Naples 2017 – 1/2 – Naples – Stefania

Ce premier article de notre découverte Naples 2017 raconte la rencontre avec les parents de Stefania, épouse de notre fils Nicolas et la visite de Naples avec LA guide absolue, ou presque, Stefania.

Mer. 23/08 – Vol vers Naples et rencontre des parents de Stefania

Lever 6h. Café et valises à boucler.

Comme nous allons rencontrer les parents de Stefania à Naples, Jojo doit passer chez le coiffeur pour la « totale » : elle a donc rdv à 8h. Elle en ressort à 9h10 pour se précipiter à Colruyt pour des articles de toilette et y rencontre Jacqueline de Lebetain ; excellent contact.

Nous partons de Lebetain vers Bâle-Mulhouse, l’aéroport d’où nous nous envolons en été pour le Québec, après des câlins à Bianca, il est 10h30.

Sur l’autoroute A36, beaucoup, beaucoup de bouchons à l’entrée de Mulhouse : Travaux !

Il est 11h45 quand nous arrivons à l’aéroport. Nous stationnons la 206 au parc F3 -allée J. Nicolas, Stefania et Fiammetta sont déjà sur place.

Enregistrement de la valise verte pré-payée ; Jojo n’a que son sac à main et son appareil photo, moi un sac à dos avec ma machine contre l’apnée du sommeil : je ne m’en sers en déplacement que si celui-ci dépasse la nuitée.

Nous avons apporté un petit casse-croûte et de l’eau. Nicolas est déjà à la Porte (Gate) 21. Jojo s’arrête aux Hors-Taxes pour des cigarettes à 2,5€/p.

L’attente pour l’embarquement est longue et il fait chaud.

Nous sommes dans les derniers sièges et le trio de Nicolas est dans la rangée juste devant nous : Fiammetta se fait un devoir de nous taquiner. Elle joue avec Souricette (peluche) qu’elle connaît depuis une éternité et que Jojo a pensé prendre dans nos bagages.

Naples 2017

L’arrivée à Naples se fait sans encombre ; nous passons devant une affiche qui annonce le musée de la Chapelle Saint Sévère (Museo Capella Sansevero)

Et nous attendons le bus qui va nous conduire à la gare centrale. Le trajet est assez court… Le bus est assez plein.

Notre hôtel est juste à coté, au centre ville : il s’agit du « Grand Hôtel Europa« . Nous y allons tous ensemble. L’impression est très bonne.

Nous partons vers chez les parents de Stefania. Celle-ci leur ayant dit que je n’aimai pas les calamars (je crois que c’est bien cela), ils ont changé leur projet de repas pour moi : c’est éminemment très sympathique. Très peu de photos sont prises à ce moment là. Nous sommes un peu intimidés par la prestance de M. Tortora qui est une figure dans le domaine de la boucherie à Naples. C’est un « monsieur ». Son épouse est un peu effacée, mais son état de santé peut l’expliquer. Il semble que Jojo ait réussi à prendre Mme Tortora en photo, ce que celle-ci a sans doute découvert.

Monsieur Tortora nous raccompagne à notre hôtel en compagnie de Nicolas. Nous trouvons ce geste très classe, très aimable et nous le remercions chaleureusement.

Il est encore tôt et nous décidons de faire un tour dans ce quartier… Il y a des monuments sympas, et … de choses beaucoup plus glauques… Le problème du stationnement est évident : voir la première photo prise devant l’hôtel ou presque.

Il est temps de rentrer nous coucher. Nous avons une chambre en mezzanine, bien agréable avec un carrelage typique.

Jeu. 24/08 – Visite de Naples avec Stefania comme guide

Nous nous levons tôt, vers 6h30, et Jojo sort devant l’hôtel pour fumer. Elle photographie le bâtiment du trottoir et est surprise par un antivol curieux dans une voiture…

Le buffet est servi très tôt : les touristes ont en effet des choses à voir à Naples ! Ce buffet est copieux, très bien présenté, comprend du salé et du sucré. Extra !

Des fresques décorent les passages de l’hôtel. Charmant ! Le carrelage de la chambre est typique.

