Ce troisième article de notre séjour Québec 2023 est axé sur des retrouvailles d’amis de longue date, ainsi que sur l’achat de livres québécois : ceux retenus en finale du Prix Littéraire des lecteurs de FFQ/F et sur ceux qui ont fait l’Amérique du Nord
Jeu. 29 juin – Librairie Renaud-Bray et marché de Compton
Jojo a mal dormi et a eu des crampes ; elle n’avait pas pris son homéopathie. Est-ce vraiment la cause ?
Nous déjeunons à la maison sans œuf et allons faire quelques courses à Super C.
Avec Joanne, nous nous assurons que nous seront présents à la cérémonie au Salon funéraire de Sherbrooke et au repas qui clôturera ce rassemblement de la famille et des proches, et qui aura lieu le 16 juillet. Nous devons donc prévenir Carmelle que nous ne pourrons pas être à Ripon ce 16 juillet comme prévu. Elle regarde avec Roger ce qui peut être possible pour réussir à ce voir. Le condo peut les recevoir pour participer à mon anniversaire le 9.
Nous contactons également André, le président de l’AQFSE (Association Québec-France / Sherbrooke-Estrie), que nous connaissons depuis longtemps avec le réseau France-Québec / Québec-France. André nous donne les éléments pour nous joindre à la manifestation et très peu de temps après, nous annonce que son association nous y invite : ce sera au Cep d’Argent au bord du Lac Magog. Nous sommes très touchés de cette offre que nous nous empressons d’accepter.
Sylvia, par l’intermédiaire de Francine, nous fait savoir que Jojo doit l’appeler. Résultat, nous sommes attendus pour un café au chalet du Lac à la Truite près du Mont-Ham près du camping du même nom pour 14h30 demain.
Vers midi, nous allons au Carrefour de l’Estrie pour visiter la librairie Renaud-Bray pour y acheter les 3 livres sélectionnés pour le Prix littéraire France-Québec 2023 et voir s’ils disposent des deux livres que nous n’avons pas encore lus sur la série de Marie-Christine Lévesque, Serge Bouchard, dernièrement décédé : « de remarquables oubliés » :
– Elles ont fait l’Amérique, tome 1
– Ils étaient l’Amérique, tome 3
Le tome 2, Ils ont couru l’Amérique, nous avait été prêté par Dominique, notre trésorier de Belfort-Québec.
Renseignements pris, ils n’ont que le livre « Les marins ne savent pas nager » le 3ème livre sélectionné pour le Prix littéraire 2023 ; nous le commandons de même que les deux autres livres « L’île sans pont » et « Refuge » ; nous commandons aussi les livres « de remarquables oubliés ». Jojo pense a rajouter « L’histoire du Québec pour les nuls ».
Nous passons à la caisse et utilisons les deux cartes cadeau offerts par Francine et Yves il y a quelque temps. Nous serons avertis de leur disponibilité au magasin par un courriel.
Petite émotion au sortir du magasin : l’alarme retentit. Tout le monde évacue le centre commercial dans le calme. C’est tout-à-fait remarquable de sérénité. Nous apprendrons après coup par Francine qui reçoit le journal la Tribune sur son ordinateur que c’est une mauvaise manipulation de l’alarme.
Comme nous sommes un jeudi, nous allons au marché hebdomadaire de Compton voir Annie et Fred et leur acheter quelques légumes.
Fred et Annie, très occupés par une foule de clients fidèles, prennent tout de même le temps de sortir de leur kiosque et de nous embrasser chaleureusement. Nous passons là un excellent moment et profitons du beau temps pour décider de souper sur place, avec les produits très locaux.
Nous prenons tous les deux un hot-dog tout à fait spécial : la saucisse de porc vient de la boucherie à coté, le pain, naan, est fait par les occupants du kiosque en face, la salade vient de chez Fred et Annie de même que la tomate. Et c’est servi avec des couverts en plastique et assiette en carton. Une table se libère quasiment en face du kiosque d’Annie et Fred. Nous nous y installons. C’est délicieux : le repas, l’instant vécu.
