Suite du Chemin de Compostelle en Rhône-Alpes
Vendredi 8 juin – St-Jean-St-Maurice – Pommiers
Mauvaise nuit, car il manque des lattes au lit et le lampadaire public me donne sa lumière en plein visage. Lever tôt avec café fait par moi. Une des deux allemandes a été malade cette nuit et m’a aussi réveillé. Départ à 7h.
Passage par Bully : RAS, l’auberge est fermée, mais l’église est superbe.
Dancé : rencontre surprenante avec Bernard, un retraité à la bouteille d’oxygène qui, voyant que nous cherchons un café, nous invite à rentrer chez lui pour un café passable, mais le personnage vaut le déplacement. Il aura droit pour les vœux de 2019 à deux cartes, dont l’une doit transiter par la mairie avec laquelle il est en froid… Janvier 2019, un coup de fil nous apprend qu’il les a bien reçues toutes les deux et nous en remercie chaleureusement.Anions : bon déjeuner au restaurant.
Arrivée à Pommiers assez tôt et bon accueil de Marie-Andrée et de son mari. Plateau repas proposé pour un prix très raisonnable : c’est une excellente idée, bien appréciée.
Lessive et visite de l’église et du prieuré : c’est une superbe découverte. Jojo peut difficilement marcher.
Nous hélons les deux allemandes qui demandent où elles peuvent trouver un hébergement. Au prieuré. Christel est toujours malade. J’appelle Marie-Andrée pour qu’elle puisse les réceptionner. L’accueillant du prieuré parle allemand, ce qui facilite les choses. Finalement, elles s’installent à notre gîte et dînent avec nous. Celle qui est valide va au camping-épicerie pour acheter du thé à la menthe. Et nous prend en photo, nous trouvant « niedlich » (« mignons ») Bonne nuit, sauf pour Christel qui a vomi cette nuit.
Samedi 9 juin – Pommiers – Boën-sur-Lignon
Lever 5h45 Petit-déj’ et départ vers 7h10 environ. Bonne marche vers Bussy-Albieux où il y a un bar-tabac et une belle église. Le gîte nous rappelle : la clé n’a pas été remise dans la boîte-aux-lettres, comme c’était prévu. Nous lui indiquons où nous nous trouvons et le marie de Marie-Andrée arrive la récupérer un peu avant Arthun (où il n’y a plus de café). Ce n’est apparemment pas la première fois que cela arrive ! Il précise que Christel ne peut pas continuer le chemin.
Nous arrivons tôt à Boën-sur-Lignon et visitons la ville avant d’aller au gîte. Petit rosé puis café pour Jojo puis découverte de chez Gillou. Superbe maison marquant la reconversion du propriétaire, et pour partie du 16ème siècle.
Curiosité : la table est suspendue (voir l’anneau à la droite de Jojo, à gauche de la photo). Le dortoir est dans une dépendance dans la cour sous des combles. Sportif.
Repas dans un petit resto-pizzeria : extra. Téléphone de Marylène et MMS de Nicolas.
Dimanche 10 juin – Boën-sur-Lignon – Montbrison
Pas trop bien dormi, mais le Petit-déj’ servi sur la table suspendue est sympa et notre hôte nous offre une pomme pour le chemin.
Départ vers 7h45. Sortie de Boën par la route et un sentier pour retrouver les coquilles. En avant, Montverdun est à plus de 6 km : dur-dur pour Jojo qui y prend un café, après et avant du goudron…
La marche se fait sous le soleil. Nous recevons un appel de Jacques le bisontin qui nous parle de l’imprécision du guide de l’ARA.
Un arrêt à Champdieu, nous permet de visiter l’église, superbe et envahie par les touristes dont nous sommes très temporairement, boire un petit café et un panaché dans un village en pleine fête médiévale, avec comme thème : Venise.
Nous aurions aimé nous y attarder plus longtemps, mais il faut bien avancer !
Nous prenons un petit raccourci pour regagner les 2 km perdus au début, Boën étant hors-chemin.
Nous arrivons à Montbrison sous l’orage et attendons nos hôtes en prenant un petit café et un petit rosé et les appelons l’heure convenue. Nous sommes reçus par Nathalie et Philippe un sympathique couple franco-suisse.
Nous faisons une lessive : ce sera 5 euros de plus des 60 euros de la demi-pension.
Le repas a été convivial : melon, saumon, salade, aiguillons de porc avec macédoine de légumes, et mille-feuille en dessert.
Lundi 11 juin – Montbrison – Marols
La nuit a été mouvementée, Nathalie ayant appelé les gendarmes 4 ou 5 fois, un énergumène faisant esclandre sur esclandre, musique à fond, etc. Et comme cela se répète souvent, Philippe et Nathalie songent sérieusement à déménager vers le pays de Montbéliard !
Et ce matin, cet énergumène cherche à tue-tête son pyjama !
Petit-déj’ à 6h30, Nathalie devant faire une prise de sang. Il pleut ; nous traversons Montbrison puis arrivons dans un sentier avec des passages scabreux dans les hautes herbes trempées qui nous arrivent sous les aisselles… Nos chaussures sont très rapidement détrempées.
Nous prenons le thé avec l’eau chaude de la Thermos puis rencontrons de sympathiques marcheurs sous la pluie. Nous passons des ruisseaux sur des passerelles.
Remarquez sur la photo l’eau qui tombe quand on presse la chaussette !
Les montées sont rudes. 22km au lieu de 18 : ce guide est vraiment peu précis. Heureusement, une responsable de l’ARA a refait le chemin et pris les traces GPS pour réédition du guide. Mais ce sera pour les autres !
Nous arrivons enfin à Marols, Montarcher étant vraiment trop loin pour nos capacités, à Jojo et à moi.Nous sommes reçus par Jacques et lui apportons le salut de Jacques Vial. Notre hôte dit avoir été remis sur pieds par André d’Aire-sur-l’Adour, lui permettant de continuer son chemin. Il nous demande de le saluer si nous nous arrêtons chez André et Odile, ce qui est bien notre intention, si c’est possible.
Repas sympa qui se termine assez tard, Jacques nous ayant parlé des pèlerinages avec joëllettes : 54 personnes dont 9 infirmes organisés par l’ARA tous les deux ans, je crois. Sylvie me remet une feuille pour les étirements.