Ce premier article de notre séjour Québec 2010 est essentiellement consacré au Saguenay Lac-Saint-Jean avec les retrouvailles avec Patrick, un ancien Président de Belfort-Québec
Jeu. 26/08 – Vers Roissy puis Morangis et retour Roissy
Nous faisons route vers Roissy avec la 206, Roissy où nous laissons nos bagages à l’HôtelF1. Nous revenons vers Athis-Mons et Morangis. Nous faisons le plein de la 206, pour ne pas avoir à le faire quand nous rentrerons à la maison. Marylène arrive avec son petit chat. Nous passons un petit moment avec elle autour d’un café.
Nous revenons vers Roissy-aérogare par le RER et la navette hôtelière.
Ven. 27/08 – Roissy – Dorval et Lévis
Lever 7h et petit-déjeuner.
Nous prenons la navette vers le terminal 3. A l’enregistrement, je dois faire un bagage en plus du fait de mon petit couteau qui doit être en soute. Bel oubli de ma part !
Aux ventes hors-taxes, nous achetons des cigarettes.
Le vol se passe bien ; nous achetons un kit avion. Le repas est à base de gratin de pâtes pour Jojo. Je n’ai pas noté pour moi.
A l’arrivée à Dorval, nous allons à la location de voiture et recevons une Dodge Charger noire, non fumeur, bien sûr.
Nous prenons la route de Lévis où nous avons rendez-vous avec Céline et Fred, Céline devant courir le marathon de Québec sous peu. La route est encombrée jusqu’à Saint-Hyacinthe.
Nous avons réservé au Motel Etchemin à Lévis.
Nous nous rendons rapidement au Centre des Congrès « Cosmos » de Lévis où nous avons RDV. Nous passons là en leur compagnie un excellent moment, et sommes de retour au motel vers 22h30.
C’est une journée bien remplie !
Sam. 28/08 – Lévis – Chicoutimi vers Patrick
Lever 5h30. Il convient d’attendre pour le (petit-)déjeuner au motel. Mais Jojo sort devant la chambre pour fumer. Ce sont des plats complets :
- Pour jojo : 2 œufs, rôties, bacon, 3 saucisses, cretons, jambon, beans, patates et melon – café+++
- Pour moi : 2 œufs, rôties, bacon, patates, beurre de peanut – café+++
Nous appelons Patrick que nous devons retrouver à Chicoutimi. Patrick est un ancien président de Belfort-Québec. Notre rencontre est confirmée.
Nous nous mettons en route et traversons le Parc National de la Jacques Cartier avec passage près du lac de l’Espérance et de la rivière Jacques Cartier où nous nous arrêtons. Des automobilistes s’arrêtent pour vérifier que tout va bien pour nous.
Nous faisons une pause bien venue à l’Étape qui porte bien son nom. Les hivers sont très rudes au Québec : les routes sont donc construites en conséquence : il y a une maquette coupe de chaussée qui montre les différentes couches en fonction du terrain sur lequel la route est élaborée. C’est très instructif.
Les paysages sont grandioses, magnifiques. Les lacs au milieu des forêts sont spectaculaires, d’où des arrêts assez fréquents, en particulier, un peu après l’Étape, au Point de vue sur le Lac Jacques Cartier.
Nous arrivons à l’hôtel « Manoir du Parc » (qui a du être rénové depuis !) et y déposons les bagages.
Un peu après 15h, nous sommes chez Patrick, rue Berthiaume ou nous passons un petit moment.
Patrick nous fait visiter la ville et ses environs : bord du Saguenay avec des bateaux, en ville, etc. Nous passons près d’une belle fontaine illuminée : Promenade du Carnaval-Souvenir et Vieux-Port de Chicoutimi.
Nous soupons ensemble en ville, en terrasse rue Racine, puis retournons à notre hôtel.
Dim. 29/08 – Le Saguenay avec Patrick
Lever 5h45. Nous avons une pensée pour Céline qui court aujourd’hui à 7h30.
Nous déjeunons à CORA avec des œufs, du bacon, des fruits et des crêpes après une petite balade vers la Maison Price et avant d’aller vers la Petite Maison Blanche qui a résisté aux flots.
Nous visitons la Cathédrale, puis Patrick nous emmène vers un lieu remarquable : le Parc Historique de la Croix de Sainte-Anne à Chicoutimi-Nord. Nous prenons un café en terrasse sous le soleil avec une vue superbe sur le Saguenay.
La balade, toujours avec Patrick, sur la rive nord du Saguenay se poursuit vers deux sites emblématiques : Sainte-Rose-du-Nord et Saint-Basile-du-Tableau. Ce qui nous fait penser à nos deux plus grands enfants, Basile, l’aîné et Rose, enfants de Nicolas et d’Aurélie.