Nous attendons Nicolas et Stefania (ils ont jugés approprié de laisser Fiammetta à la garde des grands parents !) dans le hall de l’hôtel. Quand nous leur disons ce qu’on a fait hier soir, ils sont effarés, car selon eux, le quartier et tout sauf sécure ! Bref, nous avons eu de la chance de ne pas avoir eu d’ennuis.

Nous nous mettons en route pour une journée de découvertes, sous la houlette de Stefania, fière de nous faire admirer SA ville.

Nous commençons par la ville historique avec sa porte médiévale « Porta Capuana », (où Nicolas se fait aborder par un mendiant, Fiammetta sur ses épaules), ses ruelles étroites, à peine de la largeur d’une voiture. Juste à coté nous passons devant le superbe bâtiment : Castel Capuano.

Sur le chemin Vico del Refugio, nous entrons dans un passage comme à Besançon : une cour arborée avec des arcades abritant des voitures. Les petites rues présentent des façades rouges. Ce qui frappe, c’est la munificence de l’architecture des bâtiments « officiels » et des sculptures et le décrépi environnant.

Un peu avant 9h, nous passons à coté de l’ensemble Pio Monte della Misericordia, église et musée, avec ses belles arcades sur la rue.

Puis nous sommes Place Cardinal (Piazza Cardinale) un fresque surprenante avec deux personnages, l’un habillé façon médiévale, l’autre façon moderne à coté de l’obélisque de saint Janvier. Nous sommes sur la Via dei Tribunali, une rue importante est-ouest de la ville.

Nous sommes tout près de la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Naples (XIII ème S.) voir la galerie. Il s’agit de Il Duomo ; à ce sujet je ne sais plus si elle ne s’appelle pas non plus : Cattedrale di San Gennaro, qui semble être son nom populaire, car Saint Janvier est le patron de Naples.

Cette cathédrale a la particularité, entre autres, d’avoir une église – la basilique Ste Restitue – qui lui est greffée sur son flanc avec un baptistère le plus ancien (considéré comme tel) de l’Occident : celui de Saint-Jean (S. Giovanni). En fait, nous passons de l’une à l’autre quasiment sans s’en rendre compte.

En fait, si, avec la couleur bleutée des cotés de la nef.

De même à proximité immédiate, se trouve le Museo del Tesoro di San Gennaro à coté de l’entrée des catacombes de Naples : nous les visiterons plus tard s’il y a un autre voyage à Naples !

Nous passons ensuite sur la place très agréable Piazza Girolamini ; sans surprise, l’église qui est là porte ce nom.

Notre balade nous emmène vers des curs intérieures qui nous font panser à celles de Besançon, par exemple.

Nous poursuivons en passant l’église San Paolo Maggiore sur la Piazza San Gaetano. Nous sommes tout près de l’entrée de grottes sous la ville. Nous entrons dans la basilique : le sol est en marbre orangé. Magnifique.

Plus tard, nous sommes près d’une église dont le devant est en travaux, elle est apparemment fermée. Dans la même rue, dallée, avec des bornes en bronze d’un coté, mais en double devant cette église, un crâne en bronze surmonte celles juste devant l’édifice en travaux. Jojo joue avec puis c’est le tour de Fiammetta, portée par Nicolas. Ces bornes semblent marquer un espace de sécurité pour les passants. Quasiment en face, un marchand de légumes sous une arcade. Curieuse tour carrée au carrefour des rues via dei Tribunali et Via Francesco del Giudice.

Repos devant une affiche de la Cappella San Severo sur cette même rue. Les statues représentant des morts drapés sont extraordinaires de précision : la pierre semble être un voile authentique ; c’est tout à fait remarquable. Mais nous ne pouvons pas prendre de photos. Dommage. Voir l’affiche de l’aéroport ! ou le site indiqué dans ce paragraphe.

Nous sommes devant l’Obélisque di San Domenico, Piazza San Domenico Maggiore, et tout près de l’église San Domenico Maggiore, dont on voit l’abside et non l’entrée principale. La place est très agréable, avec des terrasses ombragées par des parasols. Nous ne visitons pas.

