Naples 2017 – 2/2 – Pompéi, Solfatara et retour

Ce second article de Naples 2017 est consacré à Pompéi et au volcan Solfatara, encore en activité : en effet, 3 sur 4 membres d’une même famille sont décédés la semaine qui a suivi notre visite ; seul rescapé, un enfant d’environ 5 à 6 ans.

Ven. 25/08 – Pompéi

Lever 6h. Nicolas a prévu de nous rejoindre vers 7h15, 7h30 pour prendre le train à 7h56.

Nous prenons un petit déjeuner plus rapide, Nicolas nous attend déjà dans le petit salon.

Direction la gare, toute proche. Le train arrive dès notre montée sur le quai.

Nous nous arrêtons à toutes les gares ; nous avons vue sur le Vésuve et le port avec ses containers.

Arrivée à Pompéi vers 8h20 ; nous avons le temps de prendre un petit café avant l’ouverture du Parc des Ruines. Juste là, des marchands de fruits et légumes aux étalages attirants. Les portes du Parc des Ruines sont très proches, celle nommée ‘Porta Marina » entre autres. avec la mention « Ingresso » et « Entrance« , l’italien et l’anglais. Nous patientons dans l’attente de leur ouverture. Une affiche, elle en plusieurs langues (8), nous donne la situation particulière de ce lieu historique et des consignes pour bien en profiter, en tenant compte des travaux de fouille toujours en cours.

Les portes s’ouvrent à 9h… Il y a déjà foule. Nicolas est en éclaireur pour les billets

Dès la porte passée, nous sommes plongés dans un autre univers : rues pavées et murs à moitiés tombés. Certains portes des mosaïques extérieures sans décoration notable. Nous observons le travail de maçonnerie avec l’alternance de pierre et de briques plates.

Nous prenons le temps d’étudier le plan qui nous a été remis à l’accueil. La cité est divisée en régions (regio) : voir la photo avec le coin estampillé « REG-VII-INS-VII ».

Nous commençons la visite par la Porta Marina : accès dallé avec un garde-au-corps avec une petite porte étroite mais assez haute. Nous sommes dans la « regio VII »

Assez rapidement mon sommes près du Centaure dans l’ensemble majestueux du Forum. Nous passons à coté de travaux de fouilles : brouettes et pioches… il s’agit du fait d’étudiants de l’Université de Tübingen (Allemagne). Nicolas et moi posons à coté du Centaure.

Nous progressons et admirons des salles dallées avec un bassin au centre de pièces restées à ciel ouvert, le long de la rue de l’abondance qui débute par un barrage pour empêcher la circulation de chars. Cette voie est bordée de trottoirs et est dotée de passages pour piétons.

Je photographie Jojo et Nicolas sur la rue des théâtres caractéristiques avec ses colonnes à son extrémité et nous arrivons en haut du Grand Théâtre ; une pancarte le mentionne d’ailleurs précisément. Nous y passons du temps, agréablement, en haut, près de la scène, vers les accès, etc.

Tout de suite, l’Odéon, ou Petit Théâtre, est bien accessible. Jojo y pose avec plaisir.

Nous passons vers le Temple d’Isis, dont l’accès est barricadé, sans doute pour des raisons de sécurité autant que de préservation des ruines. Nous revenons vers les rues et sommes dans le quartier des commerçants avec les restes de comptoirs montrant les « bouches » des amphores cachées sous la surface visible des clients, ce sont les tavernes.

Nous passons ensuite Vico del Menandro dans une maison admirablement conservée, la Casa del Menandro, avec son atrium avec son basin (impluvium) sous l’ouverture du toit (compluvium) ; les murs portent encore des couleurs vives, ainsi que des fresques presqu’intactes. Les mosaïques au sol sont bien conservées. L’extérieur est superbe avec ses buis ? qui dessinent des sentiers à angles droits.
Rq : les images montrant du texte sur fond blanc sont des traductions de l’italien ou de l’anglais, seuls présents sur le site.

Nous passons à la Casa di Casca Longus sur la rue de l’abondance, remarquable avec les restes d’une table à trois pieds à coté de l’impluvium. Le jardin est beaucoup plus sobre que le premier.

