Québec 2024 – 2/10 – Hôtel des Postes et MBA’71

Mar. 13/08 – J. 4 – Hotel-Musée des Postes à Victoriaville

En ce début de séjour Québec 2024, Jojo a repéré à Victoriaville le Musée-Hôtel de la Poste. Elle parle d’y aller faire un tour, elle pense déjà à la journée Bourse de la Société Philatélique de Delle.

Au lever, Jojo prend le soleil derrière les arbres derrière le condo… Nous essayons de joindre Gaby de Cookshire-Eaton, non loin de Sherbrooke ; nous lui laissons un message dans le but d’aller la visiter aujourd’hui ou demain, sans presse. Mais ce matin, nous décidons d’aller visiter ce musée.

En passant nous nous nous arrêtons à l’Office de Tourisme sur la King Ouest – près de la retenue sur la rivière Magog pour y acheter une carte routière à jour du Québec ainsi que nous procurer les brochures touristiques des Régions Touristiques du Québec que nous allons traverser : Outaouais (Ripon), Lanaudière (Chemin du Roi), Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent et Gaspésie (Côte acadienne, tour de la Gaspésie).

De plus nous avons donné RDV à Yves et Francine à EstrieAide. J’y prends un très beau livre sur la peinture et le dessin à un prix dérisoire, un recueil de poèmes de Gilles Vigneault et un roman policier de Patricia Cornwell mettant en scène Kay Scarpetta, Médecin légiste à fort caractère. Jojo, quant à elle, s’achète, pour trois fois rien, 3 petites vestes.

Nous allons prendre un café chez Francine et Yves et parlons de Victoriaville et de la visite que Jojo souhaite y faire. De plus la balade est plutôt sympa. Yves décide de nous accompagner.

Comme il ne connaît pas Ham Sud, nous passons par là, mais le GPS de la voiture nous fait passer par un chemin de gravelle, le Chemin Gosford qui mène aussi au chalet d’Alain et Sylvia.

Une petite halte technique à St-Camille dont l’église a été désacralisée s’impose à tous. Après avoir montré l’entrée du Chemin des pionniers qui mène au chalet d’Alain et Sylvia, au bord du petit Lac-à-la-Truite, nous passons dans le village des Saints-Martyrs-Canadiens et prenons la route, excellente, vers le nord pour gagner Victoriaville.

Nous suivons en fait la vallée de la rivière Nicolet qui prend naissance dans le lac du même nom et que nous avons longé juste avant le village des Saints Martyrs.

Il est tard quand nous arrivons à Victoriaville, si tard que nous devons choisir entre le Musée Laurier et celui de la Poste ; l’employée, passionnée par sa mission, nous vend nos billets mais détache une partie pour que nous puissions revenir pour visiter l’autre musée : il s’agit de la même organisation. C’est vraiment très sympathique de sa part.

Le musée de la poste montre au RDC une exposition de statuettes remarquables et des tableaux du même artiste : Alfred Laliberté – Mémoires d’autrefois et au 2ème étage (3ème plancher !) une reconstitution d’un Bureau de Poste ancien et le mécanisme de l’horloge de la tour du bâtiment avec ses 4 cadrants.

Au second étage, nous prenons beaucoup de photos, mais je ne sais pas si celles-ci seront de qualité suffisante pour agrémenter le stand de Jojo lors de la Bourse de la Sté Philatélique Delloise. Juste à coté, nous admirons le mécanisme de l’horloge avec les panneaux d’interprétation très didactiques.

De retour au RDC, nous passons un peu de temps avec l’exposition d’Alfred Laliberté et la préposée : elle nous donne rdv dans deux ans quand tous les travaux de restauration prévus seront achevés ; elle a les yeux qui pétillent ! Quelle passion !

