Ce deuxième article de notre séjour Québec 2016 nous fait revoir des amis, revivre le tour de la Gaspésie dans le sens baie-des-Chaleurs – Saint-Laurent qui nous permet la meilleure vue sur la mer, et revenir à la maison…
Jeudi 30-06 – Vallée de la Matapédia et chez Danielle
Nous nous levons à 4h15. Le fleuve (la marée) est bas. Il fait du brouillard et je suis encore bien enrhumé.
Nous partons pour le restaurant Normandin à proximité de l’aéroport de Mont-Joli où nous petit-déjeunons. Jojo en profite un peu beaucoup ! Ce restaurant est sur la 132 qui va suivre la vallée de la Matapédia.
Et l’église de Saint-Joseph-de-lepage est fermée : cela commence à être habituel.
Peu de temps après, nous sommes invités à « suivre ce véhicule » pour cause de travaux et de circulation alternée…
Nous nous arrêtons à Val-Brillant au bord du lac Matapédia et à l’église St-Pierre-du-Lac, nous faisons la connaissance du Bedeaux. Les tuyaux d’orgues de l’église attirent notre attention.
Nous repartons le long de la Matapédia pour arriver à Amqui où nous prenons un McCafé. Il y a un petit parc sympathique et deux ponts couverts, nommés Des Anses St-Jean et Beauséjour. Voir la page patrimoniale d’Amqui.
Sur la place de l’église, il y a des funérailles, et nous discutons avec le concierge.
Nous longeons le Lac-au-saumon et nous passons à Causapscal d’où venait un compagnon de Micheline et père de nos deux neveux Patrick et Nancy. Causapscal est le cœur touristique de la Matapédia. Nous voyons une grosse scierie et les camions de ‘pitoune » qui vont avec.
L’an passé, nous étions allés aux chutes de Philomène. Ce n’est pas très loin de notre route, mais nous ne sommes pas arrivés.
Nous pique-niquons au bord de la rivière tout près du pont couvert de Routhierville où nous voyons, de l’autre coté de la rivière, un nid de couleuvres qui ne tardent vraiment pas à disparaître dans les grandes herbes. Il y a là également des pécheurs qui tentent de prendre du saumon.
A noter la profusion des affiches rappelant l’éthique à respecter !
Plus loin, alors que nous sommes déjà après le confluent des deux rivières Matapédia après la municipalité de Matapédia, nous faisons un crochet pour suivre un peu la rivière Ristigouche, de célèbre et triste mémoire, et nous nous déroutons pour aller au point de vue de Pont-à-la-Croix sur la Petite-Rivière-du-Loup. La montée est très forte, trop forte de fait, et nous faisons demi-tour.
Mais déjà de la route, le paysage au confluent des deux rivières, Matapédia et Ristigouche est très joli.
Nous faisons le plein et achetons une peau de lièvre à la station Micmac Woodpile.
A Escuminac, au lieu-dit Escuminac-Flats, nous allons jusqu’au bord de la Baie des chaleurs et avons une vue sur les falaises ocres du Parc de Miguasha.
Puis nous revenons vers 17h, visiter Danielle, « la petite » sœur de Joanne Roy qui y a établi sa « Savonnerie du Village » à base de lait de chèvre avec l’aide de son conjoint Serge, absent lors de notre arrivée : la recherche d’une pièce pour son bateau oblige. (voir l’article)
Nous poursuivons notre périple le long de la Baie des Chaleurs. Au passage nous nous arrêtons au Barachois de Saint-Omer, et montons sur la tour d’observation, et poursuivons jusqu’au motel « La Tradition », à Saint-Omer, Carleton-sur-Mer. Là nous avons une surprise, car la gérante nous dit : « Madame ressemble à maman ! »
Nous nous installons et allons dîner à la Cantine du Bord de l’eau à Carleton-sur-Mer (il me semble qu’il s’agit du restaurant Le Héron, mais je n’en suis pas sûr) : chien-chaud et frites pour moi, hambourgeois et frites pour Jojo. En face, de l’autre coté de la Baie, c’est le Nouveau-Brunswick. Mais mon téléphone a déjà pris l’heure des Maritimes qui n’est pas celle du Québec !
Notre dessert est une glace molle savoureuse de Coaticook de l’Estrie.
Nous recevons un appel de Francine.
