Compostelle 2012 – Nous continuons 1

De Saint-Côme d’Olt à Noailhac pour démarrer notre Chemin de Compostelle 2012

Mar. 29 mai – Saint-Côme d’Olt – Estaing

Nous partons Du Couvent du Malet vers Espalion en traversant la cité de St-Côme et le Lot. Nous longeons la rivière au lieu de monter vers la croix. Il y a beaucoup de goudron. C’est la rançon.

A la croix de Saint-Hilarian, nous bifurquons pour visiter la Chapelle de Perse qui fait partie du patrimoine mondial.

Nous y prenons quelques photos ; c’est vraiment un bel édifice.

Arrivés à Espalion, nous marchons au bord de l’eau en face du beau pont de pierre ; c’est un parc très agréable ! Je reçois un coup de téléphone du président de la régionale Franche-Comté-Québec au sujet de la dictée francophone des scolaires… Nous nous mettons rapidement d’accord : nous lui permettrons de donner le prix à un jeune de Belfort car c’est sa régionale qui a organisé cette dictée avec l’académie de Besançon.

Nous continuons le chemin jusqu’à l’église romane Saint-Pierre de Béssuéjouls que nous visitons après avoir mangé un morceau. C’est aussi un édifice remarquable.

Nous poursuivons jusqu’à Trédou avec son église et son cimetière qui offre à boire et célèbre pour une scène du film St-Jacques – La Mecque.

A Verrières nous passons à coté de la chapelle St-Michel et finissons par arriver, fatigués à Estaing.

Nous avons réservé chez M. Urbain Dijol qui a changé depuis son accueil. Nous nous installons et visitons la cité avec son beau château. Nous dînons près de l’église au « Plaisir du goût » et partageons le reste de notre demi-bouteille de vin d’Estaing « Frayssinette » avec les 3 pèlerins de la table d’à coté de nous.

Nous visitons ensuite l’église Saint-Fleuret d’Estaing. Et refaisons un petit tour dans les vieilles rues médiévales.

Mer. 30 mai – Estaing – Golinhac

Petit déjeuner avec pain de campagne et confiture de pêche.

Pendant un moment, nous longeons le lot, et trouvons une salamandre qui paraît vivante.

Nous sommes rattrapés par les 3 pèlerins d’hier soir, puis nous passons à Montégut et montons beaucoup : 300 m de dénivelé en peu de kilomètres… Nous suivons les fameuses croix de Golinhac.

Peu de temps avant d’arriver à Golinhac, sur un chemin bordé de clôtures barbelées je bute dans quelque chose alors que le chemin me paraît assez plat ; je me retourne et vois une superbe couleuvre assez longue, plus d’un mètre et demi à vue d’œil et dont les écailles sont vertes et noires, qui me fait face… je suis comme pétrifié, nous nous dévisageons… Et la couleuvre poursuit sa route en se coulant sous la clôture.

Nous avons réservé au gîte équestre « Le Radal » en peu avant Golinhac et sommes dans un dortoir à 9 lits. Nous allons dîner en ville à l’Auberge d’Olt où nos hôtes ont pour les pèlerins, de l’humour dans le menu ! Nous sommes à table avec 3 allemands, 2 habitants de la Drôme et un québécois, né à Sherbrooke et scolarisé à l’école Saint-Jean-Baptiste…

Voici quelques images sur le chemin :

Jeu. 31 mai – Golinhac – Sénergues

Jojo éprouve des difficultés avec son sac à dos. De plus elle a mal aux pieds en descente. Et il y en a beaucoup.

Nous prenons un café à Espeyrac à une table sur le trottoir étroit…

Nous casse croûtons au bord du ruisseau un peu avant Sénergues.

Nous avons réservé au Gîte d’étape Domaine de Sénos. Notre chambre car il ne s’agit pas d’un dortoir, comprend deux lits.

Le Domaine est spacieux, et me fait penser un peu à l’auberge des deux pèlerins… un peu trop luxueux pour des pèlerins… Mais nous ne boudons pas notre plaisir !

Nous nous installons et allons visiter l’église qui présente un baptistère impressionnant. Nous visitons aussi le village : vestiges du château, petit café, etc…

Nous faisons notre lessive, faisons une petit sieste et passons du temps sur la balançoire sur la terrasse. Les deux frères rencontrés à Estaing sont là et l’aîné se confie un peu à moi. C’est touchant. Il est en admiration devant son jeune frère qui occupe un poste important dans l’administration.

