Lors de ce séjour Québec 2024, nous avons l’occasion de fêter l’anniversaire de Joanne et de faire une tournée vers les provinces maritimes du Canada, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Ecosse.
Sam. 24/08 – J. 15 – Anniversaire de Joanne
Ce jour est également très chargé :
- Nous avons des courses à faire comme : achat de cigarettes pour Jojo, achat d’un sac-banane pour moi en provision de notre tour dans les provinces maritimes (Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse)
- fêter l’anniversaire de Joanne au restaurant
- Visiter Sherbrooke avec le bus (Le Sherbus)
- Plein d’essence à compléter
Au Tigre Géant, Jojo achète des cigarettes, c’est là que selon Francine, les cigarettes sont les moins chères ! Mais je n’y trouve pas de banane de ceinture. Je demande à Francine de solliciter Yves pour qu’il me prête une des siennes le temps de notre excursion.
A 9h15, nous sommes à proximité de l’Office de Tourisme où j’achète les 4 billets de la visite de la ville. Francine nous dit qu’Yves ne pourra pas se joindre à nous étant de nouveau patraque. Et nous patientons jusqu’à 9h55 en allant vers le Lac des Nations qui est juste là, de l’autre coté du pont ; nous passons sous ce pont longeant la rivière Magog dont le lac est un élargissement.
Jojo s’occupe d’un SDF qui se débarrasse de vêtements en les jetant dans le lac… il se ravise suite à l’intervention de Jojo et récupère de façon acrobatique au moins une pièce de vêtement. L’autre n’est pas accessible.
La balade Sherbus est très intéressante, commentée par une jeune femme « moderne » et dotée de plein d’humour, de gouaille.
Nous faisons deux arrêts marquants :
- au marché de la gare, utilisant les locaux de la vieille gare du Canadien Pacific et la terrasse devant elle : le marché du samedi matin est bien achalandé par ce beau temps ; je découvre les peintures sur les parois verticales du pont au-dessus de la voie ferrée ;
- à l’université Bishop à Lennoxville, qui fait partie maintenant de Sherbrooke. La chapelle St-Marc est superbe ; le style anglais est très chaleureux, très travaillé également. Jojo siège et pose dans les bancs latéraux.
Voici au Marché de la gare :
Et voici à l’Université Bishop à Lennoxville :
Nous allons ensuite chez Dollarama chercher une belle carte pour Joanne, et allons casser la croûte chez Harvey’s mon restaurant rapide favori au Québec : cuisson sur feu de bois, avant de faire une petite sieste et finaliser notre préparation pour notre tour dans l’est du Canada, avant d’aller au restaurant fêter Joanne.
A la Brasserie Daniel Lapointe, nous sommes 11 à table :
- Joanne,
- Serge et Danielle la sœur de Joanne qui vivent à Escuminac dans le fond de la Baie des Chaleurs,
- Jean-Philippe, un des fils de Joanne, sa compagne Vicky et leur fille de 12 ans environ et dont je n’ai pas retenu le nom,
- Francine la Belle,
- Francine et Yves
- et nous deux.
Jean-Philippe est très en forme et anime le repas. Nous passons un excellent moment avec des amis de longue date. Joanne faisait partie des guides du Canada avec Jojo et Francine quand j’étais dans la maison de chambres de belle-maman.
Dim. 25/08 – J. 16 – De Sherbrooke à Cabano
Levés à 4h30… encore endormis. Nous partons un peu après 6h, très peu après l’heure prévue. Nous roulons avec les arrêts cigarettes de rigueur, sans oublier de regarder la nature – nous traversons des forêts sur l’autoroute – et en particulier le vol des oiseaux (oies ?) et un arc en ciel que j’ai pu prendre en photo. Sans oublier les pancartes appelant à la conduite responsable.
Nous allons jusqu’à Montmagny où nous déjeunons chez Normandin non loin de chez Gaétane (Cap-St-Ignace). Il y a beaucoup de monde, c’est dimanche et les cuisinières font relâche… Nous prenons plus de temps qu’espéré, mais nous avons décidé de continuer quand même vers Ste-Apolline-de-Patton dans les terres, à mi-chemin entre le fleuve et la frontière des USA (Maine).
