Ce 3ème article de Québec 2012 est riche en rencontres chaleureuses
Samedi 11-08 – Nièces entrepreneuses …
Lever 6h30.
Petit-déjeuner. Nous allons nous balader vers la cathédrale de Sherbrooke que nous visitons, la murale des pompiers « Tradition et Prévention » 275 rue Marquette, le Lac des Nations et ses maisons typiques entre le lac et la rue King Ouest, et son Parc Jacques-Cartier.
Puis nous prenons la route de Compton où nous sommes attendus par Annie et Fred et les trois enfants : Édouard, Félix et Jade pour le repas de midi (dîner ici).
Après la visite de la ferme bio, et du pont couvert Drouin, nous partons vers Johnville à la Framboiserie, chez Cynthia et Philippe. C’est la seconde visite d’entreprise familiale de la journée ! Là, je suis fier de nos nièces, enfin, celles de Jojo…
Nous en profitons pour faire une petite cueillette de framboises.. Je ne sais plus si c’est Jakob ou Samuel qui nous facture cette cueillette… Nous jouons le jeu. Les deux garçons montrent qu’ils prennent soin de leur petite sœur Alicia. Angèle et moi écossons les petits pois frais cueillis. Et Cynthia nous entraîne pour faire le tour de la propriété.
Nous prenons le repas très tard car Philippe a eu des ennuis avec son BBQ. Ce n’est pas le plus important. Fred, Annie et leurs trois enfants nous rejoignent.
Il est une heure du matin quand nous rentrons rue Liguori.
Dimanche12-08 – Quelle rencontre à Wendake !
Nous nous arrêtons chez le restaurant Normandin pour le petit déjeuner.
Arrivés à Québec, nous nous stationnons au près des plaines d’Abraham et du bâtiment du Parlement. Nous allons de la porte St-Jean au Parc devant le Parlement.
Les calèches hippomobiles sont nombreuses et bien occupées.
Nous passons devant le Consulat de France à Québec, nous nous rendons ensuite sur la terrasse Dufferin devant le Château Frontenac. Auprès de la statue de Champlain, il y a un spectacle de rue qui attire pas mal de badauds. Nous admirons la vue sur le fleuve et l’autre rive.
Nous descendons vers la basse ville et son quartier Petit Champlain pittoresque et y prenons un rafraîchissement. C’est une balade très classique avec les murales à admirer, la place royale avec son église et sa statue de Louis XIV, ses boutiques.
Nous allons ensuite à Petite-Lorette pour visiter le site traditionnel Huron « ONHOUA CHETEK8E ». Nous visitons la boutique / musée ainsi que la maison longue dans laquelle pouvaient vivre plusieurs dizaines de personnes.
Nous visitons ensuite la chapelle décorée à l’amérindienne avec entre autre, la statue en bois de Kateri Thekatwita qui a été béatifiée il y a peu, des fonds baptismaux constituée de 4 raquettes traditionnelles en babiche et surtout une crèche où l’enfant est en hauteur, hors de la portée des petits prédateurs… C’est un bénévole qui nous fait faire cette visite et nous incite à acheter une bande dessinée qui retrace l’histoire du pays.
On y voit également une statue du groupe des 8 saints martyrs canadiens, essentiellement des jésuites dont nous avons vu un vitrail dans l’église de Saugues sur le Chemin de Compostelle : Noël Chabanel.
La soirée se termine au restaurant amérindien Sagamite, aujourd’hui disparu, au bord de la rivière St-Charles et de ses chutes, avec ses peintures murales autochtones. Et c’est là que nous sommes émus de faire une rencontre totalement inattendue.
Pour être comprise, l’histoire se déroule en quatre temps :
1er temps : mes parents viennent nous visiter au Québec à l’été 1972 ; nous les promenons dans la province et débordons sur Ottawa et y assistons à la relève de la garde, toujours haute en couleurs, avec les tuniques rouges et les casques de poils d’ours. Mon père filme la scène.
2ème temps : de retour en France, mes parents reçoivent la visite d’un ami des Hôpitaux-Neufs accompagné d’une personne originaire de Jougne et résidant au Québec où il a entre entreprise de « Chalets suisses », M. Pierre T. Ayant fait connaissance, mon père décide de passer le film de la relève de la garde à Ottawa. C’est alors que le visiteur se lève et pointe l’écran : « c’est mon fils, là, en tunique rouge ! ». Brouhaha… il y a une invitation à aller les visiter au Québec. Mon père signale alors qu’un de ses fils va aller nous visiter l’an prochain ;
3ème temps : ce fils débarque et nous dit : « nous avons une corvée à faire : nous devons aller visiter des amis des amis des parents : quelle tuile ! ». Renseignements pris, il s’agit d’aller chez M et Mme Pierre T. à Saint-Sauveur, un endroit connu pour ses paysages, ses pistes de ski, etc, mais que nous n’avions pas encore visité. Pas de problème, il suffit de prévoir un pique nique, de repérer les lieux et de se pointer vers 14h, et vers 15h au plus tard, nous seront débarrassés de cette corvée….