Nous écrivons des cartes postales pour les enfants et Jean-Pierre et Colette. Pendant ce temps, un chien qui suit les pèlerins joue autour de nous. Apparemment c’est un habitué !

Le repas est pris sur la terrasse et tout le monde met un peu la main à la pâte, dans la bonne humeur.

Ven. 1 juin – Sénergues – Conques

Nous prenons le petit-déjeuner à 8h après avoir refait nos sacs. Nous partons vers Conques.

Quelques rencontres « animales » sympathiques.

Nous faisons un arrêt technique et en profitons pour manger une pomme. Le chemin commence par une montée qui poursuite la cote de la veille pour devenir un faux plat avant de redescendre après Saint-Marcel, dont nous visitons au passage l’église romane, par un sentier assez scabreux et rocailleux sur Conques.

Notre arrivée vers 13h nous laisse admiratif du lieu, de l’abbaye, du village… extraordinaire !

Pour repas, nous prenons une salade-jambon de pays avec un café.

Nous nous présentons à l’accueil pèlerin vers 14h30. Les sacs à dos sont mis dans des sacs poubelle pour éviter les punaises et autres insectes dans la mesure du possible.

Lors de l’attribution des places de dortoirs, je signale qu’ayant une machine PPC, j’ai besoin d’une prise de courant. L’hospitalier me dit qu’il comprend et va voir à une solution, mais pas tout de suite, tant il a à faire.

Nous rencontrons un jeune québécois de Chicoutimi. Nous allons à la découverte de Conques et de l’abbaye avant de participer à la préparation du repas.

Comme compagnons de table, nous avons un jeune allemand qui revient à Conques pour la 4ème fois ! de même que les deux frères… Le repas est animé également par le Frère Daniel…

Nous suivons le Frère Daniel sur le parvis de l’abbaye pour assister à sa présentation du tympan du portail après la bénédiction des pèlerins.

Le programme se poursuit par un concert d’orgue par ce même Frère à la nuit tombante dans l’abbaye et nous sommes censés admirer les vitraux de Soulages… J’ai du mal m’extasier malgré les jeux de couleurs.

Rentrés dans la partie dortoir pour la nuit, l’hospitalier nous retrouve et nous conduit par une sorte de labyrinthe, Jojo parle de dédale, dans une partie non encore ouverte : c’est tout neuf et nous avons des sanitaires pour nous tous seuls : un vrai luxe.

Nous ressortons pour le plaisir de prendre un café « en ville ». Nous nous couchons vers 23h30…

Sam. 2 juin – Conques – Noailhac

La nuit a été difficile pour jojo qui a eu mal au genou. Nous avons commandé hier un casse-croûte pour la route. Petit-déjeuner à 6h55. et nous partons.

Les deux frères viennent nous saluer chaleureusement car ils arrêtent ce jour. Nous échangeons nos cordonnées. Ils habitent, ou ont une maison de famille du coté de Moulins.

Nous partons. Le chemin descend d’abord pour monter très sérieusement après ! C’est une des raisons qui nous ont fait décider de ne pas nous arrêter ici, pour ne pas avoir à repartir de là l’an prochain !

Nous faisons une halte bien méritée à la Chapelle Ste-Foy avant de poursuivre en forêt puis sur le chaume. Il est environ 10h quand nous arrivons au lieu où la variante de Noailhac se sépare du GR6 pour Prayssac.

Nous prenons un temps pour casse-croûter un fois sur le plateau. Nous arrivons à Noailhac vers midi et demi.

Le gîte d’étape municipal est au bord du Chemin. Jojo pose son sac et se repose pendant que je vais chercher les clés au resto-épicerie du village, comme indiqué.

Nous faisons quelques petites courses et prenons, bien sûr, un café. Je reçois un coup de fil de notre nièce Frédérique, ma préférée, toujours prête à nous soutenir.

Nous visitons la belle église St-Jean-Baptiste.

De retour au gîte nous en faisons le tour : au rez de chaussée une salle à manger avec cuisine, et au premier les salles dortoir de 4 à 8 couchettes.

La pèlerine qui est avec nous est sensible au passage des lignes à haute tension et dire craindre pour cette nuit.

Nous faisons la lessive, la cuisine, mangeons de concert et allons nous coucher.