Québec 2014 – 4/5 – Retour vers la famille

Ce 4ème article de notre séjour Québec 2014 met l’accent sur le retour vers Sherbrooke et les membres de la famille tout au long de ce retour

Mardi 22-07 – La Sarre – Aiguebelle – Rivière-Héva

Aujourd’hui, nous rentrons chez André et Monique, mais voulons profiter de la balade pour voir le Parc d’Aiguebelle dont André nous a parlé avec chaleur, et le village de Rapide-Danseur qui a une église particulière.

Le motel possède de quoi rendre un petit café avec un petit petit déjeuner…

Après une vingtaine de minutes après avoir quitté le motel, nous voyons le pont couvert de la calamité sur la rivière des Méloïzes. Pour cela, nous avons choisi de partir au nord-ouest de La Sarre pour le voir. Un nom pareil, cela intrigue !

Nous continuons encore un peu vers l’ouest vers le pont couvert Leclerc. Dans les environs nous voyons des oiseaux échassiers assez gros qui font penser à des émeus, mais…

Au bord de la rivière, nous voyons une balançoire traditionnelles à quatre places suspendues en bois. Et Jojo photographie une belle grange traditionnelle au toit à pans coupés à travers la charpente du pont..

Nous reprenons ensuite la route vers le Lac Abitibi via le chemin de la Calamité et la route 111 qui nous fait passer tout près d’une immense scierie. Nous nous arrêtons et laissons les clignotants d’urgence allumés une de façon de dire que nous sommes à proximité, car nous cherchons le meilleur point de vue pour faire des photos.

Deux personnes, un camionneur et un automobiliste, à quelques minutes d’intervalle, nous demandent si nous avons besoin d’aide ! C’est spontané et chaleureux. Nous les remercions vivement. Nous assistons au chargement par de grosses pelles mécaniques de grosses caisses de gros camions ! Impressionnant. Un camions passe à coté de nous : sa remorque a 4 essieux à l’arrière ! Un panneau de sécurité expressif à coté d’un panneau d’orientation dans le site nous interpelle… Un autre encore un peu plus loin.

Nous franchissons la rivière La Sarre et, rentrant en ville de La Sarre, visitons l’église Saint-André où Jojo voit sur un meuble une statuette montrant un groupe : les fameux « saints martyrs canadiens » au nombre de huit, et dont elle avait très longtemps cru qu’ils étaient cinq, du fait de la prononciation des mots « saint »et « cinq ».

Nous prenons la route 393 vers le sud et arrivons au village de Palmarole, et là, nous voyons une machine à envelopper le foi en long serpents blancs, mais de beaucoup plus près qu’au début de cette balade. Ce ne sont pas comme à Lebetain et ailleurs, des rouleaux transportables sur des charrettes ou plateaux de camions ou remorques.

Nous bifurquons vers l’ouest pour gagner le bord du lac Abitibi à cheval sur la frontière entre l’Ontario et le Québec et nous nous baladons sur la plage.

Nous reprenons la route vers Rapide-Danseur, qui était, une grande affiche nous le rappelle, un lieu de passage. Le nom de ce lieu a à voir avec la drave dans les rapides de la rivière.

L’église est spéciale de par son architecte particulière et a été érigée avec 60 bénévoles ! Elle a été classée monument historique vers la fin du 20ème siècle. Nous allons un peu vers la rivière pour regarder de plus proche les rapides de la rivière Duparquet. Une sorte de colonne qui fait penser au Colonnes Morris de Paris nous donne beaucoup d’informations sur ce lieu.

Nous passons dans le village de Duparquet où nous pique niquons dans un petit parc équipé d’appareils de sports de plein air : rameurs, balançoires, etc qui tend ses charmes à Jojo.

Nous traversons ensuite la rivière Kinojévis à Mont-Brun pour prendre la direction du Parc d’Aiguebelle que nous avons prévu de visiter.