Vendredi 01-07 – Mont Saint-Joseph & Musée acadien de Bonaventure
C’est aujourd’hui la fête nationale du Canada. Nous nous levons à 5h30 et nous nous baladons au bord de l’eau où je cherche du bois flotté en vue de fabriquer des bâtons de Parole. Le temps est superbe.
Nous allons petit déjeuner au Héron. Jojo choisi du jambon, quant à moi, je choisis des saucisses en plus du reste, bien évidemment ! De plus, le cadre est superbe de même que la vue sur la baie.
A 8 heures nous montons au Mont St-Joseph pour profiter au mieux du temps superbe. Le site est d’accès payant, mais c’est superbe.
Nous nous promenons le long du belvédère, très documenté, mais aussi dans l’Oratoire Notre-Dame du Mont-St-Joseph et dans les sentiers de randonnées aux alentours. Nous passons là un superbe moment.
Nous redescendons du Mont et visitons l’église Saint-Joseph de Carleton-sur-Mer. Ce qui nous prend presque une heure. Nous reprenons la route vers l’est, et nous nous arrêtons à Maria, centre Micmac avec une église en forme de Tepee, qui semble en travaux. Là, nous rencontrons une chanteuse, Nathalie, métis originaire du lieu en voyage aux sources avec son agent artistique, un ami de Wendake. Il s’agit d’une personne d’une certaine notoriété. Elle est très sympathique, souriante, et nous vend un CD 20$CAD.
Nous reprenons la route est passons par Caplan qui nous rappelle certain homard dégusté en pique-nique, il y a bien, bien longtemps… Nous passons St-Siméon et pique-niquons à Bonaventure. C’est le lieu du Musée Acadien du Québec à Bonaventure dont nous avaient parlé René et Angèle en 2012.
Bien sûr, nous le visitons. Nous y découvrons en détail l’histoire du Grand Dérangement, dont nous avions eu l’an passé un aperçu en Petite Acadie, et y achetons le passeport Québécois (signe d’espérance!) et des cartes. Le site internet en donne une visite virtuelle qui vaut le visionnage (faire défiler la page d’accueil vers le bas).
Le site de Bonaventure est magnifique avec la mer et la terre s’interpénétrant… Passer à New-Carlisle donne l’occasion de jeter un regard de loin sur la Maion René-Lévesque…
Nous passons le site de Paspébiac où l’ancien président, hélas décédé, de Québec-France, nous avait donné rdv (au titre de membres de Belfort-Québec) pour déjeuner au bord de la Baie au restaurant du Site Historique du Banc-de-Paspébiac avec son équipe.
Nous avons fait quelques bifurcations vers la mer en dehors de la 132. En particulier, Jojo a fait une sieste sur un banc abrité sur une plage de galets, entre deux cigarettes ; c’est une plage aménagée avec toilette à Paspébiac-Est, nommée « Camper plage toilet« .
Puis nous nous arrêtons à une cantine, la « Cantine le relais – Chez CamiAne », avec de jeune filles très sympathiques au service à Saint-Godefroi.
Puis c’est Port Daniel et son barachois et la proximité immédiate de la voie ferrée.
A Chandler, l’église est fermée, mais le café est bien là et nous prenons le temps de le déguster, au moins pour Jojo.
En vue de Percé, nous avons une belle vue à laquelle nous ne résistons pas. Nous sommes tout près du camping de la cote surprise.
Nous arrivons à l’Hotel-Motel-Boutique déjà connu de nous « Le Macareux » de Percé et rapidement, nous partons vers le Rocher. Nous n’entendons pas les mouettes, mais le ressac !
Nous prenons le repas au Restaurant « La Morutière » avec vue sur le rocher, non loin du motel. Et nous nous baladons sur le quai. Puis effectuons quelques courses à la Coop et Dépanneur pour les pique-niques à venir.
A la télé au motel passe les festivités du 1er juillet avec la GRC (Gendarmerie Royale du Canada).
Samedi 02-07 – Balade sur l’Île Bonaventure et homard
Nous nous levons tôt : 5h pour aller sur le port assister au lever du soleil sur le Rocher Percé et prendre des photos. L’orignal sur le devant de notre hôtel est impressionnant, non ?