Après un passage dans un relief plus marqué, un petit arrêt technique à Notre-Dame-du-Rosaire nous permet de voir une belle église et son presbytère…
Nous sommes agréablement surpris par l’accueil de jeunes gens travaillant sur une voiture et qui nous offre de mieux nous garer pour être plus en sécurité dans le virage, Jojo voulant prendre une photo de l’enseigne du Village… En fait, nous sommes juste à la jonction entre les deux municipalités de Ste-Apolline-de-Patton et St-Paul-de-Montminy : les enseignes, travaillées, se font face, ou presque !
L’église est très grande pour un si petit village ; elle est fermée. Nous doublons les photos de l’entrée par celles de la sortie du village, photos que nous espérons mieux venues.
Pour gagner la rive du fleuve, à Saint-Marcel où nous avions failli pique-niquer en 2017, de retour des Îles-de-la-Madeleine, nous nous dirigeons vers Saint-Cyrille-de-Lessard. Là, Jojo se fait rabrouer pour fumer à proximité (20 m !) de l’église par deux grenouilles de bénitier : elle n’a même pas le temps de demander si elle peut visiter l’église… elle a connu bien meilleur accueil !
Nous gagnons ensuite le bord du fleuve et relaxons sur la 132 Est à St-Denis… et cherchons en vain des haltes municipales. Heureusement, nous ne sommes pas loin de Kamouraska où nous savons trouver des toilettes à l’office du tourisme. Nous prenons la 132 pour éviter la somnolence de la conductrice. Cette 132 longe le fleuve et Jojo a « soif » de ce fleuve. Kamouraska est là et nous profitons de cet office du tourisme,… et de la proximité de son église énorme et de son presbytère !
Non loin de Cabano, alors que nous sommes sur l’autoroute 85 vers le Nouveau-Brunswick, l’alerte de pression des pneus se fait entendre… nous tardons à trouver un endroit pour nous arrêter de façon sécuritaire dans ces travaux. Je fais le tour de la voiture et ne voit rien de spécial : les pneus me semblent OK.
Nous repartons à petite vitesse. Nous avons réservé au Motel Royal de Cabano. C’est un motel dans lequel nous avons déjà séjourné lors de notre visite aux îles-de-la-Madeleine en 2017. Nous y arrivons vers 16h30. La chambre donne directement sur le lac Témiscouata. En fait, Cabano est un quartier de Témiscouata-sur-le-lac.
Nous demandons s’il y a un garagiste à proximité. Ouf il y en a un ; nous irons après le déjeuner de demain, à deux pas du motel. Je refais le tour de la voiture et ne constate rien d’anormal. C’est sans doute le contrôle qui est défectueux (le manuel de la voiture évoque cette possibilité).
Nous nous baladons près du lac, sur la jetée du port de plaisance, et soupons au « Pub du Lac » puis rentrons en profitant du coucher de soleil.
Lun. 26/08 – J. 17 – De Cabano à Miramichi (NB)
Nous nous préparons à partir mais patientons au motel pour l’ouverture du garage à 8h. Il fait gris et le brouillard masque le lac ! Mais nous profitons des balancelles !
Au garage, je m’adresse au patron qui me dit que le mécano va s’occuper de nous tout de suite. Ce qu’il fait. Il mesure une pression de 32 PSI au lieu de 36 sur les 4 roues. Il ajuste les 4 roues, et nous dit que dans 10 mn si nous roulons modérément, cela va s’arranger… Je lui donne un bon pourboire. Jojo remarque un diplôme de francisation…
Nous gagnons la station d’essence Ultramar près de l’autoroute, faisons le plein et déjeunons d’un Egg MC Muffin chez McDo à la station, et prenons la route. Le contrôle est toujours allumé. Alors, à l’arrêt, en suivant les consignes du manuel, je confirme la pression des pneus : tout s’arrange. Ouf.
A l’arrivée au Nouveau-Brunswick, j’avais le souvenir d’une très belle Aire Accueil touristique. Hélas, cette aire est fermée. Déjà ? Cela nous étonne beaucoup.