En repartant, Fred et Annie posent pour une dernière photo, et nous allons saluer Félix qui est caissier à l’épicerie locale : dimanche, il va fêter son 15ème anniversaire ; il nous reconnaît malgré le temps passé.
La soirée se passe comme souvent chez Francine et Yves, à visionner les documents sur la tragédie de Lac Mégantic pour laquelle des cérémonies commémoratives mais aussi d’espoir ? vont se tenir pour les 10 ans.
Ven. 30 juin – Balade vers le chalet d’Alain et Sylvia
Nous sommes la veille de la Fête Nationale du Canada. Nous faisons quelques courses pour compléter notre pique-nique, et acheter de quoi couper mes ongles d’orteils qui me blessent quand je porte des chaussures fermées.
Nous partons vers le Lac à la truite par la route 216 Est. Le paysage est très agréable et tourné vers l’agriculture : Jojo aime bien ces fermes.
Nous faisons une halte pique-nique près de l’église de Saint-Camille. Une chance, il y a un peu d’ombre sur notre table de pique-nique. A proximité, un mat totémique nous surprend un peu : il est beaucoup plus svelte que ce à quoi nous pouvions nous attendre. A noter que beaucoup de municipalités dans l’Estrie ont des haltes conviviales avec tables et de quoi jeter les déchets !
Nous visitons l’église qui a été désacralisée et est devenue une salle commune à rentabiliser. D’ailleurs, un mariage s’y prépare… nous nous autorisons à y pénétrer discrètement pour y jeter un coup d’œil.
Un café terrasse en face de l’autre coté de la route, « Petit Bonheur » nous invite. Nous prenons un café en terrasse. Celui-ci est très mauvais mais la terrasse est superbe : c’est en fait la « galerie » qui fait le tour de la maison avec un angle élargi en « gloriette ».
Nous continuons la route 216 Est en direction de Wotton, un peu avant, tournons à droite vers Saint-Adrien toujours par la route 216. Nous nous étions déjà arrêtés à Saint-Adrien.
L’église y est également désacralisée, et une préposée municipale nous fait un bel accueil et nous guide dans cette visite. Nous comprenons qu’il y a plusieurs occupants, dont un artiste assez célèbre ici (Pierre-Philippe Côté dit « Pilou ») qui possède un studio d’enregistrement dans le chœur, l’acoustique étant assez bonne pour cela. Elle nous indique que la musique de films de Disney a été composée ici. Elle nous guide dans ce qui fut le jubé, je crois que c’est le terme, tout près de l’orgue, qui a été conservé.
Devant l’église, la statue du bûcheron en bois, que nous connaissions, a été remplacée par une statue stylisée en métal, le reste de la précédente étant sauvegardée dans le parvis de l’église. A coté, l’ancien presbytère a été transformé en « auberge incroyable »
Nous poursuivons la balade vers le Lac à la Truite par la route 257 Sud, qui est aussi la route du Mont-Ham. Elle est appelée aussi le Chemin des Semeurs. Dommage, elle est en travaux et la progression est assez malaisée. Arrivés à Saint-Joseph-de-Ham-Sud, nous reprenons le chemin habituel, le chemin Gosford.
Il est 14h30, heure du RDV quand nous stationnons la voiture tout près du chalet d’Alain et Sylvia. Leur accueil est comme toujours très chaleureux. Nous nous installons au bord du lac pour papoter et déguster un verre de vin, Alain faisant le service.
Nous nous quittons vers 18h en échangeant la promesse de nous revoir pour mon anniversaire et sans doute à Nicolet.
De retour à Sherbrooke, nous passons la soirée chez Yves et Francine à visionner 3 épisodes (sur les 12 = 4 + 8) sur la tragédie de Lac Mégantic, avec la dégustation d’un cornet de crème en glace « érable et noix ».