Nous prenons le petit-déjeuner à 7h à « La Morutière » puis nous allons attendre la navette pour l’Île en nous promenant sur le bord de la mer.
Les marins nous aident à monter à bord. La traversée dure une douzaine de minutes qui passent très vite à observer les oiseaux, la couleur de l’eau, l’île qui grandit, le rocher que l’on passe en revue…
Nous commençons la visite par un petit musée représentante l’habitat ancien sur ce caillou !
Notre guide est soit David, soit Gilbert. Trois sentiers sont possibles. Nous prenons sous la pluie celui baptisé : « Les colonies » qui est la zone des Fous de Bassan qui font, entre autres, la réputation de l’Île. Les colonies, car il y en a plusieurs, sont impressionnantes. Nous assistons même aux retrouvailles d’un couple de Fous au retour de la pêche !
Nous faisons la connaissance des parents de Jasmine, étudiante en écologie qui nous accompagne dans la découverte des oiseaux. Le spectacle, son et images, est superbe, malgré la pluie et la pluie… Et comme nous nous sommes équipés pour le froid, mais guère pour la pluie…
Les sentiers sont en général très bien aménagés, ce qui ne m’a pas empêché d’attraper un érysipèle !
Nous revenons par le sentier « Les Mousses » et constatons les ravages causés dans la forêt par les termites.
Trempés, nous rêvons d’une bonne soupe chaude en reprenant, en courant, le traversier de 13heures.
Nous constatons que nous sommes les seuls à nous être aventurés sur l’île.
A l’arrivée au motel, nous changeons de vêtements, les nôtres sont à tordre. Et la sacoche de Jojo n’est pas mieux ! Nous savourons la petite sieste bien au chaud. Rassérénés, nous choisissons un repas de homard au restaurant :
- Soupe de poireaux,
- Homard,
- Dessert au chocolat et framboise et poudingue aux fruits
A près ce succulent repas, nous passons à la coop pour acheter du vin, des cacahuètes et prenons un café. Nous passons ensuite à la boutique du Macareux. Il y a une coupure de courant.
A l’arrivée coté motel, nous faisons la connaissance d’un couple du Nouveau Brunswick : monsieur est pêcheur de Homard par héritage et il a pêché cette année pour 250 000CAD$.
Nous avons enfin des messages des enfants et de René. Nous sommes sur la galerie à 21h et dégustons un petit verre de vin blanc ; le courant est revenu.
Dimanche 03-07 – de Percé à Grande-Rivière
Il fait beau au lever, avec le soleil revenu.
Nous prenons le petit-déjeuner Chez Ti-Lou, un motel-restaurant-boutique un peu plus proche du pic de l’aurore que Le Macareux.
Après cela, nous décidons de revenir un peu en arrière sur la 132 afin de revoir l’approche du rocher percé et de son voisin, le Pic de l’Aurore, et en profitons pour assister au travail du Port de l’Anse à Beaufils
Nous visitons ensuite l’église de Percé et en profitons pour prendre les fonds baptismaux en photo.
Nous faisons une pause à la Halte Municipale du Pic de l’Aurore, où un immense escalier en bois nous invite à un peu d’exercice…
avant de poursuivre jusqu’à Barachois où une bande de sable ferme une baie et supporte une voie de chemin de fer et où nous jasons avec des pêcheurs en couple qui nous montrent leur capture…
Nous gagnons vers le nord et passons à Malbaie où nous visitons l’église anglicane Saint-Georges. Comme souvent, l’intérieur est plutôt chaleureux !
Nous faisons plusieurs petits arrêts pour profiter ici et là d’échappées sympathiques pour l’œil. Voir le rocher et l’île Bonaventure d’un autre angle est intéressant.
Nous arrivons à la baie de Gaspé vers 11h. Nous ne nous arrêtons que pour pique-niquer un peu au Point de vue « View point and beach, rivière Seal Cove » qui se jette dans la baie de Gaspé, dans l’anse aux loups marins.
et nous poursuivons la route. Un arrêt s’impose : au Centre d’interprétation Micmac de Gespeg sur le Boulevard Pointe-Navarre. Nous passons là un long et très bon moment, autant sur le terrain avec les huttes en écorce, qu’à l’intérieur du musée-boutique artisanale. La sélection des photos est très difficile à faire… Je ne peux en montrer qu’un tout petit nombre !
