Chemin de Compostelle 2-23 – Ermita de San Nicolás

Fin du Chemin de Compostelle en Castilla y León (Burgos) et début en Castilla y León (Palencia)

Mardi 7 août – Hontanas – Itero-del-Castillo (Ermita de San Nicolás de Puente Fitero)

sur Compostelle

Lever 5h30 et petit-déj’ à la salle à manger du gîte. C’est la marche dans la campagne, près de ruines, vers la route qui mène à Castrojeriz, accueillis par un artisan qui cherche à nous vendre quelques babioles…

Courses à Castrojeriz après un arrêt très émouvant près de San Anton, prolongé par rapport à celui de 2016.

L’homme au chien s’est davantage livré cette fois-ci. Il parle bien le français. Nous prenons des photos et payons « donativo » les cafés et petits pains.

Profil après Castrojeriz

A la sortie de Castrojeriz où un café devant une tienda, bienvenus tous les deux, ont justifié un arrêt à l’ombre. A la sortie du village, avant de monter cette côte d’environ 300 m de dénivelé, nous nous arrêtons là où il y a un peu d’ombre.

La montée se fait par paliers, comprendre : en s’arrêtant de temps à autre, et nous nous prenons en photos mutuellement entre couples un peu plus haut que la mi-hauteur.

Pause au sommet, à l’abri du soleil, mais la propreté est plus que douteuse.

La descente, raide, me conduit à descendre à reculons pour soulager les genoux.

A la bifurcation vers le village Itero-del-Castillo, nous prenons le chemin de gauche qui mène à l’ermitage San Nicolas, via une fontaine à coté d’un endroit aménagé avec tables et arbres encore jeunes pour donner assez d’ombre. Les poubelles débordent. Nous arrivons assez-tôt, 13h45, à l’ermitage pour être parmi les 12 chanceux qui pourront y être hébergés.

Nous y rencontrons une jeune roumaine qui demande son âge à Jojo et la permission d’envoyer sa photo à sa grand-mère : elle aimerait beaucoup que celle-ci fasse comme nous : marcher sur ce chemin.

À 19h30, il y a la cérémonie des pieds lavés et « baisés » avec les deux hospitaliers, tous deux d’une confraternité italienne. La dame, Maria, est polyglotte et dit le texte dans la langue du pèlerin qui est « traité ». C’est très fort comme scène.

San Nicolas sur Compostelle
San Nicolas sur Compostelle

Ce gîte a pour ressources les panneaux solaires, limités, bien sûr ; Le repas se fait aux chandelles et c’est un autre très bon moment. On y apprend l’expression italienne « faire scarpetta » saucer le plat avec un morceau de pain ou le doigt !

Mercredi 8 août – Itero-del-Castillo – Frómista

Lever et préparation à la bougie du petit-déj’ avec du vrai café italien : un vrai bonheur pour Jojo. L’hospitalier nous prend en photo avec Maria juste avant que nous partions vers 7h20-25. Nous sommes quasiment au lever du jour.
500 m plus loin, nous passons le superbe pont moyenâgeux sur le rio Pisuerga.

Nous passons Itero de la Vega et nous arrêtons à Boadillo del Camino où nous prenons une tortilla avec du café.

Nous longeons le canal de Castille jusqu’aux écluses de Frómista.

A Frómista, nous avons revu Sophie et Françoise et avons pris une salade non loin du Gîte municipal en attendant qu’il ouvre. Nous envoyons une photo de nous aux enfants. Nous faisons quelques courses, mais toujours pas d’homéopathie.

Nous prenons le repas du soir en ville « Villa de Frómista » après un apéro. Il y a des cigognes sur les clochers. Et Jojo a pris en photo les fonds baptismaux de San Pedro.

Rentrés au gîte, il est complet 50 personnes environ.

Nous sommes en Palencia (Castilla y León)

Castilla y León (Palencia)

Jeudi 9 août – Frómista – Carrión-de-los-Condes

Lever et préparation des sacs et petit-déj’ avec deux italiens. Nous partons vers 7h05.

C’est plat plat. A Población de Campos, l’église est fermée. Les deux « île-de-France » sont sorties du lit.

Il y a une petite halte avec un tipi. Sophie refuse de prendre le café, car cela lui semble pas très net. Jojo le prend. Nous y rencontrons des gens de Saverne. Nous les reverrons.

A Villarmentero de Campos, l’église est ouverte de même que celle de Villalcázar de Sirga un peu hors-chemin, mais monumentale avec un porche superbe.

Des cigognes sur les clochers…

A l’arrivée à Carrión c’est le marché et la découverte du gîte parroquial Santa Maria est assez laborieuse. C’est juste à coté de l’église St-André où il y a un concert et 2 fonds baptismaux. Nous dînons en ville et découvrons un repas avec des artichauts avec jambon chauds et steak…

Nous assistons à la cérémonie à l’église de la bénédiction des pèlerins.

Nous revoyons Loé : On dirait que le coté maternel de Jojo la rassure malgré ses airs d’indépendance… elle dort juste au-dessus de moi.

Vendredi 10 août – Carrión-de-los-Condes – Ledigos

Lever 5h30 et petit-déj’ au café près de la place. Il fait 10°C au départ de Carrión.

Nous marchons en bordure de route

La journée se passe sans trop de problèmes.

Nous revoyons la jeune roumaine et partageons un moment avec Sophie et Françoise avec échange de courriels et téléphone tout près de notre gîte qui est assez vétuste. Sophie et Françoise vont à Terradillos-de-los-Templarios.

Nous sommes 5 dans ce gîte assez mal coté. De fait la cena est réduite à très peu de choix.

Mon téléphone est hors-service ; sa batterie est extrêmement gonflée : son épaisseur a été multipliée par 3 ou 4. finalement, il va falloir nous en séparer, et c’est le seul moyen de communication avec les enfants… A suivre, donc !