Il est 23h environ quand nous rentrons au condo. Nous y relaxons sur la galerie et répondons à Carmelle pour le 9 juillet. Nous recevons un message de Patrick de Chicoutimi qui souhaite nous rencontrer, ici ou là. Quant à Jean-Yves et Odette, nous attendons une réponse à notre message.
Sam. 01 juil. – Balade au Lac Mégantic
Nous nous levons en plusieurs temps : les crampes ont saucissonné le sommeil pour Jojo et comme j’ai le sommeil assez léger…
Nous déjeunons, faisons la vaisselle et partons en balade avec Francine et Yves à Lac Mégantic.
Comme toujours dans cette région, je suis subjugué par les routes droites qui escaladent des cotes et descentes donnant lieu à de belles perspectives.
Nous faisons un arrêt technique à La Patrie tout près d’une salle commune où se déroule une fête, mais dont les toilettes sont accessibles. Les dames en profitent pour se présenter dans un cadre.
Nous gagnons les bords du Lac Mégantic et pique-niquons sous un abri donnant de l’ombre sur la municipalité de Frontenac, au Parc où se dresse la Tour d’Observation des Hautes-Appalaches. Nous y montons pour la 3ème ou 4ème fois. Cette tour offre un très beau panorama sur le Lac, mais pour en profiter vraiment, il faudrait la gravir le matin pour avoir le lac bien éclairé. Aujourd’hui, la brume de beau temps occulte un peu les détails.
Nous faisons une grande marche dans le cœur de la ville de Lac Mégantic et sommes très impressionnés par un immense train, probablement long de 2km comme cela se fait maintenant… Il circule toujours en centre ville… La voie de contournement envisagée ne fait pas l’unanimité des habitants de la ville et de sa région. Cela risque de durer encore très longtemps.
Devant l’église, un monument en granit noir représentant un livre présente les noms des victimes de la catastrophe. Nous pénétrons dans l’église où se tient une cérémonie devant un faible nombre de fidèles. Nous nous faisons très discrets.
Un trottoir en bois longe la voie ferrée et est bordé par des panneaux d’interprétation sur l’histoire de la ville.
Nous marchons vers le bord du lac et, au passage, nous nous recueillons un moment dans l’Espace Mémoire, devant la guitare qui marque le lieu du Café martyr, puis, suivant le circuit historique et patrimonial, nous voyons les maisons épargnées par l’incendie et des œuvres d’art sur les pelouses.
de l’autre coté du boulevard, un panneau montre le premier édifice épargné par la tragédie.
Le parc au bord du lac est très agréable. Un panneau, sur la place Dourdan, nous apprend que les deux villes, Lac Mégantic et Dourdan, sont unies par un pacte d’amitié suite au soutien moral et financier apporté à Lac Mégantic par cette ville de l’Île de France.
Avant de quitter la ville et revenir à Sherbrooke, nous allons prendre une crème glacée molle au McDonald. Nous revenons par Nantes, où a été stationné le train fatal avant de dévaler la pente, et Milan.
Nous passons la soirée chez Francine et Yves avec le visionnement des 3 derniers épisodes de la série documentaire « Mégantic, ce n’est pas un accident ».
Nous communiquons avec Jean-Yves et Patrick.
Dim. 02 juil. – Parc du Marais de la St-François et visite de Francis et de sa petite amie
Nous faisons des courses pour refaire le stock de cigarettes de Jojo, et continuons les contacts avec Patrick et Jean-Yves.
