Québec 2021-22 – 2/2 – Début de 2022

Ce second article de notre séjour Québec 2021-22 va nous faire rencontrer en présentiel nos nouveaux demi-frère et demi-sœur en plus de fêter par une activité que nous souhaitions dépaysante, l’anniversaire de Francine.

Sam. 01/01 – Étincelles.

Lever 7h30.

Après un apéritif dans le salon, nous dînons avec Francine et Yves à la maison : foie gras, crevettes sont au menu.

Nous allons parcourir et admirer l’animation Étincelles (autre lien) au bord du Lac des Nations.

En soirée, nous rejouons aux cartes et Jojo gagne avec l’aide de 2 jokers.

Dim. 02/01 – Neige et repos

Beaucoup de neige, je dois faire l’exercice imposé de dégager la voiture de cette couche. Voir les photos avant-après !

Avec le couvre-feu, nous n’avons pas d’autre chose à faire, que de regarder les bonnes affaires…

Lun. 03/01 – Jean-Paul et Nathalie

Ce jour est celui de la rencontre avec le demi-frère de Jojo, Jean-Paul, et de son épouse, Nathalie.

Le lever du jour derrière la maison est superbe.

Nous devions nous rencontrer pour un brunch, mais avec la fermeture des restaurants, nous sommes convenus de nous voir à la maison.

Le courant passe bien. Nous débutons par l’échange de cadeaux avec le café et le petit verre d’accueil. Le livre de Marylène pour Jean-Paul et une belle composition pour Jojo.

Nous passons dans le salon et Jean-Paul se décontracte progressivement. C’est vraiment un moment fort pour nous quatre ; Francine n’est pas présente car elle les a rencontrés en juillet dernier à Cap-St-Ignace chez Gaétane.

Nous prolongeons ce moment en commandant des repas : 4 spaghetti à la viande fumée. Nous sommes livrés très rapidement et constatant que je paye moins cher qu’annoncé au téléphone et surtout nous avons 4 Cokes donnés gratuitement. Les assiettes sont très copieuses, et très goûteuses, délicieuses. Jojo nous trouve de quoi faire un dessert avant le café. Nathalie est souriante, en fait, quand elle sourit, c’est tout son visage qui sourit !

Concernant Gaétane, qui nous a posé problème avec ses atermoiements de venir, puis de ne pas venir, pour la Noël chez Francine, nous décidons, avec Jean-Paul qui a déjà décidé d’aller la voir le 8 janvier, de nous joindre à lui pour cette journée en lui demandant de taire notre arrivée, et donc ménager la surprise.

Au moment de nous quitter, nous posons pour des photos. Une belle journée pour nous quatre, toute en émotions positives !

Mar. 4/01 – Visite à Gaby

Nous allons acheter des gants au Tigre Géant et allons visiter Gaby à Cookshire.

Gabrielle nous reçoit toujours avec beaucoup d’amitié. Sa fille et son compagnon squattent toujours chez elle, et elle commence à trouver cela plutôt pesant, elle qui s’est fait une vie tranquille avec des voisins, paysans, qui l’aident et sont chaleureux à son égard. Sa maison est visitée, du moins son jardin, par les oies sauvages.

Nous revenons à Sherbrooke. Et nous allons dîner chez Louis’ avec Francine et Yves comme souvent. Et allons chez eux : la soirée se passe avec le jeu de cartes et je gagne deux fois avant le retour à lamaison avant l’heure du couvre-feu.

Mer. 05/01 – Visite à la cousine Carmen

Lever 7h30.

Jojo, fidèle à ses envies de donner à manger aux oiseaux, a nourri ceux-ci sur notre galerie. Elle a du succès. Elle réussit à capter l’envol d’un de ses invités.

Jojo et Francine ont prévu d’aller saluer la cousine Carmen.

Carmen est la cousine qui ressemble beaucoup à Marguerite ; nous l’avions baladée en Alsace avec sa fille Lucie avec à la clé le Château du Haut-Koenigsbourg. Elle nous reçoit chaleureusement.