Nous sommes maintenant à la Fullonica di Stephanus (Foulerie de Stéphane) avec ses bassins. Puis c’est une « reconstitution » de ce qu’aurait été un comptoir de produits liquides ou assimilés comme des olives, par exemple.

Nous sommes maintenant à la Casa e Thermopolium (serre) di Vetutius Placidus ; il y a des fresques admirables. Sur un comptoir, des « mesures » comme il existe, portatifs, des mesures de portions de spaghetti !

Il fait soif et l’air est sec : les fontaines sont bienvenues, mais l’eau est-elle potable ? pas d’indication là-dessus.

Tout de suite, la Casa del Fruttelo. le marchand de fruits, la Maison du Verger en anglais, dont le décor est très végétal. Une affiche en anglais décrit d’ailleurs les décors des salles 8 et 12.

Nous continuons la visite sur la rue de l’abondance. Une maison nous intrigue : son 1er étage déborde sur la rue avec des poutres « comme à la Française »… tout à coté d’une fontaine dont le bac empiète sur la rue. Il s’agit de la Casa del Moralista. Elle se situe juste à coté d’un « baby point ».

Nous passons ensuite à la Casa di Octavius Quartio. qui est aussi « Loreius Tiburtinus Domus« . Il s’agit d’un monument historique avec fresques et jardin remarquables.

Nous sommes tout près du Grand Amphithéâtre et de la Grande Palestre. Nous y allons et avons une belle vue sur le Vésuve, nous posons devant, et à l’intérieur une exposition de l’art grec.

Juste à coté, une vigne, Pompeii Vinum, elle aussi Monument historique.

Nous entrons finalement dans l’amphithéâtre. C’est grandiose. Et sous les gradins, beaucoup de galeries.

Nous passons en bordure de la zone déblayée… (endroits non retrouvés, à peu de distance du grand amphithéâtre). Ici c’est un peu confus : nous tombons à coté d’une vigne et d’un endroit où sont rassemblés des moulages de corps humains.

Nous passons aux Thermes Stabiane avec également des moulages de corps saisis par l’éruption lors de leur séjour dans les thermes

Nous sommes maintenant à la Casa di Siricus, site historique également située sur le petit sentier du lupanare, quasiment en face.

Sur cette venelle, nous arrivons à Casa dell’Orso Ferito avec de belles mosaïques. Nous sommes vraiment proche de la Taverne des bons vivants (Taberna Hedones), c’est du moins l’interprétation que j’en fais…

Nous passons à la boulangerie Panificio di Popidio Prisco. ou encore di Modesto, avec ses restes de four et de moulins ? verticaux sur la venelle Starto.

Nous passons au coin de la Rue de la Fortune (Via della Fortuna) et la venelle des Vetti (Vicolo dei Vetti) marquée par une fontaine avec son bac et son décor à tête de Taureau.

Plus loin, sur la venelle nous arrivons à la Casa dei Vetti, richement décorée, caractérisée par le culte du phallus.

Plus loin, c’est la Porta Vesuvio avec ses restes caractéristiques qui font penser à un réservoir d’eau muré ; l’indication qui est portée sur lui nous le confirme.

A 12:15 il est temps de consulter à nouveau le plan de Pompéi. Nous sommes sur un espace ouvert, assez herbeux à l’herbe rase et l’ombre des arbres est bienvenue. Nous nous y reposons un bon moment. Des personnes pique-niquent à l’ombre du petit bâtiment moderne.

Nous avons une vue d’en peu plus haut sur les environs : un clocher se détache au-dessus d’un espace arboré, près des ruines, avec une vue sur les montagnes plus au sud qui culminent à plus de 1000 m. Plus proche, Nicolas semble jouer à la marelle avec les dalles qui font suite à la terre battue. Nous prenons en photo un groupe d’ouvriers préposés à l’entretien du site, à l’ombre d’un mur.

Les buttes de lave non encore déblayées sont retenues par des escaliers de branches. Ces buttes sont arborées et on voit même de belles pommes sur les arbres.

Nous rentrons dans la partie urbaine et passons à coté d’un très beau jardin avec des colonnades et dans la maison, de très belles mosaïques ; une statue de faune est mise en valeur dans un basin peu profond, carrelé : pas de doute, nous sommes à la Casa del Fauno.