Nous allons à la Caisse retirer de l’argent (opération gratuite du fait de l’entente entre le CM-CIC et Desjardins) et Jojo constate que l’église Sainte-Jeanne-d ’Arc est ouverte, il y a du monde. Elle a été sauvegardée et n’a pas été vendue. Une activité sociale a lieu au Sous-sol. Jojo en profite pour la visiter à l’aide d’une personne présente : sacristie, autel à Jeanne d’Arc, etc…
Pendant notre balade au Parc du Marais Réal D.-Carbonneau, appelé aussi : Marais de la Saint-François, notre neveu Francis nous appelle pour savoir s’il peut passer nous voir et récupérer les produits de France qu’il a demandés. Nous lui disons de passer en fin d’après-midi, après notre sieste.
Nous quittons ce parc rapidement d’autant qu’il commence à pleuvoir, mais constatons qu’il est entretenu et que les pièces en bois abîmées sont remplacées ; nous rentrons et dînons du reste d’une tourte délicieuse.
En attendant la visite de Francis, je réserve un hôtel-motel à Lévis pour demain en vue des rencontres avec Patrick dans le Vieux-Québec au restaurant le « Cochon dingue » près du vieux port et Jean-Yves et Odette le lendemain dans le restaurant Normandin.
Vers 17h, arrivent Francis et une jeune femme qu’il présente comme sa nouvelle amie : Jessica, qui a laissé son travail pour reprendre des études dans le domaine social, et travaillera aussi comme correctrice. Ils passent environ 2h chez nous et repartent avec les produits : Cancoillotte, saucisse de Morteau et Comté.
En route pour chez Francine et Yves, nous passons Chez-Louis’ pour un petit repas. Le serveur s’est trompé dans ma – petite – commande. Il s’excuse et corrige son erreur.
Au programme de la soirée, le second film « Les Boys » de la série de 4 : Yves nous ayant dit que c’était le plus réussi. C’est une série marrante, sans prétention. Cela passe un bon moment en famille.
Lun. 03 juil. – Au « Cochon Dingue » à Québec avec Patrick
Nous partons pour Lévis, où se trouve notre hôtel, par la route 112 pour varier les plaisirs et être au plus proche du terroir. Cette route permet de passer, entre autre, par le Lac Aylmer où Jojo a fait des camps Guides dans sa jeunesse, et Thetford-Mines avec ses crassiers de stériles dont une photo a été dans un de mes livres de géographie au collège.
Ce qui nous a surpris, c’est la mention du Chemin de Compostelle – un Compostelle dans les Appalaches – à plusieurs endroits sur cette route ou à proximité, par exemple au Parc Bellerive Beaulac Garthby et à Saint-Jacques-de-Leeds.
Nous quittons la route à Beaulac-Garthby pour nous approcher de la rive du lac et de son parc Bellerive. Ce faisant, nous passons devant l’église transformée en centre d’art. De l’autre coté, des drapeaux québécois anciens « au sacré cœur » nous interpellent.
Le lieu est paisible, magnifique, avec plusieurs panneaux d’interprétation pour décrire l’histoire du lieu. Nous y passons un bon moment très agréable. Les personnes s’occupant de louer les vélos-rail sont en train de casser la croûte, mais cela manque de touristes !
Oh, à noter une façon québécoise d’installer une zone de circulation alternée mobile avec une camionnette (pick-up) avec un bras articulé comme pour une sortie de stationnement… Simple et efficace.
Après Thetford-Mines, son trafic et ses crassiers impressionnants, où la végétation reprend ses droits, …
… nous pique-niquons à Saint-Jacques-de-Leeds, un parc bien agréable : Site Patrimonial St-James Church & Cemetery. Un travailleur, après avoir mangé dans la table de l’autre coté du parc, s’allonge sur le banc de la table pour une petite sieste. Les toilettes de ce parc offrent une solution pour se nettoyer les mains tout à fait particulière avec de la lumière bleutée…
A coté de ce parc, de l’autre coté d’un tout petit ruisseau, une passerelle, un petit pont de bois plutôt, mêle au Parc Barmainville décoré de France et de Québec…
Une petite école est reconstituée ou restaurée juste à coté de nous. Un peu plus tard, un ouvrier municipal vient tondre la pelouse du cimetière tout proche.