Un peu plus loin, nous passons dans la rue des marchands de corail rouge qui est un porte-bonheur ; juste à coté Jojo photographie une vitrine de camés… Dans la foulée, nous voyons une vitrine de cafetière italienne de toutes les tailles (10 !), bien alignées, par taille.

Nous passons à coté de la Basilique Santa Chiara de Naples avec une tour séparée. Nous la visitons également. Elle dispose d’un très beau cloître arboré. Sur les murets supportant les colonnettes du cloître, des scènes peintes sur carrelage sont superbes. Même Fiammetta admire. Autre particularité, il y a des colonnes qui ne supportent rien que le ciel… Entre elles, des peintures sur murets travaillés. Nous passons là un bon moment, près d’une demi-heure. Voyez plutôt le diaporama de 20 photos ci-dessous.

Sortant du cloître, nous découvrons une maquette sous verre du quartier, très parlante : le cloître est beaucoup plus étendu que l’église elle-même. Un petit musée archéologique est attenant. C’est un vrai complexe monumental ! En fait, il y a même un monastère double, deux cloîtres.

La rue sur laquelle nous sommes maintenant est bordée de vitrine de dioramas très détaillés, superbes.

Non loin de là, nous visitons dans une belle place, l’ Église du Gesù Nuovo dont la façade à pointes est tout-à-fait caractéristique. L’intérieur est monumental, très beau.

Il commence à faire faim… nous passons devant des pâtisseries aussi appétissantes les unes que les autres.

Nous sommes maintenant dans la rue des crèches.

Juste après être repassés devant la Basilique San Paolo Maggiore. Nous allons déjeuner dans la pizzeria qui a « inventé la pizza », d’après Stefania. Il s’agit de la « Antica pizzeria Di Matteo«  via dei Tribunali ; merci à Jojo d’avoir montré le menu avec son nom. Deux éléments marquants pour nous : « F » y va de sa « petite » crise car elle a reçu du vin sur son pied, heureusement cela ne dure pas, mais Nicolas ne se sent pas bien il fait une tête triste ;

Les pizze arrivent et elles sont appétissantes. Nicolas nous montre couteau et fourchette, mais cela va se terminer avec Nicolas qui roule sa pizza et, après l’avoir un peu coupée, il la mange comme un sandwich ou un met mexicain : elle ne nous semble pas cuite, molle comme un chiffon ; et pour nous elle est immangeable. Nous n’avons aucun plaisir à manger cela. Dommage. Je ne sais pas si Stefania s’en est offusquée, mais nous avons essayé de lui masquer notre désarroi.

Nous sommes maintenant sur le Vico Giganti, juste à coté de la pizzeria, des marchands ambulants offrent des fruits, des jus, etc… C’est vivant.

Nous passons dans une rue avec une sorte de porte à son extrémité puis devant le Palazzo Reale sur la Piazza del Plebiscito et peu de temps après devant le Complesso del Convitto Nazionale puis devant la Banque d’Italie

Et c’est la découverte de la Galleria Umberto I Nous y prenons un rafraichissement.

Nous repassons place du Palais Royal devant la Basilique San Francesco de Paul

… puis nous sommes devant le Castel Nuovo nous n’y faisons que passer rapidement (statues et hauts reliefs), à ses pieds, des fouilles

Vers 15h nous attendons dans la gare centrale pour prendre une sorte de métro : apparemment Stefania a décidé que nous allions jusqu’à la gare Napoli Mergellina. Nous sommes dans le quartier Margellina Piedigrotta, plus précisément sur la place de l’Église Santa Maria di Piedigrotta. En face de cette église, un superbe bâtiment dans des tons chauds. Ce quartier est en surplomb du port de Naples et offre une belle vue sur le port et le Vésuve.

Nous sommes sur la place Sannazaro avec son monument représentant la sirène Parthenope, célèbre pour avoir tenté de séduire Ulysse par son chant (Odyssée, d’Homère).

nous allons sur la Via Francesco Carracciolo au bord du port ; nous prenons des photos à la fois du bord de mer coté colline, et en direction du Vésuve et du Château de l’Œuf. La vue sur la colline est assez impressionnante avec tous ces immeubles qui semblent entassés les uns sur les autres. Coté mer, beaucoup de bateaux dans la baie, et quelques personnes se faisant bronzer sur les rochers.

