Chemin de Compostelle 2-28 – Arrivée à Santiago

Suite du Chemin de Compostelle en Galice

Lundi 27 août – Arzúa – O Pedrouzo

Compostelle

Nous prenons le petit-déj’ pas trop loin du gîte avec un gâteau « étouffe-chrétien ».

Sur le chemin, nous nous arrêtons une vingtaine de minutes pour observer une vache qui vient de mettre bas. Le veau est tremblant sur ses pattes. Le placenta tarde à descendre, puis la vache le mange. Nous sommes les seuls à nous arrêter.

Belle balade agréable en forêt ; les essences des arbres sont mélangées : chênes, eucalyptus, etc. Les feuillages d’eucalyptus sont impressionnants, les plus jeunes surtout !

Déception de ne pas retrouver un bar, que nous trouvons à A Calzada (Burres) en terrasse. Belle découverte avec une petite tourte au thon (nous sommes en Galice !) avec piment et oignon.

Nous avons l’impression de ne pas avancer, et nous nous retrouvons à O Pedrouzo.

Nous nous arrêtons à la belle Albergue Porta de Santiago après un pot à l’entrée de O Pedrouzo (O Pino). Nous choisissons notre lit avant de payer.

Installation, douche, lessive, salade mixte en ville, trop chère pour ce qu’elle avait à offrir. Nous retournons à l’auberge et y faisons la sieste.

Mardi 28 août – O Pedrouzo – Monte-de-Gozo

Nous marchons sur les feuilles d’eucalyptus

Départ avec poncho. Nous revoyons la petit famille avec la petite fille « butterfly » lors d’une petite pause en terrasse à Amenal.

Nous nous arrêtons après pas mal de bitume au camping avant San Marcos.

Nous arrivons assez tôt au gîte à Monte do Gozo : l’Albergue de la Xunta del Monte do Gozo. Nous nous y installons et après nous repartons nous balader dans le site et nous reconnaissons le gîte Jean-Paul 2 et voyons qu’il serait bien pour la cena.

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Nous nous prenons en selfy devant la statue des deux pèlerins et avec un contact avec Marylène.

Ensuite quoi; nous nous hâtons pour le gîte Jean-Paul 2 qui a des horaires plus stricts. Le service est sympa et il y a une très belle maquette de cathédrale à l’entrée.

Mercredi 29 août – Monte-de-Gozo – Santiago

Compostelle

On a pris le temps de déjeuner à l’entrée de la ville de Santiago. Arrivée à la place de la cathédrale. Photos, naturellement.

Nous nous rendons au bureau des pèlerins pour obtenir notre Compostella et l’attestation de km : cela nous a pris 1h et quart de queue, mais pour Jojo, cela a été plus mouvementé que pour moi, car son prénom n’est pas celui de la carte d’identité. Il a fallu l’intervention d’un prêtre au courant de l’usage des prénoms au Québec pour régler le problème.

Nous allons sur une place à coté de la cathédrale, la place Fisterra y Muxia pour prendre une petit café.

Et nous revenons vers l’Albergue Monterrey ; son tarif a augmenté de 30 % mais cela s’explique par le caractère privé de la petite pièce mise à notre disposition.

Nous repartons visiter la ville. A chaque fois, c’est une nouvelle marche de 2km soit 4km aller-retour. Nous mangeons une petite salade mixte non loin du gîte vers le centre ville, et visitons quelques boutiques pour repérer des cadeaux potentiels à rapporter pour les enfants.
La cathédrale est ouverte, mais nous n’y faisons pas de photos car il y a un office.

En voulant acheter une petite sacoche, je constate que j’ai perdu ma carte bancaire. La patronne appelle le restaurant où nous avons mangé. Je trouve normal que celui-ci réponde qu’il n’a rien vu. Nous revenons à ce restaurant qui nous confirme la chose : ras. J’appelle donc ma banque en France pour faire opposition à la carte et laisse un message à notre conseillère.

Nous mangeons le soir au Drakkar et terminons par … un flan (crème caramel).

Jeudi 30 août – Santiago – Fisterra

Nous partons tôt le matin vers l’auto-gare pour aller en bus à Fisterra, avec nos sacs et bâtons, car nous avons envie de marcher de Fisterra à Muxia en faisant étape à mi-chemin à Lirès car 30km sont trop pour nos petites jambes. Nous revoyons Dominique et Martine au bus.

Ce bus est un express qui va directement à Fisterra, sans aucun arrêt. Il y a deux ans, le bus longeait la cote et par beau temps cela avait été un émerveillement. Dommage.

A l’arrivée, nous partageons un café sur la terrasse du Restaurante O Centolo avant de partir à la recherche d’un gîte pour la nuit. Comme nous sommes arrivés en bus à Fisterra, nous sommes refoulés, c’est normal, au gîte municipal Albergue de peregrinos de Fisterra.

Une dame « fait son marché » parmi les personnes qui descendent du bus.. Nous la suivons jusqu’à sa « pension » Albergue-Pensión Fin da Terra e do Camiño les chambres sont « pleines de lits » : nous avons du mal à circuler entre eux ! Mais c’est tout ce dont nous avons besoin. Il y a une cuisine à disposition.

Sur le port de Fisterra

Nous avons un petit creux, le petit-déj’ est loin. Nous allons donc sur le port et choisissons de manger une bonne salade en terrasse protégée par une sorte de véranda O PIRATA.

Et c’est le moment de partir à pied vers la cap Finistère : Cabo Finisterre. C’est une belle balade de 6km environ, aller-retour. Nous recevons dans ce retour un appel de notre conseillère CIC pour régler nos problèmes liés à la perte de la carte bancaire. Ouf. Tout se normalise.

Mais ce soir, nous avons envie de fruits de mer, alors, sur le port, en face de l’arrêt du petit train pour lequel nous avons pris deux billets, nous en mangeons. Nous avons droit au petit verre d’alcool à la fin du repas, et nous avons l’impression que notre attitude n’est pas étrangère à ce geste sympathique.

Et avons juste le temps chercher une polaire et de sauter dans le petit train qui va nous ramener au Cabo Finisterre assister au coucher de soleil sur l’océan, et nous en ramener. Sur la route, nous saluons au passage les courageux Martine et Dominique qui y vont à pied.

De retour au gîte nous constatons qu’il est plein et que notre chambrée est complétée par une pèlerine.