Chemin de Compostelle 2-14 – Ferme de Parry

Suite du Chemin de Compostelle en Midi-Pyrénées

Lundi 2 juillet – Varraire – Lalbenque

Varaire sur le Chemin de Compostelle

Lever 4h45. Petit-déj’. Départ 6h10 avant Manu que j’ai réveillé à 5h30 comme demandé.

Arrêt à Bach et visite de l’église. Nous poursuivons à tort vers Mas de Vers sur le GR en ne sachant pas que le tracé historique passe par Vaylats.

Là, à la pause nous rencontrons une jeune fille dont le frère est un spécialiste des chiens, dont elle a pris un peu la science : la discussion est venue par l’évocation des chiens de bergers que nous avions vus à Aramits en Béarn, à la limite du Pays Basque avec Marylène et Christophe.

Il nous rattrape sur le GR assez rapidement. Belle balade. De gros nuages, et coups de tonnerre, mais pas d’orage.

A partir de là, le chemin est sur la route départementale D26 qui mène directement à Lalbenque. Sur le bitume sous le soleil, c’est pénible.

Arrêt salade dans un resto qui se révèle semi gastro… mais quelle chaleur !

Bel accueil par Philippe, du gîte Mango, du nom de son chien. Philippe est adjoint culture et communication à la Mairie. Il raconte sa vie et offre pas mal de choses de son jardin. Il connaît André et nous parle de son site internet, qu’il trouve remarquable.

Nous décidons d’aller visiter l’église avant la douche… heureusement. Elle est magnifique surtout l’intérieur qui possède un retable et des fonds baptismaux.

Une visite à l’office du tourisme nous donne les infos et schémas nécessaires pour continuer sur le tracé historique du Chemin de St-Jacques. Ce tracé figure sur quelque guide (MMDD ?)

Tous les commerces sont fermés, sauf la pharmacie, où Jojo se rend pendant qu’une employée de mairie, nous ayant vus sur les marches de la Mairie à coté de la statue marquant la capitale de la Truffe, nous offre de nous prendre en phot à coté de la statue de la ville, le cueilleur de truffe, et me conduit au Carrefour à l’entrée du village. Le retour se fait à pied, mais cela descend !

J’ai oublié des haricots verts, mais Philippe nous en donne de son jardin, de même que des noix.

Mardi 3 juillet – Lalbenque – L’Hospitalet

Réveil 4h45 et départ 6h10, le petit-déj’ ayant été préparé la veille par Philippe. Ballade sympa en général après avoir déposé l’envoi de MMDD à la poste. Le balisage est parfois difficile à suivre. Le plan est approximatif (chemin de fer). De belles « chênaies », de beaux hêtres. Nous suivons un balisage « orange ». Premières cultures : blé, tournesol… Nous voyons des moutons.

Message de Sylvie qui garde la maison : la 206 fait des siennes (batterie). René est chez le notaire, où il rencontre Jeannot.. A suivre !

Nous arrivons à l’Hospitalet à l’entrée duquel nous nous arrêtons pour un petit casse-croûte près du stade à une table pique-nique. Il est midi et demi. Pour attendre l’ouverture du gîte, nous allons à l’église où nous rencontrons une pèlerine bretonne.

Nous arrivons au gîte à l’heure convenue, 16h. Petit rosé-pamplemousse. Lessive. La petite fille de la maison joue dans la petite piscine hors-sol. Petite sieste. Mais Jojo a pris de l’avance dans le parvis de l’église. Le repas arrive avec du vin de Cahors : confit de canard et pommes sautées.

Coucher tôt.

Mercredi 4 juillet – l’Hospitalet – Montcuq-en-Quercy-Blanc

Lever 4h45. Le Petit-déj’ est déjà prêt. Nous partons avant 6h. Il fait déjà chaud. Heureusement que nous partons tôt pour marcher la majorité du parcours le plus « à la fraîche » possible. A un arrêt de bus, où nous avions donné à manger à un pèlerin suisse sous la pluie, il y a une tente avec 2 pèlerins et 2 chiens. Nous les reverrons plus tard et à Montcuq.

Nous passons les 1000 km.

Nous passons à Lascabanes : petit café et cannelés au « petit en-cas ». C’est la guerre des prestataires selon la dame qui nous sert. Dommage, mais cela existe bel et bien. Nous visitons l’église.

Nous arrivons à Montcuq où nous attendons l’ouverture de l’OT pour rechercher un transport à la demande pour éviter l’arrivée dans Moissac, une vraie horreur ! L’hôtesse nous donne un numéro de téléphone à appeler le lendemain.

Nous allons chez Annick, souriante, pour 17h, heure convenue, où nous subissons une mini-tornade vers 18h, Jojo réussissant à récupérer un parasol volant. Annick a du mal à nous faire la cuisine : ses appareils ne fonctionnant pas : électricité en panne et vent trop violent pour le gaz. Elle réussit néanmoins à nous donner à manger correctement, à nous et à une autre pèlerine. Annick nous fait goûter une plante qui a le goût d’huître.

Jeudi 5 juillet – Montcuq-en-Quercy-Blanc – Ferme de Parry

Petit-déj’ à 6h15 préparé par Annick. Nous nous préparons au mieux en 1h30, donc nous mettons le réveil tôt ; mais pas trop !

Exceptionnel pour ce jour : 3 kiosques de l’honneur, dont un au Sorbier, le mieux fourni. Arrêt à Montlauzun pour visiter l’église et photographier les fonds-baptismaux.

Belle balade à Lauzerte malgré la pluie et la brume, les ponchos sont de sortie.

Arrêt à la chapelle St-Sernin avec une armée de moustique à l’attaque. Nous sonnons la cloche !

Nous sommes bien accueillis au « Snack à dos », attaché à la Ferme de Parry, où une bande de jeunes est bien sympathique. La fermière, Marie, est sympa mais perturbée par les coupes d’électricité. Jojo l’éclaire dans sa cuisine avec sa lampe frontale !

Le repas est convivial avec une bonne dizaine de convives, pendant que le fermier s’affaire à installer un groupe électrogène.

Dans le gîte, nous partageons le bungalow installé au fond du pré où s’ébattent des poules et des oies avec Robert, le Neuchâtelois, rencontré la première fois à St-Chély-d’Aubrac.

Nous sommes en Tarn-et-Garonne, région : Midi-Pyrénées