un peu…
La journée va être très étrange, entre l’envie de profiter encore du site et la nécessité de rester vigilants pour ne pas rater les consignes de retour.
Nous repartons sur la terrasse, profiter du paysage tout autour de celle-ci et retourner sur le Ponton sur le Ciel.
Pour les volontaires, Philippe propose la visite d’une zone réservée où des astronomes-bénévoles surveillent les installations et en particulier celle du coronographe qui permet, invention française, d’étudier la couronne du soleil même en plein jour ; il n’est plus nécessaire d’attendre une éclipse totale !
Philippe nous montre une salle où il y a une foultitude d’écrans et nous indique le site internet qu’en tant que quidam nous pouvons avoir accès à une information vulgarisée.
Nous prenons Philippe en photo devant une reproduction en béton du miroir principal du télescope : même dimension, même poids : ce n’est pas un exercice gratuit : il a servi aux réglages de ce télescope.
Les agents du téléphérique font de multiples essais, sans succès. Nous suivons l’évolution de la situation à coté de la maquette où un grand écran donne les conditions météo : vitesse du temps, température extérieure, station fermée, et… Notre non-départ est confirmé pour le moment.
Mais l’organisation nous prépare un repas en catastrophe. Mais cette fois, nous aurons une grande table faite avec les 12 tables de deux : l’ambiance se transforme et les contacts s’établissent hors de notre petite bulle. Certains qui travaillent, sont inquiets pour leur travail. Mais tout le monde apprécie ce nouveau repas fort délicieux, et toujours annoncé par notre hôte. Il est très copieux : Jojo n’a en effet pas tout mangé son poulet.
Nous faisons des messages aux enfants et en particulier à Marylène que nous devions voir dès ce midi au restaurant à Oloron-Sainte-Marie, et bien sûr, à la chambre d’hôte l’églantine, que nous recommandons vivement : Bérangère et Hervé sont des hôtes très sympathiques. Ils comprennent la situation et nous disent de ne pas nous faire du souci, ils peuvent sans problème nous accueillir demain et refusent le paiement de ce soir.
Après le repas, nos ressortons pour profiter à nouveau du magnifique panorama.
Il nous est demandé de regagner, avec nos bagages, nos chambres qui ont déjà été refaites pour accueillir ceux qui devaient prendre nos places, mais sont bloqués à La Mongie. Nous faisons notre sieste, bienvenue. Jojo note que je ne me sens pas très bien.
A 17h, nous avons la confirmation que ce n’est pas ce soir que nous redescendrons à La Mongie.
Nous profitons donc d’un second coucher de soleil, malheureusement moins net que le premier : les conditions atmosphériques ont bien changé.
Bien sûr, nous avons laissé nos chargeurs de téléphone dans la voiture, en bas ! Heureusement, des bénévoles nous prêtent le leur, assez rapide.
Philippe nous propose de passer la soirée, après le repas du soir, au planétarium et d’y nous passer quelques films didactiques : la naissance d’une étoile et l’aventure de la conquête de la Lune, films au cours desquels j’ai du m’endormir quelques fois, la position, quasi-allongée pour regarder la coupole qui sert d’écran, s’y prêtant magnifiquement.
Mardi 11 02 2020
Lever 6h pour les mêmes raisons : café et cigarette pour Jojo.
Le petit déjeuner est encore préparé, mais il est un peu moins riche que celui d’hier : il n’y a plus de fromage !
Le vent est encore très fort, et la redescente n’est pas encore assurée. Les essais se poursuivent, sans bonne conclusion. L’inquiétude gagne certains membres des VIP et des bénévoles qui assurent le service, et même nous qui avons prévu de voir Marylène et de prendre la chambre d’hôtes déjà testée lors d’une occasion précédente.
De plus, le manque d’oxygène n’aide pas…
Un peu après 9h, nous sommes appelés à nous préparer pour le départ. Les agents nous rassurent en nous disant que la descente se fera environ 5 fois plus lentement que l’habitude pour réduire les difficultés au passage des pylônes.
Nous avertissons la chambre d’hôtes et Marylène, et prenons la route. Ce fut une expérience magnifique, mais qui n’était encore jamais arrivé depuis les 19 ans d’exploitation touristique du site qui avait failli être démantelé à plusieurs reprises car trop cher à entretenir ! Toute l’équipe est à féliciter pour l’accueil, la réactivité et la bonne humeur.
Nous gagnons la A64 par une route un peut différente qu’à l’aller, faut au GPS ou à celui qui devait s’en servir mieux !
Nous prenons possession de notre chambre à l’Églantine Studio vers 16h et allons chez Marylène, que nous retrouvons avec joie.
Mercredi 12 02 2020
Nous avions demandé le petit-déjeuner pour 7h30, vu la route à faire ce jour : revenir à Lebetain.
Mais Hervé qui nous l’apporte a besoin que nous lui racontions notre aventure, alors … !