Nous progressons vers l’est le long de ce bord de mer : une mini plage se découvre avec des gens en maillots de bains. Il y a des parasols. Coté « terre », un parc se profile à quelques dizaines de mètres.

Le besoin de glace se faisant sentir chez F, Nicolas, Stefania et Fiammetta sont devant un marchand de glaces tout près d’un parc, Des vélos stationnent là près de parasols de cafés, ou autres prestataires de services… Un banc est le bien venu, à l’ombre. Fiammetta mange son cornet de glace en ne restant pas en place.

Passage vers la plage devant le Parc en face de Mappatella Beach.

Nous passons Piazza Vittoria, devant la statue de Giovanni Nicotera qui est un patriote qui lutta pour l’indépendance et l’unité italiennes. La façade des bâtiments sur l’image est perpendiculaire à la plage.

Nous nous engageons sur la rue Banchina S. Lucia en bord de mer, caractéristique avec sa colonne tronquée sur socle imposant : la colonne Spezzata et la plage qui porte son nom : Spiaggia della Colonna Spezzata avec quelques baigneurs. Nous poursuivons notre balade vers le « Château de l’œuf » sur la via Partenope. Des terrasses ornent cette rue. Ce front de mer est magnifique : autant les bâtiments, la mer, la proximité du château : tout !

Jojo est très heureuse, son sourire est parlant, j’en ai profité, sans le pendre en photo ! Un hélico nous survole. Nous nous sommes engagés sur la jetée qui mène au Château de l’Œuf.

Un peu plus loin, sur la jetée, nous avons le restaurant « La Scialuppa » au-dessus d’une marina. Le Vésuve est encore un peu plus proche. Nous allons jusqu’au Château. Nicolas, Stefania et Fiammetta s’assoient, un peu fatigués. C’est vrai qu’ils connaissent déjà ! Puis, Nicolas reprenant du poil de la bête, nous photographie les 4 avec le Vésuve en arrière plan.

Nous continuons un tout petit peu plus à l’est et passons devant une galerie derrière des protections : Via Santa Lucia : la colline est très spectaculaire : il s’agit du Monte Echia. On dirait l’entrée d’une grotte.

Quelques minutes après, nous passons Vico Tiratoio devant la Macellai Tortora : la boucherie Tortora, celle d’un cousin du père de Stefania.

Puis apercevons plus loin le Château « Castel Nuovo« .

Bientôt, nous sommes de retour sur la place du Plébiscite devant le Palais Royal devant lequel nous défilons avec un regard sur les statues dans les niches de la façade. Il y a un véhicule militaire. Nous sommes en face de la Basilique San Francesco di Paola pour la troisième fois.

Nous passons ensuite devant la pharmacie Liguori, nom de la rue de notre appartement à Sherbrooke.

Nous plongeons bientôt dans les sous-sols : nous descendons vers les profondeurs de la plus belle gare de métro du monde, la station Toledo sous le niveau de la mer, avec des hublots bleutés étonnants.

Nous en remontons sur un ensemble ultra moderne d’escalier, à la Gare centrale.

Nous dînons au restaurant de l’hôtel de pâtes pour Jojo, d’un risotto aux crevettes pour moi. (voir le menu sur la photo)

Quelle belle journée !

L’impression que l’on en retire, est que le nombre d’églises, presque toujours magnifiques, est tel qu’on ne sait plus où donner du regard : on quitte la visite d’une église, pour 10 m plus loin, rentrer dans une autre… Stefania dit que l’argent des riches, au lieu de développer l’industrie, a été consacré pour soigner leur égo à la construction de ces églises, dans un esprit de compétition entre eux. Il en découle maintenant l’impression d’avoir deux Italies, celle du nord, industrieuse, et celle du sud, l’Italie « dite des paresseux »…

Demain nous découvrirons Pompéi…