La route se poursuit facilement jusqu’à la Halte de la Chaudière-Appalaches sur l’autoroute A20 à Lévis. La préposée a la gentillesse de me préciser l’horaire du traversier Lévis-Québec à partir de 18h jusqu’après minuit. En effet, nous avons décidé de rester en voiture coté rive sud du Saint-Laurent et de gagner la Capitale « en piéton ».
Pendant que je me renseigne, Jojo finit de prendre son café sur la pelouse du parc attenant.
Avant d’arriver l’Hôtel-Motel Hospitalité, qui nous accueille après 15h30, nous allons reconnaître les lieux pour prendre ce traversier. La gare fluviale n’est jamais qu’à 6,3 km de l’hôtel par le chemin que nous avons pris et qui est le plus simple pour minimiser les changements de direction !
Nous revenons à l’hôtel pour nous y installer, en patientant un peu non loin de là, à l’entrée de l’entreprise Quéro Métal dont nous avions aperçu les installations depuis le chemin qui nous a fait quitter l’A20.
Il est temps de nous rendre au restaurant car Patrick a été un peu flou sur l’heure de son arrivée, et nous préférons toujours arriver en avance plutôt que de nous faire attendre.
J’ai un peu de soucis pour utiliser ma carte VISA en « sans-contact » au terminal, mais Jojo me dépanne avec la sienne, pour obtenir le ticket de stationnement. Beaucoup de voitures états-uniennes sur celui-ci. Jojo photographie les plaques de quelques unes.
Nous gagnons la gare et achetons 4 passages piétons seniors (au Québec, il y a beaucoup de rabais pour les seniors par rapport aux prix « adultes ») sur le traversier. Le temps est beau ce qui permet d’admirer le site, le fleuve, ses abords : il y a même une mini fête foraine (grande roue) et des jets d’eau.
Arrivés à terre dans le Vieux-Québec, Jojo me dit à voie haute : « il faut chercher le restaurant Cochon… » Une dame lui répond : « il y a deux restaurants cochon, le Cochon Dingue est quasiment en face du débarcadère, l’autre est un peu plus loin ! » Cela tombe bien, nous n’aurons pas à chercher, mais nous avons du temps à tuer le plus agréablement possible.
Nous allons donc sur la Place Royale avec la belle chapelle Notre-Dame des victoires où trône le buste de Louis XIV et plus loin devant la grande fresque qui couvre toute une façade de maison : la fameuse Fresque des Québécois (autre lien). Jojo se fait photographier auprès de son copain Félix Leclerc ! Nous sommes agréablement surpris du faible nombre de touristes par rapport à ce que nous avions déjà connu par le passé.
Nous nous installons en terrasse du Cochon Dingue et prenons une consommation en attendant Patrick, qui arrive à la bourre, s’étant trompé de restaurant, mais surtout, étant parti un peu trop tard de Chicoutimi compte-tenu des travaux sur la route 175.
Nous passons un fort agréable moment en sa compagnie. De plus, la jeune fille sympathique qui nous sert est des Îles de la Madeleine. A un moment donné, Patrick nous fausse compagnie, soit disant pour aller aux toilettes, mais il paye pour nous trois.
Nous nous quittons en envisageant de nous revoir, soit à Sherbrooke, où il a fait son doctorat, soit près de Montréal où il y a un tournoi d’échec fin juillet, si, comme il dit : « les étoiles s’alignent… ! » Dans ce cas favorable, c’est nous qui l’inviterons.
Quittant le restaurant qui ferme, nous faisons quelques pas tous les trois vers la Place Royale.
Le retour en traversier de 22h30 est magnifique avec une pleine lune quasi rousse (Photos prises du traversier) . Et nous rentrons sans encombre au motel (nous sommes en effet dans la partie motel de cet hôtel-motel).