Nous ne sous arrêtons pas à Gaspé, moins spectaculaire et surtout déjà plusieurs fois ! La route nous emmène après cela à Cap des Rosiers avec son église et surtout son phare de briques blanches. Déception, l’église est fermée.
La route longe la cote, de plus ou moins près. Par moment, cela ressemble la Bretagne. Et le brouillard est revenu depuis un certain temps.
Nous arrivons au motel / auberge Richard à Grande-Rivière vers 17h. Nous nous promenons dans le village et allons jusqu’au pont couvert : ils sont tous superbes et de différentes factures. Ici, il s’appelle « Galipeault » et est en travaux : la rue qui le traverse s’appelle la rue du vieux pont.
Nous dînons vers 18h au bar laitier / Cantine « La Glacerie ». Et faisons des photos du village. Sur le bord de l’eau les oiseaux marins sont des milliers !
Nous en profitons pour repérer les lieux pour le petit-déjeuner de demain. Rentrés au motel, nous envoyons des messages à André, Francine, Joanne et Sonia.
Lundi 04-07 – De Grande-Rivière à Matane
Il fait beau sur Grande-Rivière. Nous nous levons à 5 h, nous profitons de ce beau temps pour nous balader sur la plage et voir les envols des oiseaux. Et nous partons vers 6h30 pour d’abord petit-déjeuner.
Nous en profitons pour envoyer des messages à Francine, et Michel et Carole.
Nous savourons cette balade le long de la mer. Voyez cette vue (hélas prise en voiture en route : elle figure en deuxième colonne de photos) sur Rivière-la-Madeleine, nous allons même jusqu’au phare du Cap-la-Madeleine… Et poursuivons, souvent au bord de l’eau. Les villages sont en majeure partie des villages-rues, comme nous pouvons en voir, en Lorraine, par exemple, excepté pour l’architecture !
Vers 9h du matin nous arrivons à Saint-Maxime-du-Mont-Louis et nous nous décidons pour une belle balade à pied dans les Monts Chic-Choc, avec l’espoir de croiser un orignal.
L’accès se fait à partir de Mont-Saint-Pierre, où nous avons déjà fait escale auparavant. Nous finissons par en voir un à une cinquantaine de mètres : un vieux mâle qui nous ignore superbement.
C’est la vraie – petite – déception de cette magnifique journée sur les Monts-Chics-Chocs.
Il fait chaud, et nous avons parcouru des dénivelés harassants, dans des sentiers très bien entretenus avec obligation d’y rester, préservation de la nature oblige. Nous sommes un peu – un peu – dépités, car en 2012, René et Angèle s’étaient retrouvés au milieu d’une harde avec des faons qui étaient aussi grands qu’eux ! Et en avaient tiré quelque belles images et vidéos.
En chemin nous voyons une fosse à saumons, et vers 14hres nous pique-niquons vers 15h sur la route de Sainte-Anne, près de Rivière-Sainte-Anne. C’est très calme et reposant.
Au loin, nous voyons la parc éolien de Cap-chat. Parc que nous passons pour gagner Matane et le motel La Marina qui est proche de la Gare fluviale de Matane.
Mardi 05-07 – De Matane à Tadoussac
Nous nous levons à 4h50 car nous devons prendre le traversier pour aller sur la Côte Nord du Fleuve.
Nous allons chez McDonald pour un petit déjeuner avec œufs avant le traversier.
Sur celui-ci, il y a de la vie car la traversée prend environ 2 heures ; nous discutons avec des routiers et une dame de Cap-Chat.
Nous débarquons à Godbout à 10h30. Nous nous dirigeons vers l’église ; hélas, elle est fermée. Nous passons à la boutique de l’artisanat amérindien que nous connaissions déjà.
Jojo fait un petit somme vers midi moins le quart, tout près d’un petit lac (Poitevin ?)
Nous passons ensuite à Baie-Comeau où Jojo refuse de nouveau – car lors d’un précédent voyage, la même situation s’était présentée – de payer 5 $ pour visiter l’église Ste-Amélie
Nous pique niquons vers 14h auprès d’un beau ruisseau.
C’est ensuite Forestville où nous étions déjà réveillés un dimanche matin dans notre 4L garée sans que nous le sachions, sur le parvis de l’église… Nous rencontrons une dame qui nous fait visiter l’église ; cette dame connaît la famille notre amie Carmelle de Ripon en Outaouais – Petite-Nation.