Jojo est dans la Via del Foro qui mène de l’Arche de Caligula (Arco di Caligula) au Forum (Foro).

Nous passons ensuite au Tempio della Fortuna Augusta, puis aux Terme del Foro avec ses différentes salles.

La Casa del Poeta Tragico nous attend.

Sur le coup des 13h30 – le temps passe très vite à visiter toutes ces merveilles – nous pensons à aller manger. Nicolas nous indique la possibilité de sortir de l’enceinte du Parc pour aller tout près dans un restaurant avec la possibilité de revenir dans l’enceinte sans problème, en remontrant son billet d’entrée du jour. Nous sommes donc au carrefour des rues des termes, Via delle Terme, Via Consolare et Vicolo del Modesto devant la Fontana Pompeia où je pose.

Nous arrivons aux Case di Marco Fabio Rufo e del Bracciale d’Oro à l’extrémité de la Via delle Terme. Ces maisons sont le lieu de rassemblement de beaucoup de moulage de corps humains pris dans les affres de la mort.


Reprenant la Via Consolare, nous arrivons à la Taberna Phoebi. Le chemin élaboré par Nicolas nous conduit devant la Porta Ercolano et Cinta Muraria. C’est le début de la Villa delle Tombe dallée. Des mausolées sont disposés des deux cotés de la ruelle qui débouche sur la Necropoli di Porta Ercolano.

Plus avant nos pas nous amènent à la Villa di Diomede avec ses jardins jouxtant la Via della Villa dei Misteri que nous empruntons pour passer à coté d’un assez grand édifice avec des colonnes en contrebas de cette voie : l’établissement moderne : Bacco e Arianna.

Nous continuons d’aller vers la sortie « provisoire » sur un petit chemin de terre entouré de végétation ; Jojo se régale et photographie le Vésuve qui paraît tout proche.

Et nous arrivons à La Villa dei Misteri avec ses fresques très bien conservées. Là encore, des moulages de corps sont exposés, comme pour rappeler, s’il en était encore besoin, le drame qui a eu lieu il y a deux milliers d’années.

Nous arrivons à un restaurant, en dehors de l’enceinte, mais il y a des accommodations avec l’administration, car nous pourrons y revenir sans problème après le repas. Nous prenons celui-ci sur la terrasse, à l’ombre, c’est très agréable. Nous prenons, Nicolas et moi, des spaghetti sauce tomate, et Jojo prend des spaghetti moule et petites palourdes.

Au retour, après une rentrée dans l’enceinte sans problème, nous repassons dans la Villa dei Misteri et prenons le temps de la visiter et d’admirer ses fresques aux couleurs vives.


Nous continuons sur la Villa delle Tombe et arrivons à la Casa di Sallustio ; c’était probablement une auberge avec des boutiques à l’entrée.

Les rues dallées sont fortement marquées par les roues des chariots. La Casa della Fontana Piccola se présente : Nicolas et moi posons devant la petite fontaine.

Tout de suite après, nous sommes devant la Casa della Fontana Grande à l’angle du Vicolo di Marcurio et la Via di Mercurio qui mène à l’Arco di caligola, à la Via del Foro et à l‘Arco di Nerone qui marque le début du Forum (Foro).

Nous arrivons à un point de service pour les bébés : extra, mais nous n’en n’avons pas l’usage !

Nicolas et Jojo posent ensemble. Nos pieds sont poussiéreux, très poussiéreux.

Nous sommes devant le Macellum – ancienne halle alimentaire romaine – puis l’Archi onorari. Nous passons le Tempio di Giove (Temple de Jupiter) juste à coté des greniers du Forum (Granai di Foro) avec des stocks très important d’amphores, de récipients de toutes tailles, des statuettes, etc.

Une Mensa Ponderaria est bien conservée : au vu des photos, je dirai que c’est une table de mesure de quantités.

De l’autre coté du forum se trouve le Sanctuaire des Lares Publiques (Santuario dei Lari Pubblici), vaste espace dédié aux dieux mineurs, si je me souviens bien.

Sur le chemin de la sortie, nous admirons la Basilica Pompeiana avant le Sanctuario del Venere. (sanctuaire de Vénus) et le Dedalo di Igor Mitoraj avec sa « statue unijambiste ».