Nous entrons par le secteur Mont-Brun justement.

Les sentiers sont superbes, les dénivelés intéressants, les lacs et plans d’eau sont nombreux et ce qui nous a le plus impressionné, c’est la passerelle jetée au-dessus de la faille gigantesque qui constitue le lac La Haie. Les points de vue aménagés sont suffisamment nombreux et divers pour raviver l’intérêt à chaque instant. Les passages délicats sont aménagés en escaliers de bois, ou en trottoirs également en bois. Nous passons dans ce parc un excellent moment.

Nous reprenons la route en direction de Rivière-Héva et passons à Cadillac près d’une mine : la mine Mouska qui a cessé ses activités.

Arrivés chez André et Monique, nous voyons un de leurs enfants avec une voiture de rêve pour un français : une Mustang rouge. Comme il voit mon intérêt pour cette voiture, il me la fait essayer. Nous partons sur une trentaine de kilomètres et nous faisons demi-tour près d’une ancienne mine. Nous sommes dans la ceinture géologique aurifère de l’Abitibi-Témiscamingue…

Nous passons la soirée avec nos cousins de façon très agréable, comme toujours.

Mercredi 23-07 – Rivière-Héva – Tremblant (St-Jovite)

Après un déjeuner familial façon Monique, nous partons vers 9h30 pour profiter de nos cousins le plus possible. André est le copain d’enfance, inséparable, de Michel, frère de Jojo. Avec un troisième larron, ils ont le même tatouage sur le bras.

Nous passons par Malartic, c’est sur notre route. La photo montre les horaires des explosions programmées dans la mine.

Nous faisons le plein de la voiture à Louvicourt, un peu avant d’arriver dans le Parc de la Vérendrye, mais juste après le pont sur la rivière Louvicourt : la station service s’appelle Petro-Canada Anishinabe Gasini : le mot « anishinabe » est équivalent au mot français « algonquin ».

Nous nous arrêtons à l’aire de pique-nique de la rivières des outaouais. Il y a pas mal de monde. J’ai été longtemps étonné de rencontrer très souvent cette rivière que j’imaginais couler plus au sud. Les cartes que j’ai trouvées sur internet donne une vision plus globale que la simple traversée du Parc.

Nous nous arrêtons à la rivière des Rapides en aval de l’arrêt Lac-Rapide, qui fait partie d’une réserve algonquine. Encore une fois, on ne peut pas savoir si nous sommes en présence d’un lac ou d’une rivière, tant il y a peu de dénivelé.

Des travaux nous obligent à suivre la voiture guide dans la circulation alternée sur une assez grande distance.

Un peu après la sortie du parc, nous arrivons à Grand-Remous, où nous faisons une pause à un endroit assez spécial : banque, magasin, information dans le même bâtiment.

mais nous continuons vers Lac-Saguay où nous revisitons la statue du « Grand six pieds » .

Nous passons à des endroits où la nature géologique est surprenante. Voir surtout la photo de gauche. Quelle inclusion !

A St-Jovite, Monique et Raymond nous préparent des hot-dogs. Nous prenons le temps de prévenir André et Monique de notre bon trajet.

Jeudi 24-07 – Tremblant (St-Jovite) – Sherbrooke

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Rose et de Marie-Angèle.

Lever 6h. Il fait beau. Ce matin, nous prenons le temps de papoter avec Raymond et Monique sur la terrasse après le déjeuner de crêpes : c’est Raymond qui nous les a faites.

Nous ne partons qu’à 11h vers la 117 sud et passons ensuite sur l’Autoroute des Laurentides A15 pour nous arrêter à l’aire de service de Ste-Sophie, la Porte du Nord.

Nous avons décidé de rentrer par le traversier de Sorel-Tracy à prendre à Saint-Ignace-de-Loyola. Alors à Saint-Jérôme, nous bifurquons vers Joliette et la Nouvelle Acadie par la route 158 est.

