Suite du Chemin de Compostelle en Midi-Pyrénées
Jeudi 28 juin – Montredon – Figeac
Lever 5h et nous petit déjeunons sans problème. Nous avons la délicieuse surprise de voir que le jeune Oscar nous a offert à chacun un carreau de chocolat. Nous sommes touchés de cette marque de partage.
Nous partons, passons devant la chambre d’hôtes qui nous avait accueillis auparavant, et qui était complète (c’était un accueil pèlerin !). Ce n’est qu’après un bon kilomètre que je m’aperçois que j’ai oublié la cassette « donativo »… Je pose le sac au pieds de Jocelyne, et pars en courant, remonte vers le village et dépose notre argent au bon endroit…
(Je viens d’écrire sur FB à cet établissement pour raconter cet épisode : la réponse a été instantanée, très émouvante.)
Cela occasionne une retard de plus d’une demi-heure, mais la journée s’annonce bonne, sauf pour les descentes qui s’avèrent difficiles pour les genoux, en particulier pour Jojo.
Nous visitons la chapelle de Guirande et passons les 900 km.
Le gîte est le coquelicot, recommandé par André, est atteint vers 14h. Nous allons en ville pour des courses (Guides, Opinel pour remplacer celui perdu juste après Noailhac, pharmacie, etc) et passer chez un coiffeur… nous en avons besoin !
Petit rosé place Champollion, avec Alain. De retour au gîte nous apprenons par Gaétan qu’un pèlerin s’est tué entre Conques et Livinhac-le-haut. Repas pris en commun au gîte. Convivial.
Vendredi 29 juin – Figeac – Gréalou
Lever 5h, petit déjeuner tôt, déjà disposé sur la grande table, sympa ! Jojo branche café et Gaétan nous photographie. Sortie de Figeac. Beaucoup de bitume, en montée…
Arrivés à Faycelles, nous retrouvons le café de Marie-Angèle et nous prenons un petit café avant de visiter l’église. Et changement de chemin, au Mas de la Croix avant Béduer : pas de variante du Célé avec René et Marie-Angèle et leurs 2 ânes cette fois-ci.
Au Puy Clavel, nous sommes abordés par un « pèlerin » qui vient de rentrer du chemin à partir de Cholet… Nous en avons et gardons une mauvaise impression.
Nous arrivons au gîte rural à Gréalou. La maison est à nous pour la nuitée. Nous visitons l’église après la lessive de rigueur : pas de fonds baptismaux, mais une pietà et un bénitier. À 18h l’hôtesse vient apporter le repas qui est traiteur, ce qui explique un prix un peu élevé. En plus, le vin est en supplément. Mais comme c’est le sang du pèlerin, comme disent les Espagnols…
Samedi 30 juin – Gréalou – St-Jean-de-Laur (Mas de Gentille)
Lever à 4h45, heureusement !
Au Verdier, un « mécréant », comme il se présente, arrive dans l’autre sens.
Nous arrivons à Cajarc que nous retrouvons avec plaisir, et nous arrêtons un petit casse-croûte au bord du Lot où des canoës et kayaks sont mis en service. Une habitante jase un moment sympa avec nous. Nous achetons des courses, un guide, de la pharmacie et quittons Cajarc par le camping où nous avons déjà passé quelques nuits.
Le chemin est changé à Gaillac, nous retournons sur nos pas. La chaleur est intense, et les côtes rudes sur le bitume. Nous sommes dans les causses, sèches.
Nous arrivons au gîte à 15h15. Il est superbe, fait par des alsaciens, je crois, qui ont fait le chemin et cherché à redonner au chemin… Les investissements sont énormes avec un grand souci d’écologie : électricité solaire, eau chaude sanitaire chauffée au soleil, etc. Une mini épicerie « de l’honneur » permet à ceux qui ne veulent pas de la demi-pension de bien manger.
Quand nous sommes accueillis, l’hôtesse, Colette, nous dit que Jacques a déjà annoncé notre passage et offre l’apéritif et nous mangeons un bon repas en plein air. Magnifique. Nous recevons des messages de Nicolas et de Marylène.
Nous étudions le chemin à venir car nous ne voulons pas passer par Cahors, mais par Lalbenque, selon le tracé historique. Ce que nous ferons, mais pas totalement : Mas de Vers n’y est pas !
Dimanche 1er juillet – St-Jean-de-Laur – Varraire
Lever 4h45, un bon petit-déjeuner, préparé pendant le nuit et départ 6h10, environ. Belle marche souvent ombragée. Traversée des Causses par des petits sentiers aux cailloux pointus. Ils sont souvent entretenus par des bénévoles. Arrivée à Limogne-en-Quercy, c’est jour de marché. Difficile de trouver une place assise en terrasse pour notre petit café. Un petit accrochage avec des touristes qui n’avaient pas vu notre sac à dos.. ou n’avaient pas voulu les voir pour arriver à trouver une place assise.
La marche est rendue difficile par la chaleur. Nous voyons des burons et des dolmens. Des pèlerins aussi. Nous arrivons au gîte assez tôt : 14h15. Accueil avec un panaché. Lessive, sieste écourtée (marchés?). Visite de l’église des 5 et 6ème siècle qui n’a pas de statue…
Manu nous a rejoints dans ce gîte. Sympa. L’accueil est assez mitigé car la fréquentation est en baisse. Il faut dire que le gîte, « les Marronniers », un hôtel-restaurant, est très hors chemin…
Nous réservons pour l’Hospitalet, pour le surlendemain.
Pendant le repas, Manu trouve un cheveu dans son assiette… il est dégoûté !