Chemin de Compostelle 2-25 – La Cruz de Ferro

Suite du Chemin de Compostelle en Castilla y León (León)

Mercredi 15 août – Villavante – Astorga

sur Compostelle

Le petit-déjeuner est en supplément 3 €. Café pour nous deux et départ en espérant que la fontaine soit ouverte. Hélas, ce n’est pas le cas. Par contre, celle du préau en face du gîte fonctionne et nous remplissons les gourdes.

La route se fait bien jusqu’à l’extrémité du pont de Órbigo, soit coté Hospital de Órbigo où un petit restaurant avec terrasse donnant sur l’enfilade des arches de ce pont fameux.

Nous y retrouvons une jeune slovaque rencontrée à Ledigos…

A la sortie de Hospital, nous nous trompons de chemin et commençons à longer la N120. Nous rattrapons notre chemin un peu plus loin et toutes nos sensations avec en plus une belle visite de l’église de santibanez-valdeiglesias où les gens du cru sont assez « collants » ce qui s’explique du fait des vols dans les sanctuaires. Ils sont les bienvenus car ils permettent justement l’ouverture de ces lieux consacrés.

Nous nous arrêtons souvent sur le chemin du fait du mal de dos de Jojo. Un arrêt est remarquable : c’est une quasi oasis un peu avant la Crucero de Santo Toribio.

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Nous arrêtons notre marche du jour au gîte : Albergue de peregrinos Siervas de María à l’entrée de la vieille ville. Jojo a monté la côte qui y mène 3 fois plus vite qu’il y a 2 ans ! Bravo ma Jojo.

Lessive, douche et tour en ville pour revisiter et prendre un bon petit rosé. Nous nous prenons en selfy devant l’Hôtel de ville à l’attention de Marylène et de son reportage. Idem avec Isa qui nous parle du chalet.

Cette place est magnifique. Nous décidons d’y manger pour la cena.

En rentrant au gîte, nous récupérons notre linge.

Jeudi 16 août – Astorga – Rabanal-del-Camino

Effervescence dans le dortoir à partir de 5h. Je vais à la cuisine pour faire les poches à eau avec le sel et l’huile essentielle de citron comme d’habitude. Elle est dans un état épouvantable ! Qui a dit que les pèlerins se conduisaient bien ? A moins que ce ne soit que de vulgaires tourigrinos !

Même les hospitaliers sont dégoûtés. Il paraît que c’est tous les jours pareil ou presque.

Nous prenons le petit-déj’ à 150 m du gîte. Extra. La dernière fois, nous nous étions arrêtés tout près du château pour manger une tortilla chacun.

Nous nous arrêtons quelques fois en chemin, dont certains aux mêmes endroits qu’il y a 2 ans.

Arrivés à Rabanal-del-Camino, nous trouvons le Refugio Gaucelmo que nous avions manqué en 2016. L’accueil est fait par 1 homme et deux femmes, tous 3 irlandais, très sympathiques. Je leur parle de Johnny Saxton qui a battu le 15 de France par son drop à la dernière seconde. Ils rient.

Il y a un parc dans ce gîte avec une immense tonnelle où il y a un thé d’accueil très festif et des arbres fruitiers : de belles mirabelles.

Lessive, douche et ballade dans le village où nous retrouvons la tienda très serviable puis prenons la cena dans le restaurant du début – le bas – du village.

Vendredi 17 août – Rabanal-del-Camino – Riego de Ambrós

Le petit-déj’ est parfait avec nos trois hospitaliers. Le gîte est donativo. Ces irlandais nous ont enchantés.

A Foncebadón, nous nous arrêtons au même endroit pour un café et une omelette.

La montée à la « Cruz de Ferro » est égayée par la rencontre de polonais qui sont ravis de voir des français. Nous nous prenons mutuellement en photos et à la croix, après avoir déposé les pierres de Lucie, Marylène et Christophe récoltées dans le lit du Gave d’Oloron et les nôtres, nous pique-niquons à quelques mètres de leur groupe sympathique.

Nous passons sans nous arrêter à Manjarín. Nous rencontrons Michel le SDF qui marche avec un sac poubelle à la main et nettoie tout ce qui pollue le chemin. Nous partageons un moment agréable ensemble, à l’ombre au moment du casse-croûte de midi.

Après l’altitude maximale de 1517 m, c’est la descente assez difficile vers El Acebo de San Miguel où nous avions fait étape en 2016. Nous nous contentons d’un bocadillo, d’une omelette et de café ou de panaché (cerveza con limon = panaché) à l’entrée haut du village rue. Les maisons sont belles.

Nous poursuivons jusqu’à Riego de Ambrós. L’Albergue de peregrinos de Riego de Ambrós est tenue par Olivier, un français. Nous y trouvons une pèlerine allemande, journaliste photographe, je crois et nous mangeons ensemble dans la cour intérieure du gîte un repas simple et tout-à-fait bon, préparé par Olivier.

Une ballade dans le village est bien venue. Olivier nous indique comment sortir de Molinaseca avec plan sur son smartphone. Cela nous évitera de marcher trop longtemps sur du bitume.

Samedi 18 août – Riego de Ambrós – Ponferrada – Cacabelos

Le petit-déj’ est préparé par une jeune fille du village qu’on a bien sûr aidée avec l’allemande. Nous partons avec le jour à 7h15, car le début est dangereux.

A Ponferrada nous faisons deux belles rencontres.

Tout d’abord, Mathilde et Lucille, deux jeunes filles, sœurs, qu’on avait aperçues auparavant sur le chemin, ravies de nous revoir.

Et aussi Maria Vilnes (je crois) de l’école de traduction, employée de l’office du tourisme pour aider les touristes qui en auraient besoin. Ces rencontres se font au même café en face du château des templiers.

Maria passe plus d’une heure avec nous, elle est ravie de parler français, car elle a vécu en France en Lorraine où on l’appelait Nicole. Elle nous donne ses coordonnées, que l’on a conservées, mais apparemment fausses… Dommage. C’était une vraie belle rencontre.

La sortie de Ponferrada n’étant pas des plus folichonnes, nous prenons le bus pour Cacabelos.

Nous nous installons à l’Albergue de peregrinos de Cacabelos, à la sortie de la ville. Les unités sont pour 2 personnes, un peu comme à Azofra. Un parc fait plage au bord de la rivière Cúa, et les estivants y sont assez nombreux.

C’est la fin de semaine, alors les restaurants ne pratiquent pas le repas du pèlerin. Nous nous faisons une petite douceur. Courses et dodo.