Sortant du musée, nous revenons sur la route où nous avons repéré à l’aller un restaurant « La Belle Province » pour y casser la croûte. C’est une halte bienvenue pour nous quatre, et surtout pour Yves et Francine qui n’ont pas (petit) déjeuné ce matin. Nous mangeons en terrasse de ce restaurant manquant de personnel : il semble, d’après les habitués, qu’il vienne de changer de propriétaire…

Nous repartons vers Sherbrooke par la route la plus directe : Warwick, Richmond et l’autoroute 55 Sud, et ses appels à la prudence du fait des animaux « imprévisibles ».
Nous jouons deux parties de cartes chez Yves et Francine. Celle-ci gagne les 2 parties et je reste fanny, c’est à dire que je ne réussis pas du tout à déposer toutes mes cartes.

Bah, l’essentiel ici est d’être en famille ! Mais nous avons droit à notre casseau de crème en glace à l’érable et aux noix de la Laiterie de Coaticook !

Mer. 14/08 – J. 5 – SAQ de Sherbrooke et Gaby

Après notre petit-déjeuner, nous devons passer à la SAQ (Société des Alcools du Québec) pour acheter le vin que nous boirons lors du repas de retrouvailles de ma classe MBA ‘71 de l’Université de Sherbrooke : souvent, la mode ici est d’apporter son vin au restaurant, lorsque c’est précisé ! Je prends une bouteille de Morgon et une de Cahors.

C’est aussi l’occasion de voir un immense train de marchandises au cœur du centre ville.

Nous passons après au MAXI, supermarché à proximité pour chercher des boissons gazeuses, des cacahuètes, du cheddar très fort et d’autres bricoles…

Nous rentrons. Je fais une grosse salade pour le repas.

Dans l’après-midi, nous allons chez Gaby que nous avons eue au téléphone la veille. Elle nous attend. Sa fille qui occupe avec son mari la chambre d’amis au sous-sol, est toujours là. Ils recherchent une maison, mais un accident de travail a interrompu le processus de recherche.

Sa fille s’est entichée d’une portée de 3 Ratons-laveurs qu’elle a pris sous son aile. Elle a construit un abri à proximité du garage. Nous allons les visiter après notre café. Ils sont mignons et curieux. Ils sont habitués à la présence humaine, à tel point qu’ils grimpent sur les épaules de leur maman adoptive !

Gaby se livre davantage à chaque année. Elle parle en confiance de son arrivée au Québec et des obstacles qu’elle a dû affronter. Elle nous avoue être très marquée par la disparition de Chantal, sa grande amie, notre voisine à Lebetain.

Nous assistons dans la ferme d’à coté, au travail de récolte du foin, dans un près très humide ! Le vieux tracteur a beaucoup de peine à y traîner sa remorque. Pendant ce temps j’assiste Gaby dans l’usage de sa tablette.

Rentrés à la maison, comme je suis parti de la maison sans mon téléphone, je rassure Francine qui commençait à s’inquiéter. Je m’occupe ensuite de sauvegarder les photos de nos deux appareils. Je constate que j’ai oublié ma casquette chez Gaby, à moins que ce soit elle qui m’appelle pour me le dire !

Jeu. 15/08 – J. 6 – Retrouvailles MBA ‘71

C’est une grande journée, planifiée dès le mois de mai, et restée inchangée malgré les ennuis de santé de Jojo.

Jojo prépare un sac isotherme pour y placer les deux bouteilles de vin achetées la veille, ainsi que des bouteilles d’eau.

Nous décidons de partir assez tôt et visons d’arriver à 12h.

Arrivés à St-Constant assez tôt pour notre cible, nous nous arrêtons pour permettre à Jojo de fumer une cigarette. Cet arrêt a lieu à proximité immédiate du Musée du Chemin de fer de St-Constant.

Nous prenons quelques photos, mais ne prenons pas le temps de visiter. Jojo repère un peu plus loin, une belle église et se promet de s’y arrêter après le repas.

En arrivant au restaurant, nous découvrons que le groupe est déjà là, il fallait arriver à 11h30… et que j’ai oublié le sac contenant les bouteilles de vin.