Nous nous arrêtons à une halte casse-croûte à un carrefour de routes. Un moment sympathique dans une ambiance bon enfant.

Mais cette fois-ci, nous ne nous arrêtons pas au parc monument des Acadiens que nous aurons l’occasion de visiter avec Francine et Yves. Et nous poursuivons vers Berthierville et le lieu d’accostage du traversier en faisant deux arrêts :

  • le second sur l’île Saint-Ignace au débarcadère pour jeter un œil sur le fleuve un fois la voiture dans la file d’attente.

La traversée est toujours un moment privilégié avec la circulation des bateaux de tout tonnage, du cargo à la barque du pécheur.

C’est maintenant le route 132 est qui va nous rapprocher de Sherbrooke. Nous traversons la rivière Yamaska à Yamaska sur un beau pont métallique.

Après quelques routes de traverses, mais rectilignes, nous prenons à Saint-Pie-de-Guire vers le sud la route 143 que nous connaissons bien et qui longe grosso-modo la rivière Saint-François qui arrose Drummondville, Richmond avec son Parc de la Rivière où nous nous arrêtons à chaque fois tant la rivière qui coule juste en léger contre-bas est belle, Windsor, et Sherbrooke. A noter que les toilettes du parc ont été démolies par la municipalité pour cause de vandalisme !

Nous nous arrêtons également entre Windsor et Brompton pour voir un beau pont ferroviaire sur la St-François

Et nous arrivons à Sherbrooke sans encombre vers 21h et nous rassurons Raymond et Monique, et appelons Francine et Sylvia…

Vendredi 25-07 – Journée familiale en Estrie

Lever 6h, car Francine vient pour déjeuner à 6h45.

Vers 9h, expédition vers Hugo et la philatélie où Jojo se procure des cartes et enveloppes premier-jour et quelques timbres.

Nous quittons la maison et en passant près de la gare nous voyons un long convoi ferroviaire de marchandise ; par ailleurs, j’aime bien l’architecture de ces gares…

Toujours à coté de cette gare, près du terminus de bus, nous admirons un bus de l’équipe de Foot-Ball Canadien (différent du Foot-Ball US) des « Vert et Or » de mon université, l’UdS : l’Université de Sherbrooke.

Nous allons ensuite vers Compton. Je mange là un smoked-meat au restaurant La Maison du Verger : c’est une adresse que nous avons rayée de nos listes… Nous passons dire bonjour à l’Abri Végétal ; Fred est là, mais Annie est au camping avec les enfants. Nous achetons à Fred quelques légumes avant d’aller saluer Annie, que nous ne trouvons pas. Tant pis.

De retour à Liguori, nous faisons une petite sieste.

Nous nous dirigeons maintenant vers le restaurant « O.M.G » soit « Oh, My God » car il est installé dans une église – Ste-Thérèse – désacralisée… Nous y avons invité Francine et Yves. Les premiers sièges testés n’y sont pas confortables quant à leur hauteur par rapport à la table, nous changeons de place.

Nous allons passer la soirée chez eux et y visionnons le film « The Way » en français, « La route ensemble » et rentrons rue Liguori.

Samedi 26-07 – Journée à Montréal et Patrick

Nous partons pour Montréal un peu après 8h. Nous prenons la vieille route 220 par Sainte-Anne-de-la-Rochette pour gagner la région de Montréal ce qui nous vaut à Waterloo un petit défilé de très vieilles voitures et un petit arrêt cigarette au Parc de la Mairie de Shefford.

Intérieur de la Station de Métro Longueuil

Puis nous regagnons l’autoroute pour aller un peu plus vite et arriver comme d’habitude au Parc P2/B de la station de Métro de Longueil.

Nos cibles du jour : Le Parc La Fontaine, le Carré Saint-Louis, la recherche d’églises connues de Jojo, mais aussi les rues arborées caractéristiques avec les escaliers donnant sur la rue Saint Laurent, du moins je le crois… par lesquelles nous commençons notre balade au cœur de la ville.