Chose planifiée, chose faite… mais il est 2h du matin quand nous prenons congés ! Nous n’avons pas vu le temps passer, d’autant que Jojo a été collègue d’une fille de leurs amis émigrés avec eux du Haut-Doubs…
4ème temps : Nous y sommes presque. Dans le restaurant, nous demandons à une serveuse de bien vouloir nous rendre tous les quatre en photos. Ce faisant, elle prend du recul et bouscule quelque peu une table où sont deux dames dont la plus âgée me regarde plus attentivement comme si je lui rappelait quelque chose. Nous nous excusons de la gêne occasionnée et faisons un peu connaissance. La dame âgée nous parle de la Suisse, de la région de Vallorbe, mais nous lui indiquons que cette région nous la fréquentons… Alors, j’en viens à dire : « il y a quarante ans environ, nous avons été superbement reçus à Saint-Sauveur chez M et Mme Pierre T. qui venaient de Jougne ». Elle répond : « Je suis Mme Pierre T. ! » Quelle surprise ! Nous nous levons pour aller l’embrasser et reprenons les coordonnées qui ont changé entre temps…
C’est un instant magique.
Nous partons ensuite au motel réservé à Sainte-Anne-De-Beaupré, le « Lourdes québécois ».
Lundi 13-08 – Vers Patrick et le Saguenay
Lever 7 h. Nous visitons la basilique, en particulier le sous-sol où le peintre Papillon, pour illustrer une scène du Nouveau testament, a pris la marraine de Francine, Cécile, comme modèle : elle est très reconnaissable : elle figure le 2ème personnage de droite de la photo ci-contre.
Après, nous revenons vers Québec à la recherche d’un restaurant pour (petit-)déjeuner. C’est finalement à Beauport que nous trouvons à nous restaurer. Et nous passons sur la route de la Nouvelle-France.
Nous repartons vers Montmorency et ses chutes, dont le plus discret « Voile de la Mariée » qui a son homologue sur la cote sud du St-Laurent, en Gaspésie, non loin de Mont-St-Pierre.
Nous escaladons les escaliers pour nous hisser à peu près à mi-hauteur des la chute principale. Après une visite à la boutique, nous partons pour l’Île d’Orléans, autrefois appelée l’Île de Bacchus, grâce à ses vignes… aujourd’hui restaurées !
Nous visitons Saint-Pierre-de-l’île-d’Orléans, Sainte-Prétronille, quelques églises et passons un bon moment au sud de l’île pour regarder le détroit, le goulot entre Québec et Lévis.
La route 73 puis 175 nous conduit maintenant vers le Parc Jacques Cartier en direction de Chicoutimi. Nous nous arrêtons un peu à proximité du Lac Noël, près de l’accueil Mercier.
Mais nous faisons une étape café à l’Étape, justement nommée, tout près du Lac Jacques-Cartier que nous prenons le temps d’admirer.
Nous arrivons dans le regroupement de Municipalités : Saguenay-Lac-Saint-Jean, dont Chicoutimi est devenu un quartier.
Nous descendons à l’Auberge de la Grande Baie, qui semble avoir changé de nom ou avoir disparu aujourd’hui.
Nous avons rdv à 17h avec Patrick, un ancien professeur de l’UTBM et président de Belfort-Québec pour la visite de son laboratoire d’électrométallurgie de l’Université du Québec à Chicoutimi, ce qui intéresse beaucoup René dont la métallurgie était la spécialité. Ici, il sera question d’aluminium.
Après la visite, nous allons souper à l’Auberge des Battures avec Patrick.
De retour au motel, nous avons la surprise de voir notre chambre, la 34, occupée et nos bagages à l’extérieur. Nous sommes déplacés vers la 32. Mais notre vue sur la Baie des Ha-Ha est toujours là ! Superbe avec les lumières qui se réverbèrent.
Mardi 14-08 – Val-Jalbert, le village et ses chutes
Lever 7h. Nous profitons de nouveau de la vue sur la Baie et nous nous arrêtons vers le parc de la pyramide des Ha !Ha !
Nous petit-déjeunons dans le petit restaurant spécialisé « travailleurs » que nous avions déjà fréquenté il y a … années ! Nous sommes au comptoir, en prise directe avec les serveuses.
Ensuite, nous traversons le Saguenay pour aller en face sur le Parc Historique de la Croix de Sainte-Anne avec la Croix du Sacré-cœur.