Nous reprenons l’autoroute jusqu’à Saint-Léonard où nous prenons la route 17 vers Campbellton. Cette route est dite «Route des Appalaches ». Des arrêts techniques s’imposent de temps en temps, avec un petit café au bord de cette route déserte ou presque.
Cette route troue une forêt assez dense sauf à l’abord de Saint-Quentin. L’abord de cette bourgade est marquées par le Parc du Centenaire avec sa feuille d’érable gigantesque !
Nous nous arrêtons à l’office du tourisme : l’accueil qui nous est réservé, par une passionnée d’Acadie, et de la Capitale de l’érable (fournisseur des industries pâtissières du Québec) est superbe. Cet office est installé dans une vieille gare ferroviaire. Nous goûtons le sirop d’érable et achetons un drapeau du Nouveau-Brunswick mais il n’y a plus de drapeau acadien.
Jojo visite ensuite l’église, ce que je ne fais pas, mais en revient avec de belles vues.
La route est maintenant moins sauvage et nous cherchons à pique-niquer dès la rivière Ristigouche. Nous ne trouvons aucune halte municipale. C’est à Atholville que nous trouvons au bord de la rue une gloriette sans table, mais avec des bancs. Nous nous installons et commençons à manger.
C’est alors qu’une dame assez âgée, habitant la maison d’en face, vient et nous propose de venir chez elle dans son jardin derrière sa maison. Mais elle se rend compte rapidement que nous avons déjà tout déballé et que ce serait peu commode… Elle en est désolée. Nous apprécions son contact très sympathique et chaleureux.
Des travaux sur la route nous obligent à patienter avant de suivre le véhicule-guide qui manœuvre devant nous… C’est une circulation alternée habituelle de ce coté-ci de l’Atlantique.
C’est à partir de là que nous sommes sur la route du littoral acadien… Mais voulant éviter la ville de Campbellton, je nous guide sur l’autoroute et nous ne parvenons à revenir sur la petite route du littoral que tout près de Dalhousie que nous traversons. Au passage, nous nous arrêtons pour profiter de la vue sur l’autre coté de la Baie des Chaleurs, en fait en face de chez Danièle et Serge.
Nous traversons une rivière sur un pont à arches métalliques et nous nous arrêtons pour prendre des photos : nous sommes à la plage de Charlo, tout près d’une réserve amérindienne à la Baie-des-hérons. Cette langue de sable au bord de la Baie des Chaleurs est impressionnante.
La route du littoral est pittoresque, malgré les travaux qui la pénalise. Jojo a subitement envie de toilettes… Nous sommes dans une petite ville manifestement fière d’être acadienne !
Nous piquons vers la mer dans un chemin que nous espérons désert. Ce n’est pas totalement vrai, mais elle arrive à ses fins discrètement. Pendant ce temps, nous sommes survolés à plusieurs reprises par un pygargue, que j’ai pas réussi à capter, ce que Jojo a réussi.
Nous avons une belle rencontre en visitant une petite église à Nash Creek sur notre route ; des personnes sont là qui nous accueillent très gentiment en français mâtiné d’anglais. Il y a un réel effort de se faire comprendre de nous. Malheureusement, nous n’avons pas pris de photo de cette rencontre très inattendue, et sympathique, mais des photos de l’église, si . Ils nous font tout visiter l’édifice qui sert autant au culte qu’à la vie sociale.
Nous arrivons à Miramichi, impressionnés par le superbe pont sur la rivière éponyme. Notons les affiches en trois langues : français, anglais, amérindien (Micmac ?).
Le motel est à 6 km de ce pont, le long de la rivière. Le préposé à l’accueil nous indique le parc tout au bord de la rivière pour pique-niquer. Il s’agit du Ritchie Wharf Park. C’est superbe.
Nous disputons notre nourriture avec les pigeons et goélands.
Après quoi, nous prolongeons le plaisir de ce parc en assistant d’assez loin à un tour de chant d’une chanteuse (amérindienne ?) à la voix superbe au sein d’un village reconstitué, avec des trottoirs en bois éclairés. C’est tout-à fait charmant. Nous sommes enchantés de l’endroit.
Il est temps d’aller dormir après avoir sauvegardé les photos.