Après quoi, les filles vont patiner de nouveau. Elles semblent de plus en plus à l’aise, et prennent du plaisir à cette activité. Mais elles se figent pour les photos compte-tenu des mauvaises conditions d’éclairage

Jeu. 06/01 – Chiens de traîneaux à Plessisville

Nous avions demandé à FRANCINE ET Yves DE NE RIEN prévoir CE JOUR, son anniversaire ; simplement précisé, juste la veille, de prévoir assez d’essence dans la voiture pour faire 150km. Nous devons aller à l’entrée de Plessisville, ville du Centre-du-Québec.

Nous avons pris rendez-vous depuis novembre 2021 avec la patronne des Randonnées MÏCKLÀ.

Nous partons assez tôt car nous avions réservé la première tranche d’activité. Francine complète son plein d’essence à l’arrêt sur l’autoroute 55 à l’endroit habituel, ce qui permet aux filles de fumer leur cigarette

Arrivés sur place, il n’y a personne. Nous fêtons entre nous l’anniversaire de Francine, Jojo ayant apporté ses affiches spéciales.

Nous pénétrons dans l’accueil, qui est ouvert. C’est rustique, avec un poêle à bois, une grande table sur le fond de la salle qui est assez vaste. Je regarde le comptoir derrière un plexiglas et vois que tous les RDV du jour sont annulés, mais je ne vois pas mon nom !

Je ressors et prends en photo Jojo et sa sœur avec Yves et les 2 pancartes « Joyeux anniversaire » : ils ont un grand sourire, les pieds dans la neige, en faible couche, ce qui a son importance.

Un homme assez âgé vient vers nous et nous dit que le manque de neige a conduit à tout annuler. Je lui fais part de notre réservation de novembre et, perplexe, il va en parler à sa patronne. Le temps qu’elle arrive, il nous offre de nous faire découvrir l’enclos des chiens, c’est le moment des soins.

Nous sommes ravis de cette proposition ; nous faisons connaissance avec une jeune fille française qui adore les chiens et qui les soigne ; elle fait une sorte de stage, tout comme un autre jeune homme, français lui-aussi. Les chiens sont installés, chacun dans une petite cabane, très propre, avec de l’eau renouvelée pour ne pas qu’elle gèle. Certains chiens sont très affectueux, en fait, la plupart, certains sont même pickpockets ! Attention aux mitaines ! Nous passons là un excellent moment. Voir ci-dessous le diaporama de 16 photos.

La patronne étant arrivée, je vais la voir dans l’accueil. Elle se souvient effectivement de notre conversation au téléphone de novembre dernier, mais elle a appris avoir un cancer une semaine après et a donc oublié de reporter notre réservation sur l’agenda 2022, ce qui explique que notre réservation n’ait pas été annulée comme les autres.

Elle nous offre un excellent chocolat chaud avec de la guimauve pour ceux qui en veulent dans la salle où un bon feu de bois brûle. Je ne retrouve plus les photos où je le déguste… Avec son « bras droit », l’homme qui nous avait accueilli, elle décide de nous faire faire un tout petit tour en traîneau, mais sans conduire, car c’est dangereux par le manque de neige.

Il y a trois traîneaux de sortis, le long de l’enclos.

les gars vont prendre le premier tour, et les filles le second. Nous faisons le tour de l’enclos, tour un peu élargi, en fait, il s’agit de la piste d’entraînement des chiens. Ceux-ci aboient à notre passage après de la clôture : le guide nous précise qu’ils manifestent leur envie de courir eux aussi ! Pour sortir de la cour centrale, la jeune fille (anorak vert) se met en place pour guider les chiens vers la sortie. Ils sont en effet un peu « fous fous » car ils ne sont pas sortis en traineaux souvent vu le manque de neige.

C’est un excellent moment, court, mais bon. Effectivement, par moment, la neige est vraiment peu profonde, il faut beaucoup d’habilité pour gérer ce manque, d’où notre cantonnement à un rôle de passager.

Nous rentrons dans le bâtiment d’accueil, et on nous offre de faire le tour du propriétaire, et en particulier, de faire la connaissance d’une chienne qui a mis bas il y a peu de temps. Celle-ci est très fière de nous montrer sa marmaille !