Les fonds-baptismaux sont naturellement photographiés… et passons ensuite au bureau d’information touristique, puis communiquons avec Francine ?
Nous continuons notre route et faisons halte à Portneuf-sur-Mer, dont l’église est fermée. Nous nous promenons autour : cette église est très proche du fleuve et un trottoir en bois est aménager en point de vue intéressant. Je joue les acrobates pour en profiter. Ce village est caractérisé par une longue bande de sable « mobile » dans le fleuve et reliée à la rive. C’est très spectaculaire. Sur le site de Wikipédia en lien ci-dessus permet d’avoir un plan de cette langue de sable mobile. L’église est assez importante…
Vers 17h nous passons à Longue-Rive et arrivons à Tadoussac au Motel Chantmartin qui possède un restaurant. L’accueil est assez médiocre et l’accès au WIFI pourtant certifié est inopérant.
Après l’installation, nous dînons au restaurant et partons nous balader vers la ville puis vers les dunes qui dominent le fleuve. C’est un endroit où nous avions vu des gens skier en été… en s’arrêter au ras des vagues.
Mercredi 06-07 – De Tadoussac à Sherbrooke par le pont de Trois-Rivières
Nous nous levons à 5h30. Le ciel est un peu dégagé. Nous prenons le petit-déjeuner au Chantmartin et un peu avant 8h, allons refaire une petite balade sur les dunes pour avoir une autre lumière que la veille. Nous avions fait la même balade avec René et Angèle, espérant voir des baleines ; nous n’avions aperçu que quelques évents au loin.
Nous appelons Francine qui doit se demander pourquoi nous n’envoyons pas de courriel…
Nous nous présentons à l’embarcadère du traversier qui remplace un pont sur le Fjord du Saguenay et sommes à Baie-Ste-Catherine vers 9h moins le quart.
Pour nous changer de la route 138 , nous décidons, à la hauteur de Baie-des-Rochers, d’aller au bord du fleuve dans le parc municipal de Baie-des-Rochers. Nous y passons là un très agréable moment, Jojo ayant envie d’escalader des rochers inégaux au bord du petit torrent, avant de reprendre la route sur la 138 ouest.
Après Saint-Siméon et Rivière-Noire, nous prenons une petite route qui passe plus près du fleuve et qui nous mène à Port-au-Persil sur le littoral, avant de rejoindre Port-au-Saumon sur la route principale ou route du fleuve.
Il est midi sonnant quand nous arrivons au villages Les Éboulements dont le nom vient de la chute d’une énorme météorite qui a laissé un ressaut ou rebond à cet endroit. Nous nous stationnons devant l’église que nous visitons et pique-niquons dans le parc aménagé en face de l’Île-aux-coudres.
Reprenant la route, nous passons Baie-St-Paul, Beaupré, Québec, et revenons au bord du fleuve, toujours sur la 138 Ouest, traversons Portneuf et nous nous arrêtons à Ste-Anne-de-la-Pérade, célèbre pour la pêche aux petits poissons des chenaux sur glace de la rivière Sainte-Anne, et son pont métallique caractéristique.
Peu après, c’est le pont de la rivière Batiscan au lieu-dit Le Marigot.
Quelque part sur la route, nous faisons une halte casse-croûte dans une Cantina où nous mangeons des hot-dogs et des frites sur la terrasse en ce qui me concerne, et sur une balançoire pour Jojo.
Nous passons le St-Laurent sur le pont de Trois-Rivières et prenons l’autoroute 55 sud vers Sherbrooke car nous avons hâte de rentrer. Ce qui ne nous dispense pas de nous arrêter à l’arrêt autoroutier à proximité de Melbourne pour McCafé et cigarette. Notons que le billet de 2$CAD a son histoire ici !
Nous arrivons à Liguori vers 20h45 et Monique nous y rejoint une demi-heure plus tard… J’avoue que cela fait bizarre d’arriver chez nous et d’avoir à partager ce « chez-soi », même si nous avons accueilli Monique suite au décès de Raymond, son mari et le frère aîné de Jojo. En fait, nous avions espéré qu’elle aurait la gentillesse de nous laisser le temps de notre séjour au Québec… Eh non !