Nous poursuivons par le Parc La Fontaine avec un petit lac allongé et de nombreux écureuils gris. Nous passons là un bon moment de marche dans un cadre très verdoyant. Nous apercevons un jeune homme allongé dans un hamac tendu entre deux arbres…

Ensuite, nous nous dirigeons vers l’église Sainte-Marguerite-Marie au coin de Plessis et Ontario Est. Juste à coté des marches, une mosaïque montre une affiche de Raymond Lévesque, le chansonnier assez célèbre, lointain cousin de Jojo, et auteur du célèbre « Quand les hommes vivront d’amour… » A un moment, nous avons une vue sur le fameux pont Jacques Cartier sur le St-Laurent.

Nous nous arrêtons à un SubWay à proximité pour un petit casse-croûte savoureux.

Nous allons en suite vers l’église Saint-Jean-Baptiste sans fonds baptismaux ! Située au coin de Rachel et Drolet. Il pleut quand nous en sortons.

Nous passons un peu de temps sur la « Main », la rue Sherbrooke longue de près de 40km ! Très pittoresque dans ce cœur de ville. Jojo en profite pour acheter des cigarette dans une tabagie, mais aussi des cartes postales.

Nous gagnons ensuite le square Saint-Louis que nous trouvons très joli, un parc rectangulaire arboré et entouré qu’il est d’immeubles colorés d’architecture un peu « à la mansarde ».

Nous poussons jusqu’à l’Église Notre-Dame de Guadalupe et en chemin nous passons près d’un jeune homme qui joue du piano à même le trottoir et il semble que cela ne soit pas rare sur cette rue.

Il est temps de retrouver Patrick avec lequel nous avons rendez-vous. Habitant à Chicoutimi, il participe à Montréal à un tournoi d’échecs. Nous avons décidé de manger avec lui Chez Schwarz’s leur fameuse viande fumée (Smoked-Meat). Nous nous sommes donné RDV à 18h. Nous faisons une queue assez longue et le garçon nous place « à la place d’honneur », au comptoir ! Et a la gentillesse de nous prendre tous les trois en photo.

Après ce repas, Patrick nous emmène dans un Club d’échec où des joueurs disputent de belles parties.

Puis continuant ensemble notre balade nous assistons sur le trottoir, sous une sorte de dais, à un concert d’un quatuor : contrebasse, guitare, clarinette… Nous passons devant un magasin « Échecs et Mat ».

Les enseignes des divers établissements sont très originales, tant par leur libellé que par le support, par exemple le « Bistro à Jojo ».

Nous nous quittons peu après et retournons à Longueuil reprendre notre voiture. Il commence à faire nuit, il est près de 22h, et là, nous avons droit à un superbe feu d’artifice tiré sur l’Île Sainte-Hélène.

La sortie du parc de stationnement et la route sont difficiles et Jojo fait trois arrêts sur la route : la traditionnelle sortie 55 (Farnham), Eastman et Orford.


Bonus : photos de façades

Dimanche 27-07 – Sherbrooke & Johnville

Francine et Yves viennent prendre le café chez nous vers 11H.

Après leur départ, vers 13h, Jojo fait une petite sieste. Puis nous partons faire des courses sur le chemin de la Framboisière de Cynthia pour une cueillette de framboises.

Nous rentrons Carole, le mère de Philippe et Michel son compagnon, ainsi que Samuel qui joue avec le ballon de football canadien (ovale) et Alicia, toujours espiègle. Philippe arrive et nous fait visiter l’exploitation, plantations de framboisiers, la ferme avec les animaux et le potager qu’il développe de plus en plus.

C’est après seulement que nous partons cueillir les framboises. Cela se fait dans la joie.

Revenus à Sherbrooke, nous dînons chez Francine d’une double lasagne…