Nous ne passons pas à coté du temple d’Appolon avec vue sur le Vésuve…

Nous repartons par la voie Marina qui nous a mené sur le site, avec un dernier regard vers « l’unijambiste » A la sortie du parc, au magasin, nous achetons deux livres sur Pompéi. Jojo prend nos pieds salles sur les dalles de verre qui protègent les ruines.

Le train pour revenir vers Naples est bondé ; il s’est même arrêté au-delà des personnes qui l’attendaient.

Un monsieur corpulent et peut-être sourd a paniqué quand, dû à l’affluence et à la difficulté de monter à bord, dans son élan, il s’est retrouvé avec une jambe entre le quai et le train. Il a tiré très fort sur Jojo en lui écrasant le doigt sur la paroi de la voiture. Nicolas a pu monter avec elle, quant à moi, j’ai dû trouver place dans une autre voiture, avec une troupe de scouts.

A l’arrivée à Naples, Nicolas cherche un goûter : il ressort avec une grosse glace qui nous donne envie ; nous cédons à la tentation : Jojo avec une glace au café et citron, moi avec une glace à la noisette. Le spectacle donné par la personne qui « façonne la glace » est superbe !

L’hôtel est tout proche. La douche se prolonge par un arrosage important des pieds, mis à rude épreuve ces deux derniers jours.

Nous attendons Nicolas et sa petite famille pour 19h15 pour dîner ensemble. Pour y aller, nous passons par une rue de crèches ! Le restaurant tranche : il est moderne, sobre. Il s’agit de la Trattoria Pizzeria Ieri, Oggi, Domani, très proche de notre hôtel et peu éloigné de l’appartement des parents de Stefania.

Marylène nous signale son arrivée à Oloron : tout va bien.

Sam. 26/08 – La Solfatara

Au lever, nous prenons une photo de la chambre mezzanine depuis la porte d’entrée. Nous prenons le petit déjeuner et après avoir laissé nos bagages à l’accueil de l’hôte, et vérifier que notre compte est OK, le séjour étant déjà payé à la réservation, nous rejoignons Nicolas et Stefania à la gare centrale : nous allons prendre la ligne 2 jusqu’à Pozzuoli. Une affiche donne d’ailleurs le plan du réseau de Naples.

Nous sommes dans un train qui ressemble à nos intercités. Ce genre de train se comporte un peu comme un métro en ville, en RER en banlieue et en grande ligne au-delà. C’est intelligent. Stefania commente le trajet.

Nous passons tout près du stade de Diego Maradona qui a fait le bonheur des partisans de l’équipe de football de Naples, et en tournant nos regards vers la mer, nous avons vue parfois sur celle-ci et les îles de la baie. Nous passons également par la gare Naples Campi Flegrei (gare des Champs Phlégréens).

A 8h45 nous arrivons à la Gare Pozzuoli Solfatara, à Pouzzoles, Naples, Italie. Le devant de la gare est un bâtiment coloré et ma fois, je le trouve très beau. Il nous faut marcher jusqu’à l’entrée du cratère de la Solfatara, soit un peu moins d’un Km. En montant vers notre but sur la Via Solfatara, nous voyons un beau pont avec une arche métallique : il permet le passage de la rue appelée « Variante Solfatara » ! . Ce faisant, nous admirons la ville et la vue sur la baie de Naples, ses presqu’îles et les îles.

Rendus à l’entrée du site, un café – Bar Souvenirs di Guerriero – nous attire, surtout sa terrasse ombragée. Un café et une pâtisserie font les frais de cette petite halte en attendant l’ouverture du site. Un beau blaso.n nous attrire

A l’entrée du site, un plan nous le détaille très pédagogiquement.

La vue générale du site est impressionnante. Déjà des fumerolles sont visibles sur les cotés du cratère. Sur internet, j’ai pu glaner ce plan. En fait, il décrit le chemin que nous allons parcourir et aussi situe l’accident qui a eu lieu 7 jours après notre passage.