Les chiens qui sont ici viennent par naissance, comme ces petits, ou sont donnés par des maîtres qui constatent après leur achat, que c’est trop de contraintes, ou encore, retirés à leur maître qui les maltraite par décision de justice.

Ceux qui partent, après de bons et loyaux services de traîneaux, sont d’excellents chiens de compagnie, pour des personnes âgées en particulier. Il y a un réseau officiel au Canada qui gère ce genre de chose. Cela garantit leur bon traitement

Nous allons remercier la patronne et l’équipe. Je demande combien je dois pour la prestation. Elle répond : rien, car nous n’avons pas assuré. Dans ces conditions, je donne 60$ de pourboire pour l’équipe qui a été très chaleureuse.

Le retour à Sherbrooke se fait sans problème.

Ven. 07/01 – Aller jusqu’à Cap-St-Ignace avec Francine

Pour ce soir, nous avons réservé l’Hotel Montmagny, déjà connu lors de l’excursion à Grosse-Île, pour nous trois. Comme le COVID est toujours prégnant, il y a des contraintes sanitaires.

Nous nous arrêtons juste avant Québec à l’Office du Tourisme de Chaudière-Appalaches, Cap-St-Ignace étant dans cette région touristique du Québec. Des affiches magnifient les excursions en chiens de traîneaux.

Nous poursuivons la route jusqu’à Saint-Michel-de-Bellechasse et sa marina enneigée. Un petit arrêt cigarette s’impose mais le blanc est impressionnant.

Nous arrivons à l’hôtel de Montmagny qui est naturellement touché par les restrictions sanitaires. Une affiche nous prévient que pour manger, il faudra faire appel à un prestataire extérieur. Nous relaxons quelque peu.

L’hôtel n’est pas loin du McDonald où nous allons manger un morceau ; cela a occasionné une petite friction avec une préposée car nous avons commencé à manger dans un coin du restaurant, comme manifestement d’autres l’avaient fait avant nous… Mais nous avons été rattrapés par la patrouille !

Après avoir pris possession de la chambre, et repéré que le forfait petit-déjeuner est disponible pour demain matin, nous poussons jusqu’à Cap-Saint-Ignace pour repérer les lieux, la Caisse Desjardins locale et surtout l’adresse de Gaétane à qui nous avons décidé de faire la surprise.

Ces repères étant pris, nous continuons le long du fleuve jusqu’à Saint-Jean-Port-Joli. Tout près de l’église, il y a une boutique-galerie d’art assez spectaculaire. Je patauge dans la neige épaisse pour aller jusqu’à l’office du tourisme, hélas fermé. Mais l’école à coté s’appelle « les Coquins ».

Nous revenons en nous arrêtant de ci, de là, près de petits parcs le long du Saint-Laurent, avec abris de pique-nique pour la belle saison. Nous arrivons à distinguer l’autre rive du fleuve dans la grisaille. Le bord du fleuve est plein de petits blocs de glace. Nous distinguons la marina de Berthier-sur-Mer d’où nous avions pris la navette fluviale pour aller à Grosse-Île.

Je constate que mon appareil Nikon est toujours à l’heure de France… Une leçon à retenir pour 2023 ! Heureusement, mon smartphone est toujours à la bonne heure.

Nous nous faisons livrer un repas et le consommons dans la chambre, ce qui est fort malcommode, mais nous faisons avec car nous n’avons pas le choix.

Les deux sœurs sont manifestement heureuses d’être ensemble.

Sam. 08/01 – Rencontre avec Gaétane

Il fait froid ce matin. Jojo et Francine s’en rendent compte rapidement en fumant leur cigarette à l’extérieur de la chambre (en fait, l’hôtel est en réalité, une hôtel-motel).

Première surprise, il faut commander des cafés qui ne sont pas compris dans le forfait (petit-)déjeuner : nous avions mal lu l’affiche !

Autre surprise, Jean-Paul et Nathalie, partis tôt ce matin de Saint-Mathias-sur-Richelieu, sont déjà à Montmagny. Nous les faisons rentrer dans la chambre, et ils enlèvent leurs bottes… à cinq, cela devient exigu, mais ce n’est pas pour longtemps.

