Québec 2017 – 3 – Anniversaire aux Îles et retour

Ce troisième article de notre séjour Québec 2017 voit nos hôtesses nous gâter, nous mettre en relation avec « nos » musiciens du FIMU et profiter de la nature des îles avant de rentrer agréablement à Sherbrooke.

Dimanche 9-07 – Nos hôtesses fêtent mon anniversaire

Nous sommes plus nombreux ce jour au petit-déjeuner.

Jojo ayant sans doute annoncé que c’était ma fête (c’est ce qu’on dit au Québec), je suis choyé pour mon petit-déjeuner : on me sert des toasts dorés. Il paraît que Rita ne les sert que dans les grandes occasions, car cela occasionne plus de travail. Il semble que le courant passe bien ! En effet, j’ai également droit à un gâteau avec bougie et la photo entre nos deux hôtesses ! Vraiment sympa. Les autres personnes présentes nous applaudissent et me souhaitent bonne fête ! Un bon moment.

Nous partons vers 9h10 vers Havre-aux-maisons en suivant la route 199 qui parcoure et relie ensemble les 7 îles. Hier, c’était vers le sud, maintenant, c’est vers le Nord. Nous reconnaissons en passant le Bistro du Capitaine (qui n’existe plus, ou alors il a changé de nom!) où nous espérons bien déguster ce soir un bon homard des îles.

Nous prenons la route panoramique et mitraillons… C’est superbe et nous avons l’impression d’être seuls au monde.


Nous pique-niquons sous un abri près de la côte. Magnifique.

Nous nous arrêtons près des dunes, très diverses, en front de mer. Nous poussons le bouchon jusqu’à nous octroyer une petite sieste au bord de l’eau…

Nous nous arrêtons dès que nous voyons ou apercevons quelque chose d’insolite ou tout simplement beau. Nous voyons des sentiers aménagés de façon à la fois à faciliter la marche sur le sable ET protéger la végétation qui fixe le sable pour limiter l’érosion qui est un problème récurrent.

Cette balade nous conduit jusqu’au bout de la 199 à la marina de la Grande Entrée. Nous y buvons un « petit » café et avons vu deux troupeaux d’oies sauvages et de pélicans. Jojo achète des « cigarettes de dépannage ».

Nous revenons de cet ballade vers l’île du Havre-aux-maisons et le pont qui la relie tout près du Bistro du Capitaine où nous avons réservé pour 19h30. Jojo choisis son homard avec le capitaine et comme je vais prendre le sandwich au Homard, je ne choisis pas mon homard. Je laisse ce plaisir à Jojo.

Il y a 1h et quart à patienter pour pouvoir déguster le homard de Jojo. Nous en profitons pour faire la connaissance de nos voisins : Claude Poirier, qui possède une entreprise de transport sur les Îles-de-la-Madeleine et son épouse, et de l’autre coté, un couple de Gatineau très sympathique.

En rentrant à l’auberge, tard, Chez Sam, nous voyons que l’auberge est quasi complète, mais qu’une défection n’a pas été annulée… il paraît que cela arrive… Nous espérons que ce n’est pas le fait de français indélicats.

Lundi 10-07 – Ah, les falaises ocres…

Il y a plus de monde aujourd’hui pour le petit-déjeuner. Nous réglons le séjour pour éviter le stress du lendemain, car le traversier part assez tôt.

Nous partons nous promener sur l’Île-du-Cap-aux-Meules sur la route panoramique des superbes falaises rouges. Pour ce faire, en arrivant sur la côte près du port de l’Etang-du-Nord, nous admirons un monument dédié aux pêcheurs.