Nous revenons vers La Baie et visitons M et Mme Sergerie, Yvon et Dorice, les parents de Sonia de Belfort-Québec. Cela fait penser que nous avons traversé deux fois le Saguenay sur un pont dans la journée.
Nous passons la soirée avec Patrick au restaurant : « La voie maltée », une micro-brasserie avec de la viande fumée (smoked-meat). Nous revenons à l’hôtel après l’avoir reconduit chez lui.
Lun. 30/08 – Val-Jalbert et Saint Félicien
Lever 6h. Notre fenêtre donne sur une église et la Petite Maison Blanche.Nous prenons notre déjeuner au Café Mont-Royal au coin de Jacques-Cartier et de Sainte-Anne. Nous faisons le plein d’essence, et nous nous dirigeons vers Val-Jalbert.
Nous arrivons à proximité du lac Saint-Jean par la route QC170 et faisons un premier arrêt au bord de la Belle-Rivière sur le pont Charles-Eugène Couture à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix où nous avons la vue sur le pont de chemin de fer qui longe le lac, et sur la marina où se prélasse un hydravion…
puis, nous montons au belvédère de Lac-à-la-croix qui porte bien son titre de belvédère, et, …
plus loin sur la route QC169, à la halte routière et au Parc du Rocher Percé de Chambord au bord du Lac Saint-Jean. Un escalier de bois vert nous conduit au bord de l’eau. Sympa !
Arrivés au pavillon d’accueil du parc de Val-Jalbert, nous sommes pris en charge et conduits par un bus ouvert avec guide.
Ce qui est remarquable, c’est la conservation de quelques maisons, très en avance sur leur temps, avec eau courante, sanitaires, machines à laver, téléphone, etc, le téléphérique avec ses vues superbes sur le lac, les sentiers en trottoirs de bois, visite avec vidéo, etc… les chutes qui donnaient l’énergie nécessaire, les cabanes de trappeurs. A noter que le belvédère en bas de la chute proche de l’usine est avec un plancher de verre, au-dessus de la chute même… Ce que nous avons vu avec René et Angèle en 2012.
Jojo a même rencontré une « bonne sœur », ce qui lui a rappelé son enfance. En fait il s’agit de la « mère supérieure ».
Au café du site, dans un environnement d’époque, en mezzanine au-dessus des machines, nous dégustons une tarte aux bleuets chaude surmontée d’une crème glacée. Sublime !
La vallée de la rivière encaissée est spectaculaire.
Après cette redécouverte très plaisante et instructive, nous partons sur la route du motel, le Motel Moreau, je crois, sans en être totalement certain, et passons un très agréable moment aux « rapides à Michel » sur la rivière Ashuapmushuan.
Après quoi, nous soupons au « Petit colonel », aujourd’hui fermé, et nous nous régalons, d’une soupe « aux gourganes », d’une part de tourtière du lac, 3 fois plus épaisse que celles de Sherbrooke, et au dessert, d’une tarte aux bleuets chaude avec de la crème glacée dessus. Un vrai festin !
Nous terminons la soirée autour des jeux « sons et lumières » au Parc du Sacré-cœur et en rentrant au motel, nous envoyons des messages à Francine et Sylvia.
Mar. 31/08 – Zoo de Saint-Félicien
Au lever du soleil, nous prenons des photos, depuis notre chambre, de la rivière Ashuapmushuan, et allons pendre notre déjeuner au restaurant de la veille, le Petit Colonel.
Nous visitons l’église de Saint-Félicien et allons rapidement au Zoo de Saint-Félicien que nous avions découvert dans les années 1969-1970.
Par contre, ce qui est nouveau, c’est un petit train qui permet aux visiteurs de visiter tout le parc ouvert en toute sécurité… Nous sommes en effet en cage sur roues ! Il passe même à travers un poste de traite reconstitué.
Nous avons été intéressés par beaucoup d’animaux dans un environnement aussi proche que possible de leurs habitudes. L’ourse blanche nous a régalés par ses jeux devant une plaque de verre. Que dire des bisons dont les jeunes ont la robe de couleur quasi orange quand en bas âge ?
Nous nous sommes promenés sur des passerelles en bois dans les arbres au-dessus des animaux comme des singes et un grand tigre.
Nous avons terminé la visite en plein air par « La Mongolie » avec des yourtes et des chameaux, yacks, de petits chevaux.
Nous passons par la boutique et le coté « musée » avec de l’artisanat amérindien (Céline a donné à Jojo une boîte en bouleau devant servir à la pêche : un panier à poissons. Nous y achetons un ours blanc en résine, probablement, mais il parait comme de la pierre blanche et pèse assez lourd : il trône sur notre piano à Lebetain.
Nous allons ensuite vers des bleuetières, le bleuet étant une spécialité de la région, mise en valeur après des incendies de prairies (voir le livre : « Il pleuvait des oiseaux », qui a été lauréat du Prix littéraire de France-Québec).
Nous allons dormir au Motel Rustik à Alma.