Nous faisons un échange de cadeaux, des patins à glace d’enfant, je crois, et partons : comme nous sommes en avance pour aller chez Gaétane, Jean-Paul et Nathalie y allant les premiers, nous visitons le quai et le parc attenant de Montmagny où nous avions pique-niqué avec Francine et Yves lors de notre excursion à Grosse-Île. Jojo et moi jouons à nous photographier mutuellement sous le ciel bleu avec un bassin de marina blanc immaculé.

A l’arrivée chez Gaétane, il n’y a pas d’effet de surprise, car Jean-Paul n’a pas pu se retenir. Nous faisons donc connaissance, Jojo et moi, avec la demi-sœur de Jojo et Francine. Que d’émotions, surtout en oubliant l’épisode de Noël. Je prends les 4 en photo puis nous faisons une photo de groupe au retardateur. Nous sommes manifestement hors-la-loi.

Nous passons commande d’un repas, que nous partagerons cette fois-ci autour d’une table. Le livreur n’a pas dû nous dénoncer…

Comme le jour tombe très rapidement, surtout dans cette région du Québec, nous décidons de repartir assez rapidement. Avant que la nuit tombe, nous réussissons à prendre en photo les îles sur le Saint-Laurent. Plus loin, le vent se met à souffler et à balayer de la poudreuse sur la route. Le coucher de soleil sur le fleuve glacé est superbe.

Dim. 09/01 – Le tour du Lac des Nations

Nous décidons de refaire le tour du Lac des Nations pour profiter du beau temps, même le soir, et des lumières sur le lac. (Diaporama de 24 photos)

Nous passons la veillée chez Francine et Yves.

Lun. 10/01 – Visite à Annie et Fred

Après une courte visite à Dollarama pour glaner quelques petits souvenir ou gadgets estampillés « Québec » nous allons à Compton visiter Annie et Fred à l’Abri Végétal. C’est l’occasion de faire une très belle balade dans la campagne des Cantons. Jade est présente, elle est devenue une belle jeune fille. Cest aussi loccasion de livrer le livre de Marylène qu’Annie avait commandé.

Rentrés au condo, j’aide Yves à changer la serrure qui pose problème à la porte d’entrée.

Mar. 11/01 – Test anti-Covid et veillée d’au revoir

Nous avions pu obtenir un rendez-vous dans les temps pour passer ce test à Sherbrooke, en direction de Rock-Forest. Nous y allons pour 8h30 environ.

Dans le laboratoire, nous payons le test dès notre arrivée et sommes pris en charge assez rapidement. Il y a beaucoup de passage, le parc de stationnement est quasiment plein.

Nous revenons au condo et Jojo prends en photos quelques poupées qu’elle aime bien.

Francine et Yves nous y rejoignent pour un café en famille. Et nous invitent à passer la soirée chez eux.

Yves joue avec la chatte qui aime l’eau : elle demande à être arrosée par un petit pistolet à eau. Surprenant ! Jojo et Francine consultent internet, leurs messages. Francine sort des diplômes de Micheline, la sœur aînée. Nous n’avons pas trop le cœur à jouer aux cartes. Nous sommes la veille de repartir en France. Je prends la famille (les deux chats !) d’Yves et Francine en photo, hors Zoé qui n’a pas l’air de m’apprécier..

Mer. 12/01 – Vers Repentigny et Dorval

Nous rendons la voiture vers 13h30 et découvrons pourquoi la caméra de recul ne fonctionnait plus correctement : le plastique qui la protégeait neuve était sali et le fait de passer la balayette dessus n’était pas suffisant.

Pierre nous reconduit à l’aéroport. Nous lui laissons un bon pourboire.

Une statue métallique stylisée d’un orignal nous attend dans le hall des départs.

Comme souvent, il faut déglacer l’avion avant l’envol. Comme souvent aussi, la vue sur Montréal le soir, est superbe.

Jeu. 13/01 – Roissy – Belfort via Lyon La Part-Dieu

Le TGV nous conduit de Roissy à Lyon à la Gare de la Part-Dieu. Les arrêts de l’omnibus depuis Lyon à Belfort nous dispense de veiller à ne pas nous endormir.

Fichue SNCF, peut-être est-ce dû au COVID ?