Nous avons la chance de rencontrer un agent d’entretien des barrières de sécurité le long des passages dangereux. Il nous signale qu’il met en garde tous les touristes. Tous les ans, au moins une personne se tue par manque de sagesse dans l’abord de ces paysages superbes…

  • Québec 2017 - Falaises ocres aux Île de la Madeleine

L’érosion des falaise est traîtresse car du terrain herbeux peut surplomber une falaise en retrait. Le panneau d’alerte est d’ailleurs assez explicite. Ce monsieur serviable attire notre attention sur le groupe de personnes qui sont sur une presqu’île en face de nous à environ 3 à 400m et qui sont vraiment très proches du bord. Passant un peu plus tard à ce même endroit, nous voyons le bien fondé des conseils de cette personne. A titre d’anecdote, il nous dit avoir été le principal artisan du grand escalier tout près du port de Cap-aux-Meules. Il en est manifestement très fier. Nous le félicitons car l’ouvrage est très réussi esthétiquement. Nous lui disons que nous l‘avons vu et qu’il est à l’ordre du jour !

Non loin de là nous voyons un sorte de jardin potager présentant une forme circulaire avec des portions en petites parts de tarte… C’est tout-à-fait curieux !

Nous allons à Fatima, où nous savons qu’au moins l’un des musiciens de « Vent d’bout » habite.

L’église est superbe. Et nous visitons le musée de la fête de la mi-carême. C’est une plongée dans le passé pittoresque, probablement pour contrebalancer la rudesse de la vie.

Plus au nord, non loin du barachois, nous voyons des personnes cueillant des baies ? Dans les hautes herbes… Nous nous approchons et nous devons les rassurer en leur disant que nous ne venons pas les concurrencer ! Levant les yeux, nous voyons le très beau pont qui relie l’île du Cap aux Meules à l’île du Havre aux Maisons.

Nous revenons vers Cap-aux-Meules tout près du port où arrive le traversier. Il y un mont accessible par un escalier en bois de 183 marches dont nous avons parlé avec l’agent ce matin et que nous nous faisons un plaisir de gravir. Le plaisir est toutefois amoindri par le fait qu’il n’y a aucun parc de stationnement disponible. Nous sommes amenés à squatter un peu sur un pré non loin des premières marches.

La vue est superbe. Nous prenons en enfilade la vue de la côte vers le sud. Nous avons également une vue intéressante sur le port, base des traversiers, et vers le pont qui mène à l’île du Havre-aux-Maisons. A noter également les panneaux d’interprétation du paysage à vocation historique ou autre.

Nous continuons la découverte des îles avec une balade le long de la cote est de cette île avec un parc qui semble un peu à l’abandon mais qui reste tout à fait charmant… Un petit pique-nique conclu par une dégustation de crème glacée.

Nous revenons au bistro « des Pas perdus » pour notre rendez-vous avec les « Vent d’Bout », musiciens du FIMU de l’année. L’heure passe et nous ne voyons personne venir au rendez-vous fixé par courriel… Nous nous ouvrons de nos soucis au garçon de café qui nous dit qu’il les connaît et que le père de l’un d’eux est employé à la Société des Alcools du Québec. Il nous donne l’adresse de cet établissement, nous nous y rendons.

L’employé que je rencontre me dit que la personne est son chef, qui n’est pas présent, mais il en connaît le numéro de téléphone et nous l’appelle, nous tend l’appareil : nous sommes en liaison avec quelqu’un qui peut relayer notre demande. Il va demander à son fils de nous rappeler : nous lui demandons de laisser un message à l’Auberge Chez Sam…

Un peu rassurés par ce contact prometteur, nous allons terminer notre séjour à l’Île-du-Havre-Aubert par un dîner au bord de mer. Nous retournons donc au Café de la Grave dont la terrasse est face à une baie superbe, cette baie est celle d’entrée.

On y voit un panneau concernant le ponchon mis à la mer quand le câble qui reliait les Îles avec le continent s’est rompu : toute communication a donc été interrompu. Pour ce dernier souper, je prends des galettes de morue, plat typique de l’endroit. On y voit aussi une pièce de quille avec le schéma d’un bateau en indiquant l’emplacement normal.

Nous revenons à l’auberge par un chemin magnifié par un superbe arc en ciel, et les dunes du Nord, pour saluer nos hôtesses (de belles embrassades !) et leur parler de la possibilité de recevoir un message pour nous de la part des « Vent d’Bout ».