Nous descendons vers le fond du cratère par un chemin de terre confortable, entouré de buissons, de petits arbres et d’une prairie… étonnant ! Il y a même ici et là des bancs pour se reposer. Nous passons à coté de très gros blocs de pierre. De la Pouzzolane ? nous n’avons pas vérifié. Partout des barrières, soit de sécurité comme au fond du cratère, soit de confort, au bord des chemins. Un arrêt à mi-hauteur nous permet d’embrasser tout le périmètre. Partout, ou presque, des fumerolles.

Nous nous approchons par des sentiers de bois avec barrières de chaque coté. Nous avons vu ce genre de disposition à Val Jalbert au Québec, par exemple, ou à Yellowstone, aux USA.

Tout d’abord, nous allons vers le centre de la caldeira en respectant les interdictions : boue avec des bulles de gaz qui crèvent à la surface, émanations de vapeur et ou de soufre, c’est un autre monde.

De temps en temps, notre regard porte sur les hauteurs qui entourent le site.

Puis nous faisons le tour de la caldeira : nous y voyons le puis et sa présentation dont je joins une traduction en français (merci les outils reverso et ocronline) et Jojo en fait quelques photos. (je ne remets pas la main sur ces traductions… à bientôt !)

De même la boue bouillonnante : la Fangia.

Une petite affiche jaune à coté de deux grosses roues explique leur emploi prévu.

Puis c’est une curieuse construction métallique œuvre d’un artiste angolais : la Forteresse. Je n’éprouve pas le besoin de la photographier. Mais j’ai traduit le texte de l’affiche.

Une affiche met en évidence les vertus des gaz sulfureux de façon ludique.Je n’ai rélisté, là non plus, à la traduire, ce qui n’a pas été facile même avec ocronline et reverso !

Puis c’est celle de la « Grande Bouche » : la Grande Bocca, devant laquelle nous nous photographions à tour de rôle

et enfin, les données techniques en 4 langues : italien, anglais, français et allemand.

Les blocs de soufre d’un jaune intense sont spectaculaires.

Enfin, nous sommes devant les « Fours » que les anciens assimilaient à l’entrée de l’enfer.

Nous terminons la visite du cratère par le panneau montrant comment la Solfatara est surveillée par les géologues…. La seconde image est une tentative de traduction en français de ce qui est écrit en italien et en anglais sur l’image de gauche.

et continuons au fond du cratère par le camping et une zone de loisirs ombragée. Il y a là des voitures des Pays-Bas, d’Allemagne.
Une série de plans, schémas explicatifs nous redonne une perspective, un peu perdues pendant notre découverte des détails.

Nous sortons du site, la visite, intense, n’a duré qu’une heure et demie environ.

Nous pensons en effet à repartir pour pouvoir prendre notre avion. Nous arrivons à la gare à l’heure où nous pouvons reprendre le train pour la gare centrale de Naples où il y a de belles glaces. Nous ne nous en privons pas et les dégustons, pendant que Nicolas et Stefania prennent une pâtisserie. Une affiche nous met en garde contre les pickpockets. Nicolas et Stefania nous raccompagnent à la station de bus.

Sam. 26/08 – Le retour

A l’intérieur du bus, Jojo et moi jouons à nous prendre mutuellement en photo, ce qui amuse un jeune homme qui se trouve presque sur la ligne qui va de l’un à l’autre.

Arrivés à l’aéroport, nous sommes en avance et nous attendons un peu à l’extérieur, d’où nous avons une vue sur l’envol des avions, avant de prendre un en-cas à la cafétéria : gâteau de pâtes pour Jojo, pâtisseries pour moi, avec un café dont la mousse dessine un petit cœur !

C’est l’embarquement vers 17h et l’envol au-dessus de la baie de Naples avec vu sur la chaîne des Apennins et le Vésuve.

Le vol est sans histoire jusqu’à Bâle-Mulhouse où l’approche est l’occasion de prendre des photos sur la forêt, une succession d’étendues d’eau avec des installations de type cimenteries.

Jojo est radieuse à la sortie de l’avion sur le tarmac. Arrivés à la voiture, je m’aperçois que mes clés sont restées les 4 jours sur le siège du conducteur… et la voiture de Nicolas est juste derrière la nôtre.

Un beau voyage. Hélas, depuis, le papa de Stefania nous a quittés.