Début février
Pour nos Noces d’Or, nos enfants et nos amis ont constitué une cagnotte assez substantielle et ont eu l’idée géniale de nous offrir un séjour « un jour une nuit VIP » au pic du Midi de Bigorre, matérialisé par un bon d’échange avec quelques coordonnées à appeler.
Renseignements pris le 4 février, on nous annonce des disponibilités vers la fin de 2020… Puis la personne de la boutique des Hautes Pyrénées nous dit : « attention, un désistement vient d’avoir lieu pour le 9 février de cette année ».
Jojo et moi nous nous regardons et décidons de profiter de l’aubaine, d’autant que la personne nous dit que s’il n’y a pas de saison privilégiée, l’hiver est particulièrement agréable avec les environs enneigés.
Nous préparons donc notre voyage, et parce qu’on nous précise que nous devons arriver avant 17h à La Mongie pour le dernier départ de téléphérique, nos décidons de faire escale à Montauban.
Et nous prenons la route le 8 février au matin.
Dimanche 9 02 2020
Le matin suivant, Jojo qui est sortie de la chambre pour fumer, et prendre un premier café me tire du lit.
Après le petit-déjeuner, nous prenons la route pour La Mongie, lieu de rendez-vous pour la montée et téléphérique.
En route, nous nous arrêtons sur l’aire de service « Aire du Pic du Midi » sur la A64 d’où nous avons une excellente vue sur le Pic. Le temps est splendide, même si le manque de neige enlève un peu de magie ; cela fait bien les affaires de Jojo, conductrice comme d’habitude.
L’approche après avoir quitté l’autoroute est splendide. Nous nous arrêtons dans la montée vers 1000 m d’altitude pour manger un petit sandwich et/ou ma fameuse salade œufs dur/pommes de terre/haricots verts à la vinaigrette maison.
Tout près de la La Mongie la route s’élargit et cela nous permet de nous arrêter pour savourer de plus près le paysage et de jeter un œil sur le pic qui nous domine. Les antennes qui le surplombent sont visibles de très loin ; c’est cela qui permet à un néophyte de repérer le Pic parmi les sommets visibles de la chaîne des Pyrénées.
Nous arrivons à la Mongie vers 13 heures. Prise du stationnement facile comme indiqué dans les documents reçus de notre correspondant. Nous nous baladons dans le village pour prendre nos marques. Puis, comme le casse-croûte a manqué de dessert, nous sommes tentés par les terrasses en face des pistes derrière la base du téléphérique.
Là, nous commandons des douceurs avec chacun une de nos boissons favorites : pour Jojo assiette de crêpes au chocolat avec de la framboise et de la crème chantilly plus avec un verre de rosé, pour moi, une assiette de crêpes noix et miel avec du cidre suivis pour chacun d’un café.
J’ai la grande surprise de découvrir des skieurs qui font du slalom en parallèle de façon remarquable. Jojo me dit qu’il n’y a qu’un skieur qui slalome… J’ai une mauvaise vision et pourtant, mes lunettes sont très récentes, moins de 2 mois !
Nous allons à l’accueil touristique qui nous renvoie à la station du téléphérique, mais nous avons le temps de visiter la chapelle et faisons quelques pas sur la neige et offrons de prendre une petite famille en photos. Ils nous rendent la pareille.
Nous nous rendons à la station du téléphérique où l’accueil est très sympathique. Nous allons faire la queue d’attente à la montée, mais comme nous sommes VIP on nous fait passer devant les personnes déjà présentes, nous en sommes quelque peu gênés !
La montée est agréable, et rapide ; nous ne sommes pas trop tassés dans la cabine. Nous n’avions pas noté au départ qu’il y aurait changement de cabine à mi-parcours, mais cela semble tellement raisonnable !
Nous arrivons en haut vers 15h. L’accueil à la station haute est superbe pour nous les VIP. Nous avons la chambre 115 qui est à l’étage -3 atteignable par un escalier qui se révélera difficile à la remontée, et il y en aura quelques unes !