Nos hôtesses nous rassurent, et nous ayant venté le site de l’Etang-du-Nord pour admirer les couchers de soleil, nous nous y rendons pour y prendre des photos que nous espérons belles, réussies.

De retour à l’auberge, nous avons un message de Gabriel et Félix qui s’entraînaient à Fatima, et qui vont venir, pour peu que nous nous manifestions, ce qui est possible, Rita, leur prof, nous ayant donné sur le message qu’elle a écrit, la possibilité d’utiliser le téléphone de l’auberge.

Deux garçons nous rejoignent : ce sont donc la moitié de l’équipe que nous avons la joie de revoir sur leur terre. Comme il est assez tard, nous les recevons à l’extérieur pour ne pas gêner les autres clients et nous partageons un bon moment et leur remettons une carte SD contenant les photos que nous leur avions promises à la fin du FIMU, sur le quai de la Gare TGV Belfort-Montbéliard.

L’attaque sournoise des moustiques et autres mouches noires nous oblige à abréger fortement ces retrouvailles !

Ce fut vraiment une journée pleine !

Mardi 11-07 – Au revoir les Îles !

Lever 5h30 après plusieurs réveils… Cette nuit, j’ai utilisé l’orthèse et pas l’appareil de PPC pour l’apnée du sommeil. Nous prenons le déjeuner avec des personnes de Mont-Laurier qui vont prendre aussi le traversier. Nous écrivons nos mots de remerciements, car le déjeuner est préparé, les hôtesses ne le servant pas. Jojo fait un reportage photo de cet établissement tout à fait charmant. Je prend le frais au dehors.

Nous arrivons au traversier vers 6h40. L’embarquement est un spectacle très intéressant pour les badauds que nous devenons à cet instant. Nous prenons beaucoup de photos, dont l’abaissement de la proue par laquelle s’est effectué le chargement, et le pivotement du bateau dans le port… impressionnant !

Puis nous voyons défiler l’île d’entrée…

La boutique du bord est ouverte, ce qui n’était pas le cas à l’aller. Sans doute pour que nous puissions acheter (être incités à) des souvenirs des Îles. Nous prenons un café au bar de l’arrière vers 9h. J’ai du m’assoupir quelques fragments d’instants, pour ceux qui ont aimé la BD d’Achille Talon…

Beaucoup de vent en mer, mais je n’enfile pas mon chandail (les québécois n’aiment pas le mot « pull-over »).

L’arrivée à Souris sur PEI est précédée de la vision des falaises ocres de l’extrémité nord de l’Île-du-Prince-Édouard.

La sortie est rapide. Dans la foulée, si j’ose dire, nous faisons le plein d’essence et c’est parti. Nous passons vers St-Peter et nous nous y arrêtons pour manger un peu (un gros hot-dog surprise). L’endroit est sympa, pittoresque.

Comme nous avons un peu de temps, nous ne prenons pas la route la plus directe pour revenir au Nouveau-Brunswick. Nous passons par Cornwall, Rocky-Point, et de là, nous longeons la cote au plus près pour bénéficier de la vue sur la mer.

Nous nous arrêtons encore au point d’accueil touristique du Pont-de-la-Confédération à péage pour rapporter à Francine des chaussons « homard » et une « empoignotte » (manique) en forme de pince de homard (son fruit de mer favori) et pour nous un ensemble de sous-verres style « maison aux pignons verts ».

Nous arrivons assez tôt au même motel « Atlantic » qu’à l’aller. Les gens sont toujours aussi sympa ; nous pique-niquons devant le motel. Nous recevons un message de Josselin nous disant qu’Andrée, une ancienne collègue de Jojo souhaite prendre le chalet pour la fameuse fête de la paille à Métabief

Mercredi 12-07 – De Moncton à Pohénégamook

Nous avons un long message d’Isabelle et échange de SMS avec Josselin. Nous prenons notre(petit) déjeuner à Country-View recommandé par les propriétaires du motel. Le temps est maussade.