Nous sommes bien accueillis, et je présente des excuses à Michel G, l’organisateur de la rencontre. Il me verse des bulles dans mon verre, et je me trouve une place en face de Michel C et à coté de sa conjointe France.

Jojo se retrouve à l’autre bout de la table, à coté de Marcel, qui paraît peu en forme et de Diane et Léon qui pressent, surtout Diane, Marcel de dire à Jojo ce qui le rend triste : il a subi un gros choc affectif.

Ces retrouvailles sont toujours très sympas, et comme à l’habitude, je passe du temps, en plus de discuter de l’indépendance éventuelle du Québec avec mon vis-à-vis, à prendre des photos. Je m’attire ainsi les critiques amusées de mes confrères pour avoir oublié de donner les photos prises lors des retrouvailles 2023 !

Michel me dit qu’il croit au Québec qui a les ressources et les talents pour devenir indépendant, mais dit aussi ne pas croire aux québécois eux-mêmes. Son analyse rejoint ce que je ressentais personnellement ! J’apprends qu’il a fait partie du RIN (Rassemblement pour l’Indépendance Nationale).

Chose curieuse, une filiale canadienne d’une banque étasunienne lui a proposé un poste en finance, alors que lui leur a suggéré un de nos confrères anglophone qui leur conviendrait mieux, car la finance, n’était pas son truc. Ils ont insisté…

Il en est venu à comprendre que dans l’état politique du Québec de l’époque, avoir quelqu’un du RIN pouvait être politiquement utile… sans autre relation avec ses compétences !

Voici la disposition de cette table très gaie  (la couleur associe les conjoints) :

JojoMarcelAndréLauretteJean-PaulNicoleGustaveMichel C

LéonDianeAmie de JPPJean-PierreMichel GCindyFranceClaude

Au cours du repas, Jean-Paul, président en exercice de Impératif Français, grand défenseur reconnu de la langue française au Québec, nous annonce avoir dit à son Conseil d’administration, ne pas se représenter à son poste, et il nous présente trois affiches très parlantes sur ce thème.

Vers la fin du repas, les occupants, assez âgés, d’une table voisine de la nôtre s’étonne de notre bonne humeur communicative et s’interrogent sur notre groupe. Ils n’en reviennent pas d’apprendre que nous fêtons les 53 ans de sortie d’Université.

André me prend à part à la fin du repas pour dire que nous allons nous revoir durant ce séjour. Je lui parle de l’anniversaire de Jojo et nous convenons que je vais lui faire part de nos disponibilités en lui envoyant notre calendrier.

J’insiste avec mes photos et demande au garçon de nous prendre tous en photo, ce qu’il fait volontiers. Malheureusement, Marcel et Jean-Pierre ont déjà quitté le groupe ! Je promets de me racheter et d’envoyer les photos des deux années, si possible sous forme d’une mosaïque rappelant celle, officielle, de notre sortie.

Sur la route du retour, Jojo s’arrête comme prévu à la belle église vue à l’aller ….

… et nous décidons de rentrer par les petites routes : St-Jean-sur-Richelieu, où nous admirons et photographions la superbe fresque acadienne, puis la (route) 104 Est.

Francine nous alertant sur les coups de fil du cousin René avec qui Jojo avait communiqué avant notre départ au Québec et de Gaétane, nous accélérons notre retour en remontant sur l’autoroute 10 pour pouvoir recevoir leur nouvel appel, Francine ayant indiqué une heure probable de notre retour.

Là encore, de belles affiches appelant à la prudence ! et un arrêt cigarette à une vieille gare caractéristique.

Yves et Francine nous font un bel accueil, Jojo reçoit les appels attendus, elle convient de partager un repas prochain avec René, son épouse et peut-être s’il est disponible son frère et sa belle-sœur.

Yves nous fait découvrir un groupe musical en tournée aux Îles-de-la-Madeleine : les Salebarbes superbe ensemble acadien, avant de nous offrir une crème en glace « érable et noix ».

Il est temps de rentrer chez nous !

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