Continuant vers le Lac Saint-Jean, nous nous arrêtons à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix… Nous remarquons un hydravion sur le bord de la rivière Couchepaganiche…
Nous passons un bon moment au bord du lac où il y a des escaliers verts pour s’approcher du bord. René prend en photo un « petit suisse », un petit rongeur style Tic et Tac…
Nous arrivons à Val-Jalbert et prenons le téléphérique qui offre une vue superbe sur le grand lac. Nous continuons la balade à pied sur les sentiers en bois sur près d’un kilomètre. On passe à proximité d’une ancienne cabane de trappeur que nous visitons.
Nous redescendons par l’escalier en bois et passons par différents belvédères qui offrent des vues impressionnantes.
Maintenant, nous visitons le village de Val-Jalbert, village éphémère ! Dont quelques maisons ont été restaurées pour donner à visiter aux touristes et témoigner de la modernité pour l’époque de ce village.
Les murs sont recouverts de lattes de bois qui rappellent ce qui se faisait dans le Jura et le haut-Doubs.
Nous allons devant la chute Ouiatchouan, haute de 72 m, plus haute de 20 m que celles du Niagara. Une passerelle à plancher de verre s’avance du bâtiment vers la chute et en surplombe le bas. C’est, à mon sens, plus impressionnant que la passerelle du Pic du Midi de Bigorre. Jojo s’y aventure bravement, rejointe par Angèle, puis finalement par René et moi….
Nous assistons à cet endroit au tournage d’un reportage.
Nous allons maintenant regarder la partie animation/ reconstitution historique dans le style « villages d’antan ». Nous posons à coté d’une figurante. Tout ceci est bon enfant et nous passons là un autre bon moment.
Le petit canyon nous appelle. IL est très impressionnant avec un débit d’eau important.
Nous allons vers Saint-Félicien où nous avons réservé le motel et soupons « Au P’tit Colonel », avec une tourtière 3 fois plus épaisse que celle que je connaissais à Sherbrooke… Délicieuse, elle aussi.
La soirée est agréablement passée près de l’eau, devant l’église où un petit parc, le Parc du Sacré-cœur, offre un spectacle son et lumière sur des jets d’eau… avec des maquettes de bateaux dans la fontaine.
Mercredi 15-08 – Zoo sauvage de St-Félicien
Lever 7h30. Nous repartons vers le P’tit Colonel pour (petit-)déjeuner. Il est aujourd’hui fermé : je n’en trouve des traces que dans l’archive du web.
Nous y faisons une rencontre intéressante avec un cultivateur de bleuets (grosses myrtilles) : il nous donne des indications pour aller sur son exploitation.
Avant de reprendre la route, nous admirons les rapides aux « Chutes à Michel » sur la rivière Ashuapmushuan et y rencontrons des pêcheurs. Angèle les interview. C’est tout près du Zoo sauvage de Saint-Félicien, un but important de la journée.
Une des particularités du site est que les animaux sont en liberté alors que nous parcourrons la prairie en petit-train grillagé pour nous protéger. Le trajet nous fait, entre autre, traverser un poste de traite. Des jeunes femmes costumées à l’ancienne nous y donnent un regard vers le passé.
Nous voyons des jeunes bisons quasi orange, des cerfs de Virginie, des lynx, des chiens de prairie, des loups, des élans, des wapitis, un buffle, des aigles, des pygargue à tête blanche, des ratons laveurs, des harfangs blancs, des grues-du-Japon, des singes, des castors, un tigre, des mouflons, des phoques communs, des ours noirs, bruns et blanc. L’aquarium de l’ourse blanche avec ses deux petits est un vrai spectacle. Il y a même des chameaux et des petits chevaux cosaques, des yacks, et une yourte !
Le trajet du petit-train nous fait passer sur un pont en treillis de bois. Super !
Après cela, nous parcourrons les différents sentiers de bois qui nous obligent à rester à distance respectueuse des animaux dans leur élément.
Une description de la réserve innue de Mashteuiatsh nous invite à la visiter ce que nous ne ferons pas par manque de temps.
Reprenant la route vers Dolbeau-Mistassini, nous passons par l’exploitation de bleuets annoncée. René se précipite dans ce champ de la bleuetière et passe la main dans les arbustes : la paume est pleine de bleuets… il est surpris par cette abondance constatée.
Nous admirons les chutes de la rivière Mistassini et filons vers Péribonka rendue célèbre par Louis Hémon.
Nous soupons dans un resto, le Goofy, près du Motel de l’Avenue du Pont à Alma. L’entrée n’y est pas directe comme dans les autres motels… Jojo trouve que les fenêtres sont trop basses…