L’accueil
Le pot d’accueil, sympathique, est fixé à 17h30. Il est sans alcool, ce qui est bien agréable. Nous y faisons connaissance de notre guide bénévole, Philippe. A noter qu’ici, beaucoup de personnes sont bénévoles, y compris parmi les « astronomes ». Philippe insiste sur la nécessité de boire beaucoup ; les petites bouteilles d’eau sont gratuites et à volonté. Il nous dit que les escaliers nous paraîtront difficiles du fait de l’altitude : 2877m.
Philippe nous incite à découvrir le site, à contempler le coucher de soleil qui devait être magnifique compte tenu de la météo, avant le repas. Le repas est fixé à 19h30 ; Philippe nous prévoit une animation à 21h.
Nous découvrons la salle de la maquette, le schéma du téléphérique, les coursives du bateau des étoiles allons en expédition sur le pont…
Nous profitons du beau temps pour prendre des photos et nous ne manquons pas d’aller sur le « ponton dans le ciel ». Assez curieusement, alors que nous sommes vraiment très haut au-dessus de la terre, nous faisons un rapprochement avec une installation similaire au Québec : le balcon en verre au-dessus du torrent en forte cascade qui dessert Val Jalbert ; ce dernier est, pour moi, beaucoup plus impressionnant !
Le salon d’arrivée est bien agencé avec des baies vitrées donnant sur un paysage superbe et, pour peu qu’on se retourne, donne accès à un bar, à la petite salle de la maquette, très belle réalisation qui permet d’avoir une idée générale et presque particulière du monde que l’on vient de conquérir…
Ce salon donne aussi accès à la terrasse principale, niveau 0, et aux installations d’astronomie. Nous pouvons parler de carrefour principal.
Nous passons pas mal de temps sur la terrasse extérieure et assistons entre autres à la tombée du soir avec le coucher de soleil.
Pour le repas, nous sommes vraiment traités en VIP avec un restaurant d’altitude préparé avec une douzaine de tables de deux, avec déco et surtout, petite bouteille de champagne !
Le repas est succulent. Chaque plat est présenté par note hôte. Un vrai beau moment passé là.
Il est temps maintenant de quitter la table pour l’animation promise par Philippe.
Cette animation est naturellement tournée vers le cosmos, le système solaire. Elle se passe dans le planétarium. Elle est très instructive surtout pour ceux d’entre nous peu familiers avec ces sujets. Pour nous, ce ne sont pas ce genre de livres qui manque à la maison !
Nous allons nous reposer dans notre chambre qui nous apparaît comme une cabine à bord d’un bateau de croisière.
Lundi 10 02 2020
Jojo se lève à 6h pour aller fumer à l’extérieur, et prendre un café en avance dans le restaurant déjà préparé la veille par notre hôte.
Pour moi qui découvre le clair de lune depuis la fenêtre de la chambre/cabine, c’est un spectacle superbe sur la chaîne des Pyrénées. Je n’arrive pas à prendre une photo avec mon appareil Nikon et cela me fruste ! Heureusement Jojo a pu en prendre une ou deux avant le lever du soleil, mais elle ne rendent pas l’impression que j’ai eue au réveil !
Nous attendons le lever de soleil et en profitons avant d’aller prendre le petit déjeuner. Une personne sympathique nous offre de nous prendre tous les deux en photo : nos efforts pour prendre des selfies ont du l’émouvoir !
Nous retournons sur le Ponton dans le ciel. Et de la terrasse, nous admirons les lacs de nuages dans les vallées autour du Pic. Et nous retournons au Ponton sur le Ciel.
Après quoi, c’est le temps de faire les bagages et des les rassembler dans une salle au niveau -1.
Philippe nous attend pour aller visiter les télescopes. Mais les coupoles resteront fermées pour cause de trop grand vent.
