Chemin de Compostelle 2-29 – Fisterra et Muxia

Suite du Chemin de Compostelle en Galice

Vendredi 31 août – Fisterra – Lires

Olivier, un pèlerin, me passe du sel pour nos gourdes que je prépare dans la cuisine. Nous partons ; il faut pas mal de km pour sortir de Fisterra, et enfin, nous engager sur le sentier.

Le chemin est souvent sur du bitume et peu agréable, malgré de beaux paysages de bords de mer par moments. Arrivés à Lires, nous allons de suite à l’Albergue As Eiras où l’accueil est fait par une personne sympathique et polyglotte : Begoña.

Le gîte est très bien. Il s’agit en fait d’un Hôtel-Restaurant-Gîte pèlerin. Pot en terrasse.

Puis nous allons au bord de la mer : qui aurait pu penser que c’était aussi loin ? Nous nous baignons l’un après l’autre pour garder nos affaires.

Un pèlerin du gîte, irlandais, nous signale le danger de revenir sur nos pas, car l’eau monte à toute vitesse.

Nous ne sommes pas chaussés pour aller dans les rochers. C’est donc avec d’infinies précautions que nous passons sur ces rochers difficiles. Après ces émotions, nous prenons un pot en face de la baie.

Rentrés au gîte, nous revoyons notre irlandais, – son lit est juste à coté du mien – qui essaye d’entrer en contact avec nous deux. Nous essayons d’échanger quelques mots, mais notre anglais nous conduit à renoncer. Nous prenons la cena non loin de lui, qui est seul.

Message à Hélène, l’esthéticienne de Jojo, qui se trompe de jour. Nous rectifions.

Samedi 1er septembre – Lires – Muxía

Nous prenons le petit-déj’ (léger pour Jojo) avant de boucler nos sacs. Il y a beaucoup de pèlerins dans les deux sens.

Petite halte à Guisamonde avec café et photos, discussion avec l’hôtesse du petit kiosque. Un grand séchoir traditionnel galicien à maïs barre l’extrémité du terrain de cette roulotte-kiosque.

Nous profitons de cet arrêt pour téléphoner au coiffeur et prendre rendez-vous pour nous deux et passer un message à Guy qui doit venir nous chercher à l’aéroport de Bâle-Mulhouse le 4 septembre avec notre voiture.

Nous ne suivons pas le tracé officiel, pour suivre davantage le littoral pour bénéficier d’échappées vers la mer… Cela nous rappelle les vacances en Finistère Nord.

Nous nous installons au gîte Albergue @Muxía où nous rencontrons des français pas si sympathiques que cela, et allons en ville chercher notre Muxiana. Sur le port, nous retrouvons Martine et Dominique. Nous mangeons un morceau et attendons le soir pour aller voir le sanctuaire de la barque.

En retournant vers le gîte, je me fracasse le front contre un balcon qui dépasse sur la rue… L’hôte me soigne et me met un pansement. Il est effaré du poids apparent de nos sacs. Il pèse le mien par différence de poids, moi avec et sans mon sac : près de 14 kg.

Dimanche 2 septembre – Muxía – Santiago

Nous reprenons le bus en direction de Santiago. Mais après un petit déjeuner sur le port ! Martine et Dominique sont également du voyage car ils ont décidé de prendre le même vol que nous, le 4 septembre

Comme l’auto-gare est à proximité de l’Albergue Monterrey, nous y allons de suite et y déposons nos sacs. Et nous repartons vers le quartier de la cathédrale pour nous imprégner de l’atmosphère de cette ville. Elle est vraiment marchande. « Qui a parlé un jour de chasser les marchands du Temple ? »

Le soir nous allons prendre la cena dans le vieux quartier. Nous sommes tous les deux à une table où en se serrant quelque peu, nous pouvons être 4. Voici que se présentent deux personnes.

A Compostelle

Deux allemands, dont la jeune femme nous reconnaît et demande à pouvoir s’asseoir à cette table. Bien sûr, nous acceptons. La discussion est animée et sympathique. Nous leur disons de bien regarder le trottoir juste avant l’entrée dans la vieille ville : le message « L’Europe s’est faite en grande partie par le chemin de Compostelle » est écrit en six langues : galicien, espagnol, français, russe, allemand et anglais, de mémoire.

Lundi 3 septembre – Santiago 

Le matin nous repartons vers la vieille ville et passons devant une boutique toute automatique et proposant un assortiment de produits très complet… Surprenant !

Nous poursuivons notre chemin vers la vieille ville, en passant devant la gravure sur le trottoir, nous apercevons nos deux convives allemands de la veille qui nous saluent et nous montrent la gravure ! Un bon et bref moment de partage.

Nous faisons nos emplettes pour les enfants et amis. Mais Jojo se lâche en voyant une sorcière qui offre des tour de balai volant… un vrai gag !