Comme dans l’Île-du-Prince-Édouard, nous prenons notre temps et décidons de passer par St-John. A River-Glade, l’autoroute se scinde en transcanadienne 2 et route 1 que nous empruntons et contournons la ville de Sussex…

Nous faisons un écart pour nous rapprocher de la côte tout près d’un petit phare sur la Baie de Fundy. Dommage, le brouillard tombe à toute vitesse et le phare s’estompe. Nous avons eu juste le temps d’apercevoir les côtes de la Nouvelle-Écosse de l’autre coté de la Baie.

St-John est à l’embouchure de la St-John. Nous faisons un court arrêt à une information touristique et là, l’accueil qui devait être bilingue, ne l’est pas du tout : les deux étudiants ? Qui sont là ont l’air de s’ennuyer – il y a peu de monde – et ne font pas d’efforts pour parler français… il paraît cependant que le Nouveau-Brunswick est la seule province bilingue ! Un abri nous permet de pique-nique à l’abri. Nous assistons au manège des barges à câbles qui permettent de passer le plan d’eau de l’embouchure de la rivière

Nous remontons vers le Québec par la 177 et la 2. Nous nous arrêtons à Grand-Sault où René s’était également arrêté en 2012. L’endroit est très touristique : il est vrai que les chutes de la rivière sont impressionnantes en ville. A la boutique touristique, nous achetons des chaussettes, des sous-verres, et un petit drapeau du Nouveau-Brunswick.

Nous longeons le fleuve St-Jean sur la route des frontières, et nous recevons de la part de la bretonne patronne du « motel des trois frontières » de Pohénégamook (maintenant, « motel chez Sam et Joe ») un superbe accueil. Elle nous raconte l’historie du tracé de la frontière par les géomètres canadiens et étasuniens. Ceux-ci voulaient aller jusqu’au St-Laurent, ce que les canadiens n’ont pas voulu : leur territoire aurait été scindé en deux parties.

Avant d’aller souper à l’auberge – micro-brasserie « le Secret des Dieux » – qui est en fait un ancien presbytère non loin du lac.

Jeudi 13-07 – Retour à Sherbrooke

Nous prenons quelques photos du motel bien décoré de drapeaux sentimentaux et « utilitaires »nous nous baladons sur un petit pont-passerelle canado-étasunien et jouons autour de la borne typiquement étasunienne. Histoire de mettre le pied – uniquement le pied pour moi – aux USA.

Nous prenons le déjeuner à la Villa des Frontières (maintenant : Auberge forteresse de la rive) au bout du lac après avoir profité du petit parc « le Belvédère » décoré du bout du lac non loin de cette borne frontière.

Nous continuons et voyons que l’église est ouverte. Nous nous y arrêtons et nous y rencontrons le gardien et homme d’entretien. Je monte au jubé et photographie Jojo qui me rend la pareille…

Nous complétons le plein dans cette ville (village?) au nom bien amérindien. Et nous continuons sur la route des frontières jusqu’au St-Laurent. En route, nous apercevons un train sur le pont en hauteur dans la forêt : hallucinant, surprenant !

La route est vraiment superbe jusqu’au fleuve. Nous faisons plusieurs arrêts dont un à St-Alexandre de Kamouraska …

puis à St-Roch-des-Aulnaies un peu avant Kamouraska où un arrêt prolongé nous a permis de rencontrer des touristes au bord du fleuve…

et une exposition de peintres locaux dans les sous-sols de l’église. Jojo a posé avec une exposante : cela a été une belle rencontre avec cette ancienne institutrice.

Le retour à Sherbrooke se fait en prenant à St-Jean-Port-Joli la 204, la route qui longe au mieux la frontière du Maine. Nous pique-niquons au bord du Lac Frontière à l’endroit où la frontière quitte la ligne droite débutée à Pohénégamook dans un coude pour une seconde ligne droite qui va s’arrêter pour suivre les méandres nombreux du fleuve St-John.

Nous poursuivons le retour en passant par St-Georges-de-Beauce. Je n’ai pas noté la route entre St-Georges et Sherbrooke. Mais nous y avons vu des chevreuils.

Nous arrivons chez Francine vers 20h15 et y restons 2h environ.